- Ignacio Sánchez Mejías
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Ignacio Sánchez Mejías
Monument dédié à Ignacio Sánchez Mejías à ManzanaresPrésentation Nom de naissance Ignacio Sánchez Mejías Naissance 6 juin 1891
SévilleDécès 13 août 1934 (à 43 ans) Nationalité Espagnol Carrière Alternative 16 mars 1919 à Barcelone
Parrain, JoselitoConfirmation d'alternative 1920 à Madrid
Parrain, JoselitoMort dans l'arène de Manzanares Tué par Granadino Escalafón général Premier de l’escalafón en 1920 modifier Ignacio Sánchez Mejías, né le 6 juin 1891 à Séville (Espagne), mort à Madrid (Espagne), le 13 août 1934, était un matador espagnol.
Sommaire
Présentation
Il fut un torero atypique, téméraire, auteur de théâtre, ami des intellectuels et président du club de football Real Betis Séville. Il a donné une conférence sur Don Quichotte à l'université de Columbia aux États-Unis, et il a participé à la mise en scène des célèbres ballets espagnols de son amie l'Argentinita[1].
Fils de médecin rural, il commençe des études secondaires qu'il n'achève pas. Sur un coup de tête, il part au Mexique où il fait ses débuts dans l'arène comme Banderillero, puis comme novillero. En 1913, il revient en Espagne pour tenter sa chance en novillada dans la cuadrilla de Juan Belmonte où il est gravement blessé. Mais il reprend son rang dans la cuadrilla de Belmonte, puis de Rafael El Gallo, puis de Joselito qui l'entoure d'affection[2]. (Il épousera d'ailleurs la sœur de Joselito[3].)Joselito lui donne l'alternative devant le taureau « Buñolero » de Vicente Martinez le 16 mars 1919 à Barcelone. Sa confirmation d'alternative a lieu le 5 avril 1920, avec toujours Joselito pour parrain, devant le taureau « Presumido » de l'élevage de Vicente Martinez.
Sa carrière et sa mort
À ses débuts, Ignacio Sánchez Mejías est très impopulaire : on lui reproche la protection de son beau-frère, Joselito. C'est donc dans une ambiance hostile qu'il lutte pour prouver sa valeur[3]. Le critique taurin Ventura Bagues écrivait
« Il a apporté quelque chose de nouveau à la corrida : l'exagération du danger. Jour après jour, il s'est complu à placer les taureaux dans les terrains les plus risqués pour avoir l'occasion de s'exposer davantage[2] »
Lourd, athlétique, parfois médiocre à l'épée, Mejías avait un total mépris du danger qui impressionnait les foules. En 1927, il se retire pour devenir journaliste, dramaturge, écrivain, pour s'occuper de danse et de poésie. Il a été, entre autres, l'ami de Fernando Villalón et de Federico Garcia Lorca. Au moment où on pensait qu'il avait oublié le ruedo, il décide de reprendre l'épée le 15 juillet 1934. Le 11 août suivant, à Manzanares, le taureau « Granadino » de l'élevage Alaya le cueille au moment où il exécute sa passe favorite : la Passe à l'estribo. Le taureau lui perce la cuisse, mais au lieu de se faire opérer tout de suite, Ignacio se contente de freiner l'hémorragie. Il meurt à Madrid le 13 août 1934 d'une gangrène gazeuse, après deux jours d'agonie.
Son ami, le poète Federico García Lorca a composé, après sa mort, le célèbre LLanto por Ignacio Sánchez Mejías, qui se termine par ces vers :
- Tardara mucho tiempo en nacer, si es que nace,
- Un andaluz tan claro, tan rico de aventura.
- Yo canto su elegancia con palabras que gimen,
- Y recuerdo une brisa triste por los olivos.
- (Il faudra longtemps avant que ne naisse, s'il naît jamais
- Un Andalou si clair, si riche d'aventures.
- Je chante son élégance avec des paroles qui gémissent
- Et je me souviens d'une brise triste dans les oliviers[4])
Carrière
- Présentation à Madrid : 13 septembre 1913 aux côtés de Luis Suárez, « Magritas » et Larita. Novillos de la ganadería de Fernando Villalón.
- Alternative : Barcelone le 16 mars 1919. Parrain, « Joselito » ; témoin, Juan Belmonte. Taureaux de la ganadería de Vicente Martínez.
- Confirmation d’alternative à Madrid : 1920. Parrain, « Joselito » ; témoins, Juan Belmonte et « Varelito ». Taureaux de la ganadería de Vicente Martínez.
- Premier de l’escalafón en 1920.
Notes et références
- ISBN 2020214334) Claude Popelin, « La Tauromachie», préface de Jean Lacouture et François Zumbiehl, édition augmentée par Yves Harté, Le Seuil, Paris, 1970-1994, p. 261 (
- Claude Popelin, p. 262
- Auguste Lafront - Paco Tolosa : « Encyclopédie de la corrida », éditions Prisma, 1950, p. 243
- Actes Sud, 1992, (ISBN 2868698646) publié en espagnol en 1935, traduit en français sous le titre Chant funèbre pour Ignacio Sánchez Mejías traduit par R. Simon en 1945, réédition en français
Voir aussi
Catégories :- Torero andalou
- Naissance en 1891
- Décès en 1934
- Matador mort dans l'arène
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