Histoire de l'usbco

Création du club (1898)

Sous l'impulsion de jeunes sportifs, l'Union sportive boulonnaise voit le jour en décembre 1898 et s'oriente rapidement vers la pratique exclusive du football. A la Création du Club les premiers matchs se joueront place de Capécure,le public découvre ce nouveau jeu importé d'Angleterre et très vite se passionne pour les Rouge et Noir qui comptent plusieurs internationaux et qui devient un des clubs phares de la région. Jusqu'en 1901 les matchs se dérouleront place de Capécure avant que l'équipe ne déménage au Moulin Wibert sur un terrain ou souffle bien souvent un vent violent.

Le premier président est Mr Stevens

Les premiers internationaux

C'est en 1907 que le premier boulonnais, Georges Bon est appelé en équipe de France, il sera suivi par Paul Matthaux. Le gardien Maurice Tilliette sera appelé à son tour en équipe de France. Par la suite boulogne connaîtra d'autres internationaux tels que : Lozinguez, Alexis Mony, Pierre Mony, Léon Dubois, Jean Faure, Louis Bloquel, André Leduc.

Premiers résultats

• Champion maritime en 1904, 1905, 1906, 1909 et 1922
• Boulogne enlève également le championnat du Nord en 1926 devant le R.C. Roubaix.
• En Coupe de France, Boulogne atteint les quarts de finale en 1929 et les huitièmes en 1925, 1928 et 1931

Représentant de la division d'Honneur de la Ligue du Nord (champion en 1926), l'USB profite du passage au statut professionnel de trois clubs nordistes pour sauver sa tête en DH en 1932

Le professionnalisme (1935-1939)

Le club passe au professionnalisme en 1935 sous l'impulsion du président Marcel Lacroix. En 4 ans, sa meilleure place sera la septiéme.

L'USB se contente de prendre part au championnat de D2 jusqu'à la guerre sans y faire de merveilles.

Lors de la saison 1938/1939, Harry Newell inscrit 39 buts.

Lucien Leduc (1937-1939) démarre sa carrière professionnelle au club à 18 ans.

La demi-finale de Coupe de France (1937)

En Coupe de France, en revanche, Boulogne dispute les 1/2 finales en 1937 après avoir écarté 3 clubs de D1 , entre autres, le FC Mulhouse, le RC Roubaix et le RC Paris tenant du trophée.

En quart de finale l'USB affronte l'une des meilleures équipe de l'Hexagone : le RC Paris tenant du titre, les boulonnais créent l'exploit en gagnant 1 à 0

Le 4 avril 1937 Boulogne affronte le FC Sochaux en demi-finale à Paris devant 30 000 spectateurs dont 4000 boulonnais, les Rouge et Noir tiendront le nul jusqu'à la mi-temps avant de s'écrouler : 6-0 face aux redoutables internationaux du FC Sochaux

La guerre et ses conséquences (1939-1959)

Le championnat est interrompu et Boulogne subit près de 500 bombardements durant la guerre détruisant totalement les installations sportives du club.

Boulogne repart alors en Division Maritime pour 2 saisons avant d'accéder à la PH en terminant 2^e lors de la saison 1946/1947.

En 1948 l’USB termine 3^e sur 16 et accède à la DH mais en 1951 l’USB termine 12^e sur 13 et redescend en PH. En 1952 l’USB termine 1^er sur 14 de son championnat de PH et accède ainsi de nouveau à la DH. De 1952 à 1959 l’USB reste 7 ans en DH sans faits marquants en championnat et en coupe de France.

En 1957 Boulogne intègre son nouveau stade, le Stade de la Libération.

Le retour au professionnalisme (1959-1979)

Après une candidature en 1957 Boulogne se voit accorder le statut professionnel en 1959

Pierre Wattez deviens Président de l'USB en 1959.

Saison 1964/1965, la place de 5^e donne accès aux barrages. Au dernier match qui décide de l'accession en D1, Nimes joue chez lui et remporte la victoire par 2 à 1, Boulogne restera donc en seconde division

Au départ de la saison 1969/1970 l'Union Sportive Boulonnaise (USB) devient l'Union Sportive du Grand Boulogne (USGB)^[1]. Cette mutation, qui s'appuie sur les socios, permet au club d'éviter le retour en amateurs comme c'est le cas au Lille OSC et au RC Lens^[2].

Histoire récente

Après 28 ans d'errements dans les divisions inférieures (D3, D4, et même DH), Boulogne réaccède à la Ligue 2, le 11 mai 2007, à l'issue d'un match victorieux face au SC Toulon.

Notes et références

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