Hollies

The Hollies sont un groupe de rock britannique et de beat, né dans les années 1960 et toujours en activité. Graham Nash, membre fondateur, deviendra l’un des chanteurs du supergroupe américain Crosby, Stills & Nash (and Young).

En termes de nombre de titres dans les charts, les Hollies se classent juste derrière les Rolling Stones, soit à la troisième position en tant que plus gros vendeur de disques britanniques des années 1960, loin derrière les Beatles.

Sommaire 1 Carrière 1.1 Origine 1.2 Début de carrière 1.3 La confirmation 1.4 L’évolution 1.5 La poursuite 2 Discographie 3 Lien externe

Carrière

Origine

À Salford dans le Lancashire, Graham Nash et Allan Clarke, amis d'enfance, jouent dans les pubs, à la manière des Everly Brothers. Un manager de Manchester remarque leur talent et les engage. Rapidement, ce manager leur conseille de devenir un « band » comme la plupart des groupes qui se montent à l'époque. En 1962, plusieurs groupes de Manchester vont fournir la partie rythmique aux futurs Hollies : Eric Haydock pour la basse et Bobby Elliott à la batterie, puis Tony Hicks à la guitare soliste. Début 1963, le nom de Hollies est définitivement adopté. La même année, le groupe signe avec un label détaché d'EMI, ce qui leur permettra d'enregistrer aux prestigieux studios EMI (futurs studios Abbey Road).

Début de carrière

Dès le lancement de leur carrière professionnelle, les Hollies enchaînent succès sur succès : Searchin', Just One Look, Here I Go Again. Leurs chansons se classent toutes dans les hit-parades et surtout de manière ascendante. À la fin de l’année, leur album Stay with the Hollies est numéro 2 des charts anglais. Le groupe va continuer sur cette voie avec un son particulier : une guitare au son clair et limpide, des harmonies vocales haut perchées et une partie rythmique très rapide.

L’album suivant, In the Hollies Style confirme leur production léchée. Bien qu’une nouvelle fois, les singles de l’album atteignent des sommets, l’album n’entre pas dans les charts. En 1965, le groupe se remet en question : il doit se démarquer pour continuer à avoir du succès. Le groupe arrête progressivement les reprises et enregistre des compositions personnelles : Yes I Will, I'm Alive (numéro 1 au Royaume-Uni), I Can't Let Go, Bus Stop, Stop Stop Stop… Toutes se classent dans le haut des charts anglais et américains où le groupe connaît un franc succès. Les compositions des Hollies sont pour la plupart de Nash, Clarke et Hicks, mais, pour des questions de place sur les disques Parlophone, elles sont créditées à un certain L. Ransford.

La confirmation

Entre 1965 et 1966, les albums Hollies, Would You Believe? et For Certain Because... permettent au groupe de se maintenir dans les sommets des hits avec une qualité de composition, d’interprétation et de production croissante. Les albums du groupes se classeront d’ailleurs tous dans les 20 plus hautes places des charts anglais et américains. Ils enchaînent alors les tournées mondiales (l’Europe du Nord leur voue un véritable culte), les apparitions télé aux États-Unis où le groupe, cultivant son image de gentlemen (voir la pochette de In the Hollies Style), est très apprécié. Le groupe prend alors le train en marche de la British Invasion et doit céder ses master tapes à une société américaine qui commercialise leurs albums sous d’autres pochettes, avec d’autres tracks-lists. Ainsi l’album Stop, Stop, Stop ne sortira qu'en Amérique du Nord et restera très longtemps dans le Billboard.

Au terme de l'année 1966, les Hollies ne sont plus les mêmes : un nouveau bassiste, des compositions personnelles et très étudiées leur permettent de rester en haut des charts. De même, leur image évolue pour être celle d'un groupe sérieux et reconnu. En effet, des groupes comme les Swinging Blue Jeans, Herman's Hermits ou The Searchers, qui vont se cantonner aux reprises de standards américains, vont tomber dans un progressif oubli à partir de 1966 ; le Mersey Sound, ou comme en France les Yé-Yé, passe de mode. Au final, The Hollies est l'un des rares groupes à pouvoir flirter avec le succès du Big Four (The Beatles, The Rolling Stones, The Kinks et plus tard The Who).

L’évolution

1967 est psychédélique, et encore une fois les Hollies vont s’adapter : l’album Evolution se classe en 13^e position des charts. Chaque chanson est très « produite » et sonne très « british ». Loin des canons du Flower Power tout en explorant de nouvelles sonorités, l'album rassure une certaine Angleterre qui y voit de sages hippies. Mais le son correspond de moins en moins à ses aspirations, Graham Nash quitte les Hollies durant décembre 1968, suivi par Allan Clarke en 1971.

La poursuite

Toujours en activité, le groupe continuera de sortir des albums en phase avec son temps. Allan Clarke ré-intègrera parfois le groupe durant les années 1970. Le groupe aura alors un succès très important dans les hits-parades américains et anglais avec la chanson He's Ain't Heavy, He's My Brother.

Leur dernier album date de 2006.

Discographie

• 1964 : Stay with the Hollies
• 1964 : In the Hollies Style
• 1965 : Hollies
• 1966 : Would You Believe?
• 1966 : For Certain Because...
• 1967 : Evolution
• 1967 : Butterfly
• 1969 : Hollies Sing Dylan
• 1969 : Hollies Sing Hollies
• 1970 : Confessions of the Mind
• 1971 : Distant Light
• 1972 : Romany
• 1974 : Hollies
• 1975 : Hollies Live
• 1975 : Another Night
• 1976 : Write On
• 1976 : Russian Roulette
• 1977 : Hollies Live Hits
• 1978 : A Crazy Steal
• 1979 : Five Three One - Double Seven O Four
• 1980 : Buddy Holly
• 1983 : What Goes Around...
• 1984 : Pay You Back with Interest
• 1997 : Archive Alive!
• 2006 : Staying Power

Lien externe

• (en) Site officiel du groupe

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