- Huit femmes (film)
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Huit femmes
Données clés Réalisation François Ozon Scénario François Ozon
Marina de VanActeurs principaux Danielle Darrieux
Catherine Deneuve
Isabelle Huppert
Emmanuelle Béart
Fanny Ardant
Virginie Ledoyen
Ludivine Sagnier
Firmine RichardPays d’origine France Genre Comédie policière Sortie 2002 Durée 111 minutes (1 h 51) Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Huit femmes est une comédie policière française de François Ozon, adaptée de la pièce éponyme de Robert Thomas et sortie en 2002.
Sommaire
Synopsis
Années 1950, une grande demeure bourgeoise, on se prépare à fêter Noël. Cependant, une découverte macabre bouleverse ce jour de fête... Le maître de maison est retrouvé mort, assassiné dans son lit, un poignard planté dans le dos. Autour de lui, huit femmes avec, chacune, un secret jalousement gardé, qu'il faut mettre à jour, car l'une d'entre elles est coupable. Mais laquelle ?
Personnages
- Mamy : belle-mère de la victime, femme avare et alcoolique qui préfère simuler le vol de ses actions plutôt que de les offrir à son gendre, afin que celui-ci sauve son entreprise de la faillite. Elle se révèle également être la meurtrière de son époux le Colonel.
- Gaby : femme de la victime, avec qui elle s'est mariée peu de temps avant la naissance de sa première fille Suzon. Elle était la maîtresse de Jacques Farnoux, l'associé véreux responsable de la faillite de l'entreprise de son mari. Elle comptait s'enfuir à Mexico avec lui, le jour où Marcel est assassiné. Vénale, elle est obsédée par l'argent.
- Suzon : belle-fille aînée de la victime. En effet, elle apprend qu'elle n'est pas la fille biologique de Marcel. Ce qui en soit est un bien car, ayant annoncé sa grossesse, elle prétend que l'enfant qu'elle porte serait le fruit de rapports incestueux avec Marcel. Suzon se fera inspecteur durant la journée d'enquêtes jusqu'à ce que son secret soit dévoilé au grand jour.
- Catherine : fille cadette de la victime, insolente et paresseuse, fille chérie d'un papa qu'elle considère comme l'homme idéal. Elle possède des idées révolutionnaires sur la condition de la femme. Obsédée par ses lectures policières, Catherine mettra en scène le pseudo-meurtre de son père, lui permettant ainsi de découvrir le vrai visage des femmes de sa maison. Malheureusement, cette aide conduira le père aimé au suicide.
- Pierrette : femme vénale, ancienne danseuse nue. Elle est la sœur du défunt, qu'elle exploitait financièrement, en se rendant clandestinement chez lui pour le faire chanter. La veille du meurtre, elle s'est fait remettre 500 000 francs dont elle reverse une partie à Louise, pour qu'elle taise sa visite. Elle était aussi la maîtresse de Jacques Farnoux, l'amant de Gaby. Elle offre ses charmes à la brave Madame Chanel à qui elle rend souvent visite dans son pavillon.
- Madame Chanel : gouvernante, cuisinière et nourrice de Suzon et Catherine. Elle loge dans le pavillon de chasse où elle héberge clandestinement Pierrette, avec qui elle entretient une relation homosexuelle, quand elle vient rendre secrètement visite à son frère. Elle apparaît comme jalouse des rencontres et des relations de Pierrette et de son frère.
- Louise : femme de chambre, dévouée à Madame, qui travaille à son service depuis deux mois. Elle est la maîtresse de Monsieur depuis cinq ans, et partage avec Pierrette les faveurs de tous les notables du pays. Femme étrange, Louise aime secrètement sa patronne, Gaby, à qui elle voue une dévotion ambiguë.
- Augustine : belle-sœur de la victime et sœur de Gaby. Elle apparaît telle une vieille fille aigrie, gourmande, hypocondriaque, langue de vipère, et vierge dont le rêve est de devenir la maîtresse de son beau-frère. Elle noie son chagrin dans les mesquineries et dans la lecture de romans à l'eau de rose. Elle tente de se transformer en femme fatale au milieu du film pour ressembler à sa sœur. Elle ne s'est jamais remise de la mort de son père et tente de tuer sa mère lorsque celle-ci lui apprend que c'est elle qui l'a tué.
- Marcel : la victime. C'est un homme que l'on pourrait prendre en pitié. En effet, ruiné par l'amant de sa femme et bafoué par toutes les autres, il met en scène, avec l'aide de sa fille cadette, une pseudo-mort afin que les langues se délient et que la vérité et les secrets, de chacune d'entre elles, éclatent au grand jour. Il se suicide devant les yeux de sa fille cadette, écœuré par ce qu'il a entendu dans la journée.
Fiche technique
- Titre : Huit femmes
- Réalisation : François Ozon
- Scénario : François Ozon, Marina de Van, d'après la pièce de théâtre éponyme de Robert Thomas
- Dialogues : François Ozon
- Décors : Arnaud de Moléron
- Costumes : Pascaline Chavanne
- Photographie: Jeanne Lapoirie
- Montage : Laurence Bawedin
- Musique : Krishna Levy
- Production : Stéphane Célérier (producteur associé), Olivier Delbosc, Marc Missonnier
- Sociétés de production : BIM, Canal+, Centre National de la Cinématographie (CNC), Fidélité Productions, France 2 Cinéma, Gimages 5, Local Films et Mars Films
- Langue : français
- Format : Couleurs - 35 mm - 1,85:1 - Son Dolby numérique et DTS
- Genre : Comédie policière, comédie musicale
- Durée : 111 minutes
- Tout public
- Tournage : du 9 avril au 9 juin 2001
- Dates de sortie : France : 6 février 2002 ; Belgique : 13 février 2002 ; Canada : 27 septembre 2002
Distribution
- Catherine Deneuve : Gaby
- Fanny Ardant : Pierrette
- Danielle Darrieux : Mamy
- Isabelle Huppert : Augustine
- Emmanuelle Béart : Louise
- Virginie Ledoyen : Suzon
- Ludivine Sagnier : Catherine
- Firmine Richard : Madame Chanel
- Dominique Lamure : Marcel
Chansons du film
(par ordre d'interprétation)
- Papa, t'es plus dans l'coup – Ludivine Sagnier (version originale chantée par Sheila)
- Message personnel – Isabelle Huppert (version originale par Françoise Hardy, musique de Michel Berger)
- À quoi sert de vivre libre – Fanny Ardant (version originale par Nicoletta)
- Mon amour, mon ami – Virginie Ledoyen (version originale par Marie Laforêt)
- Pour ne pas vivre seul – Firmine Richard (version originale par Dalida)
- À pile ou face – Emmanuelle Béart (version originale par Corynne Charby)
- Toi jamais – Catherine Deneuve (version originale par Sylvie Vartan)
- Il n'y a pas d'amour heureux – Danielle Darrieux (version originale par Georges Brassens, poème de Louis Aragon)
Distinctions
Récompenses
- Festival de Berlin 2002 : Ours d'argent « pour une contribution artistique exceptionnelle » décerné à l'ensemble de la distribution féminine
Nominations
- Césars 2003 :
- César du meilleur film
- César du meilleur réalisateur : François Ozon
- César du meilleur scénario original ou adaptation : François Ozon
- César de la meilleure actrice : Fanny Ardant et Isabelle Huppert
- César de la meilleure actrice dans un second rôle : Danielle Darrieux
- César du meilleur espoir féminin : Ludivine Sagnier
- César de la meilleure musique écrite pour un film : Krishna Levy
- César du meilleur décor : Arnaud de Moleron
- César de la meilleure photographie : Jeanne Lapoirie
- César du meilleur son : Pierre Gamet, Benoît Hillebrant et Jean-Pierre Laforce
- César des meilleurs costumes : Pascaline Chavanne
Liens externes
- Huit femmes sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
- Huit femmes sur AlloCiné
Notes et références
Catégories :- Film français
- Film musical des années 2000
- Film sorti en 2002
- Film réalisé par François Ozon
- Adaptation d'une pièce de théâtre au cinéma
- Film à huis clos
- Homosexualité au cinéma en France
- Film choral
- Comédie (film)
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