- Alexandre Odoievski
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Alexandre Odoïevski
Pour l’article homonyme, voir Vladimir Odoïevski.Le prince Alexandre Ivanovitch Odoïevski (en russe : Алекса́ндр Ива́нович Одоевский), né le 8 décembre 1802 (26 novembre du calendrier julien) à Saint-Pétersbourg, mort le 27 août 1839 (15 août) au fort Lazarevski, était un officier et poète russe.
Sommaire
Biographie
Il nait dans une famille issue des princes Riourik, plus précisément une branche des ducs Novossilski, issus des princes de Tchernigov, où il reçoit une éducation soignée, notamment en littérature. Il est le fils du prince Ivan Sergueïevitch (1769-1839), militaire de carrière, qui finit avec le grade de major-général, et de sa première épouse (et cousine germaine) la princesse Praskovia Aleksandrovna Odoïevska[1], son cousin germain Vladimir Odoïevski devenu orphelin sera élevé avec lui. En 1821, il entre au régiment Konnogvardeïski (régiment des Gardes à cheval). Alors militaire, il devient ami de Kondrati Ryleïev, Alexandre Bestoujev et Alexandre Griboïedov, il suit ces derniers dans le complot décembriste durant l'hiver 1824-1825 et participe à l'insurrection de la Place du Sénat le 14 décembre 1825. À la suite de celle-ci, il est emprisonné à la forteresse Pierre et Paul. Condamné à quinze ans de bagne en Sibérie, il passe la première année à Tchita, puis près du lac Baïkal, en 1833 il est transféré dans une colonie près d'Irkoutsk, puis dans la province de Tobolsk. Il écrit durant cette période différents poèmes dont Dimanche (1826) et Rêve d'un poète (1828), Trizna où il justifie son décembrisme, ainsi que d'autres dédiés à la mémoire de Venevitinovo, Griboïedova, dans Elegy (1829), il relate sa réflexion sur le sens et la désignation de leur lutte, évaluant la bataille dans la perspective avenir[2].
En 1837, l'Empereur réduisit sa peine et ordonna son intégration au régiment Dragounski en place dans le Caucase à Nijni Novgorod où il rencontra Mikhaïl Lermontov et Nikolaï Ogarev. Il décéde deux ans après sa libération de la malaria, l'endroit de sa sépulture est perdu. Lermontov lui dédia un poème À la mémoire de A.(Памяти А. И. О. : «Я знал его: мы странствовали с ним...» / «Je le savais: nous promener avec lui ...»).
Œuvres
Dix-sept des ses poèmes furent édités en recueil pour la première fois en 1862 à Leipzig[3], ce n'est qu'en 1883 que ses poèmes commencèrent a être édités à Saint-Pétersbourg, suivit d'une nouvelle édition en 1893 avec l'ajout de deux articles critiques.
Notes
Traductions
- Katia Granoff, Anthologie de la poésie russe, Gallimard, 1961-1993, p.139-141
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