Institut Électrotechnique Montefiore

Institut Électrotechnique Montefiore

Institut électrotechnique Montefiore

50° 35′ 10″ N 5° 33′ 38″ E / 50.585987, 5.560598

L'Institut électrotechnique Montefiore est une section des sciences appliquées de l'Université de Liège. Il doit son nom à Georges Montéfiore-Levi, ingénieur des mines de la même université, industriel, homme politique et mécène.

Sommaire

Historique

C'est en octobre 1883 que George Montefiore crée une section électrotechnique au sein de l'École des Mines de l'Université de Liège. Cette discipline est peu enseignée à l'époque et c'est au retour de l'Exposition internationale d'Électricité de Paris, en 1881[1], que George Montefiore se convainc de la nécessité de créer une section à part entière. Celle-ci occupe dans un premier temps l'auditoire de botanique du bâtiment central de l'université (Place du XX Août). La section connaît immédiatement beaucoup de succès et en 1891, il obtient du gouvernement belge la mise à disposition de locaux spacieux de la rue Saint-Gilles, jusque là occupés par l'École Centrale.[2]. Montefiore, ayant fait fortune grâce à un brevet sur la fabrication du bronze phosphoreux, fort utilisé dans l'industrie téléphonique naissante, fit un don important permettant d'équiper le nouvel institut. En 1902, il fit même construire un grand auditoire, réplique de celui de Faraday à Londres et divers bâtiments annexes. Le premier cours d'électrotechnique à Liège est donné par Frédéric Delarge dès 1880, mais celui-ci est trop pris par son poste de directeur général des services de téléphonie et de télégraphie; c'est Éric Gérard (1856-1916), diplômé en 1878 et chargé de cours depuis 1881 qui sera le premier directeur de l'Institut. Omer De Bast (1865-1937) lui succèdera après la Première Guerre mondiale.

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Notes et références

  1. ↑ dans Turgan, Les grandes usines, études industrielles en France et à l'étranger, 1882 (Exposition internationale d'Électricité, CNUM
  2. ↑ À cette époque, l'université de Liège connaît une expansion importante avec la création des Instituts Trasenster, dont l'Institut électrotechnique fait peut-être partie.

Bibliographie

  • Willy Legros, Pol Pirotte, L'électrotechnique dans Apports de Liège au progrès des Sciences et des Techniques, Wahle & Cie, 1981, (ISBN 2-8701-1090-1)
  • Éric Gérard, directeur de l'institut d'électrotechnique Montefiore, Leçons sur l'Électricité, 1891 (sur Gallica)

Voir aussi

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