- Guillaume Caillet
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Jacques Bonhomme
Jacques Bonhomme[1] est le nom attribué par Jean Froissart à Guillaume Caillet ou Callet. On trouve aussi Guillaume Carle, Karle ou Cale.
En réalité, derrière l'expression « Jacques Bonhomme » les sources de l'époque désignent l'ensemble des révoltés de la Grande Jacquerie. Elle vient de l'ancien français « jacques », qui désigne les paysans, par synecdoque, du fait du port d'une veste courte du même nom, la « jacque ». La chronique de Jean de Venette précise que ce sobriquet de “Jacques Bonhomme” fut attribué par les nobles aux paysans, pour les tourner en ridicule.
Sommaire
Biographie
Guillaume est vraisemblablement né dans le village de Mello dans le Beauvaisis. Son nom est attesté par les lettres de rémissions produites par l'autorité royale à l'issue de la révolte. Les chroniques et cartulaires de l'époque le décrivent comme un homme d'un certain charisme, « un homme bien sachant et bien parlant, de belle figure et forme ».
En mai 1358, les paysans révoltés, les Jacques, le prirent pour chef et le nommèrent « roi » ou « capitaine souverain du plat pays » ; il refusa tout d'abord le commandement mais, menacé de mort, s'inclina. Il était accompagné d'un membre de l'ordre des Hospitaliers et d'un certain Jacques Bernier de Montataire.
Il essaya en vain d'établir un front commun avec les Parisiens regroupés derrière Étienne Marcel. Attiré dans le camp nobiliaire par ruse, il fut capturé par Charles le Mauvais, qui le fit mourir en le couronnant d'un trépied de fer rougi au feu[2]. D'autres sources avancent qu'il fut par la suite décapité.
Sources
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- François de Belleforest, Histoire des neuf rois qui ont eu le nom de Charles .
Notes et références
- ↑ Histoire de la Jacquerie d'après des documents inédits de Siméon Luce (1859)
- ↑ Jacques d'Avout, Le meurtre d'Étienne Marcel, 31 juillet 1358, 1960, p. 210
Bibliographie
- Pierre Bonnassie, Les Cinquante mots clefs de l'histoire médiévale, Privat, Toulouse, 1981.
- Jules Flammermont, « La Jacquerie en Beauvaisis », dans Revue historique, Presses universitaires de France, Paris, t. 9, 1879.
- Émile Morel, La jacquerie dans le Beauvaisis, principalement aux environs de Compiègne, dans "Cabinet historique de l'Artois et de la Picardie", 1891.
Voir aussi
Catégories : Moyen Âge | Naissance dans l'Oise
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