- Inonotus hispidus
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Polypore hérissé
Inonotus hispidusPolypore hérissé Classification classique Règne Fungi Division Basidiomycota Classe Agaricomycetes Ordre Hymenochaetales Famille Hymenochaetaceae Genre Inonotus Nom binominal Inonotus hispidus
(Bull.) P. Karst. 1879D'autres documents multimédia
sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : Le polypore hérissé[1] ou polypore hispide[2] (Inonotus hispidus) est un champignon basidiomycète de la famille des Hymenochaetacées. C'est un parasite du pommier et occasionnellement d'autres feuillus.
Sommaire
Description
Ce polypore est charnu et a un chapeau très arrondi d'abord brun rougeâtre ou rouille puis noir. À la fin de l'année, le carcophore noir tombe de l'arbre[1]. Il est recouvert de poils de même couleur. Les spores sont jaune verdâtre puis brun grisâtre[2]. Il pousse en général de juin à octobre[1].
- Chapeau 10 à 30 cm en consoles épaisses irrégulières, souvent superposées, de couleur brun clair à rougeâtre puis noircissant, recouvert d'une toison épaisse et hirsute[1],[3];
- Tubes 2 à 4 cm jaunes puis brunissants, pores ronds, souvent perlés de gouttelettes brunâtres translucides[1],[3] ;
- Sporée jaune-brun[3];
- Chair épaisse, 3 à 4 cm, jaune, molle et gorgée d'eau chez les exemplaires jeunes[3],[1].
Écologie
C'est un parasite de blessures (souvent en hauteur) des vieux pommiers, occasionnellement d'autres arbres fruitiers[1] ou sylvestres comme le poirier, le noyer et le frêne[2]. La pourriture blanche créée par son mycélium finit par tuer son hôte[3].
Utilisation
Le polypore hérissé n'est pas comestible[1]. On l'a utilisé comme teinture[3].
Espèces proches et confusions possibles
Classée dans les Boletus au 18ème siècle, l'espèce a ensuite été « baladée » de genre en genre (pas moins de 10[4] !) avant de rejoindre les Inonotus. Elle a en revanche presque toujours conservé une épithète renvoyant à l'aspect de sa cuticule : hirsutus, velutinus, villosus etc., et de nos jours hispidus, qu'on traduit par « hérissé »[3].
En effet, si on peut au premier abord le confondre avec d'autres champignons en consoles, bruns rougeâtres et à pores jaunes, voire exsudant des gouttelettes par temps humide, le critère déterminant reste sa toison. Parmi les espèces proches se trouvent le polypore de Schweinitz (Phaeolus schweinitzii) et Inonotus radiatus qui ne pousse que sur l'Aulne[2]. On peut également le confondre avec l'Inonotus cuticularis et l'Inonotus tamaricis[1].
Voir aussi
Bibliographie
- (fr) André Marchand, Champignons du Nord et du Midi, Hachette, 1976 (ISBN 84-399-4768-2)
- (fr) E.Gerhardt, Guide Vigot des Champignons, Guide Vigot de la Nature, 2004 (ISBN 2-7114-1743-3)
- (fr) Shelley Evans et Geoffrey Kibby, Champignons, Éditions Larousse, 2006 (ISBN 2-03-560413-3)
Liens externes
- Référence Index Fungorum : Inonotus hispidus (en)
- Référence Société mycologique de France : Bibliographie sur Inonotus hispidus (fr)
Notes et références
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h et i (fr) Guide Vigot des Champignons - E.Gerhardt - p.542 - (ISBN 2-7114-1743-3) - Éditions Guide Vigot de la Nature - 2004
- ↑ a , b , c et d (fr) Champignons - Shelley Evans et Geoffrey Kibby - p.225 - (ISBN 2-03-560413-3) - Éditions Larousse - 2006
- ↑ a , b , c , d , e , f et g (fr) André Marchand, Champignons du Nord et du Midi, Hachette, 1976 (ISBN 84-399-4768-2)
- ↑ Synonymie de l'espèce
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