- Horlogerie Ungerer
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L'entreprise strasbourgeoise d'horlogerie Ungerer a été fondée en 1858 par Albert et Auguste Théodore Ungerer, successeurs de Charles Schwilgué, fils de Jean-Baptiste. L'entreprise a subsisté sous divers noms jusqu'en 1989.
Sommaire
Généalogie Ungerer
Les deux frères Ungerer ont chacun eu un fils ayant poursuivi l'entreprise. Jules Ungerer était le fils d'Albert, tandis qu'Alfred Ungerer était le fils d'Auguste Théodore. Alfred Ungerer a eu ensuite deux fils, Charles et Théodore Ungerer, ce dernier étant le père du dessinateur Tomi Ungerer.
Raison sociale de l'entreprise
La raison sociale de l'entreprise a varié en fonction des époques.
- Ungerer frères : Albert et Théodore Ungerer
- J. et A. Ungerer : Jules et Alfred Ungerer
- Strasbourgeoise d'horlogerie
Activité de l'entreprise
L'activité principale a été celle de l'horlogerie d'édifice, mais pendant une grande partie de la première moitié du 20e siècle, elle s'est aussi occupée de réparations automobiles.
Historique de l'entreprise
Dans les années 1860, deux employés de l'entreprise, les frères Gugumus, ont fondé leur propre entreprise d'horlogerie qui fabriqua des modèles d'horloges presque identiques aux modèles Ungerer. Dans les années 1880, l'entreprise a acquis les restes de l'entreprise d'Urbain Adam.
Brevets Ungerer
L'entreprise Ungerer a déposé un certain nombre de brevets.
Horloges d'édifice Ungerer
De très nombreuses horloges d'édifice Ungerer ont été installées. Une liste complète de ces horloges est disponible chez l'entreprise Bodet (successeurs d'Ungerer) à Vendenheim. Certaines de ces horloges sont exposées, par exemple :
- Auxelles-Bas (1860) (horloge de l'église, restaurée par Gérard Guilbaud)
- Brumath (ca. 1925) (horloge du temple protestant, restaurée par un groupe de bénévoles)
- Clairegoutte (1866) (horloge de l'église, restaurée par Gérard Guilbaud)
- Diemeringen (1873) (horloge exposée en mairie)
- Ernolsheim-Bruche (1860) (horloge exposée en mairie, sans le rouage des heures, faute de place, restaurée par l'entreprise Heimlich)
- Flexbourg (1863) (horloge exposée en mairie)
- Fougerolles (horloge exposée au musée de la cerise)
- Giromagny (horloge de la mairie, restaurée par Gérard Guilbaud et exposée en mairie)
- Goersdorf (1867) (horloge exposée en mairie)
- Grosmagny (ca. 1868) (horloge de l'église, restaurée par Gérard Guilbaud)
- Kintzheim (1890) (horloge exposée en mairie)
- Lampertheim (1877) (horloge exposée en mairie)
- Mundolsheim (1884) (horloge exposée en mairie, restaurée par l'entreprise Bodet, exposée dans son armoire, non motorisée)
- Preuschdorf (1879) (horloge exposée en mairie)
Carillons Ungerer
Certaines horloges sont équipées de carillons, notamment :
- Reims (cathédrale)
Restauration
Un nombre toujours croissant d'horloges Ungerer font l'objet de restaurations. Les principales entreprises restauratrices sont :
- Ets Bodet, Vendenheim
- Atelier Faullimmel, Weitbruch
- Ets Heimlich, Strasbourg
- Ets André Voegelé, Strasbourg
- Sonorest, Colmar
Certaines horloges sont restaurées par des particuliers.
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