- Jack Sinclair
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Jack Sinclair fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, un agent du service secret britannique Special Operations Executive.
Situation militaire : SOE, section F, General List ; grade : lieutenant ; matricule : 316615.
Sommaire
Famille
- Ses parents : Andrew Daniel et Marie Louise Sinclair.
- Sa femme : Freda May Sinclair, Rock Ferry, Cheshire.
Éléments biographiques
Jack Andrew Eugene Marcel Sinclair naît en France, probablement en 1922[1].
Il réside en Essex.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est recruté par le Special Operations Executive.
- Mission
Définition de la mission : assistant de Charles Skepper « Bernard », chef du réseau MONK. Nom de guerre « Adalbert ».
Dans la nuit du 6 au 7 mars 1944, en provenance d'Alger, âgé de vingt-deux ans, il est parachuté en France et arrêté peu de temps après[2].
Il meurt en captivité par suite des mauvais traitements, mai 1944-mai 1945[3].
Reconnaissance
Distinctions
Les sources ne mentionnent aucune distinction.
Monuments
- En tant que l'un des 104 agents du SOE section F morts pour la France, Jack Sinclair est honoré au mémorial de Valençay (Indre).
- Brookwood Memorial, Surrey, panneau 22, colonne 1.
Notes, sources et liens externes
Notes
- Il a 22 ans à son départ en mission (mars 1944. [Source : Foot, p. 507]
- Version 1. On pense qu’ayant atterri loin du comité de réception, il s’est rendu dans une maison sûre que les Allemands connaissaient. [Source : Boxshall].
- Version 2. Jack Sinclair est victime d’un affreux micmac de l’état-major lié à une opération de désinformation de l’OSS. Il est accueilli par un faux comité de réception, conduit en prison et interrogé. Aucun des agents victimes de ce coup de filet n’ouvrit la bouche – la souricière permit d’en attraper une douzaine, tant britanniques que français _ bien que tous, sauf Sinclair, aient fait l’objet de brutalités. Mme Régis et quelques autres réussirent à disparaître, mais le réseau était complètement grillé et réduit à l’impuissance. L’historien curieux demandera pourquoi, dans ce cas , on lui envoya encore un million de francs (moitié à la lune de mai, moitié à celle de juin). Il existe un élément très fragmentaire, et tout à fait extérieur au SOE, qui donnerait à penser que les Allemands retournèrent le poste émetteur de Steele en avril et émirent de faux messages à destination de l’état-major. Les dossiers existant à Londres ne permettent pas d’en savoir davantage. [Elle a pu] parachuter du matériel et de l’argent à destination de réseaux qu’elle savait défunts, en vue de détourner l’attention de La Gestapo de deux organismes, eux, bien vivants, JOCKEY et GARDENER. [Texte transcrit de Foot, p. 507.]
Deux explications figurent dans les sources :
- Le site SFRoH donne comme date le 1er mai 1944.
Sources et liens externes
- Fiche Jack Sinclair : voir le site Special Forces Roll of Honour
- Michael Richard Daniell Foot, Des Anglais dans la Résistance. Le Service Secret Britannique d'Action (SOE) en France 1940-1944, annot. Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Tallandier, 2008, ISBN : 978-2-84734-329-8 / EAN 13 : 9782847343298. Traduction en français par Rachel Bouyssou de (en) SOE in France. An account of the Work of the British Special Operations Executive in France, 1940-1944, London, Her Majesty's Stationery Office, 1966, 1968 ; Whitehall History Publishing, in association with Frank Cass, 2004. Ce livre présente la version officielle britannique de l’histoire du SOE en France. Une référence essentielle sur le sujet du SOE en France.
- Lt. Col. E.G. Boxshall, Chronology of SOE operations with the resistance in France during world war II, 1960, document dactylographié (exemplaire en provenance de la bibliothèque de Pearl Witherington-Cornioley, consultable à la bibliothèque de Valençay). Voir sheet 45, MONK CIRCUIT.
- J.D. Sainsbury, Le Mémorial de la section F, Gerry Holdsworth Special Forces Charitable Trust, 1992.
Catégories :- Special Operations Executive
- Date de décès inconnue (XXe siècle)
- Résistant
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