- Identificateur
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En programmation informatique, les identificateurs sont des mots qui sont reconnus par le compilateur ou l’interpréteur et qui permettent, telles des étiquettes, de désigner des concepts du langage de programmation : des variables, des types, des constantes, etc.
Parmi les différents langages de programmation existants, on distingue les anciens qui supportent des identifiants ASCII et d’autres ceux qui supportent des identifiants plus modernes Unicode ou UCS-2. Certains langages acceptent cependant des identifiants écrits dans des jeux de caractères locaux (comme le Latin-1 ou ISO 8859-1).
Sommaire
Langages à identifiants Unicode
Unicode définit dans une de ses annexes[1], une base pour spécifier les identificateurs, tout en permettant à chaque langage de fonctionner sur des variantes de cette base.
Les langages Ada, Java, Microsoft .NET, Perl 6, StarOffice Basic sont compatibles avec des identificateurs Unicode.
Les langages Clisp, Delphi devraient/pourraient être compatibles avec des identificateurs Unicode.
- ocaml-ulex
- Pour le langage C, la norme ISO/IEC 9899:1999 définit dans son annexe normative D, les caractères autorisés dans les identificateurs, en reprenant les normes ISO/IEC TR 10176:1998[2]. Sont notamment permis des ensembles de caractères latins, grecs, cyrilliques, tibétains, et CJK. 14 plages de chiffres, en plus de la plage ASCII, ainsi que certains caractères spéciaux sont également autorisés.
Règles de nommage
Les développeurs ont parfois besoin d’exprimer les concepts qu’ils utilisent avec des mots et des symboles qui leur sont familiers, en particulier pour les non anglophones.
Par ailleurs, avec l’usage croissant d’Internet, l’usage d’Unicode se répand. En programmation, il est présent :
- dans les chaînes de caractères des langages, en particulier Java et .NET représentent par défaut toutes les chaînes en Unicode.
- dans les systèmes d’exploitations, en particulier dans Microsoft Windows.
Les langages s’interfaçant avec Java et .NET nécessitent le support d’identifiants Unicode, pour être interopérables. Sans cela, une portion de l’espace de noms ne serait pas accessible.
Exemples
- En Delphi les anciens identificateurs commençaient par a..z ou souligné, suivi de a..z, 0..9, ou souligné.
- Avec Unicode : suite de caractères alphabétiques Unicode ou soulignés.
Relation avec les métadonnées
Dans les langages de balisage, mais également dans tous les types de ressources informatiques et tous les types d’application, on peut employer des métadonnées pour décrire les données. L’identifiant est l’un des éléments couramment employés pour l’accès aux ressources (URI). L’identifiant peut faire l’objet de règles de nommage.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Liens externes
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