- Groupe d'intervention nationaliste
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Groupe d'intervention nationaliste
GIN, Groupe d'intervention nationaleIdéologie nationalisme Objectifs gauche, immigrés, etc. Statut inactif Fondation Date de formation 1972 Pays d'origine France Actions Victimes (morts, blessés) Plusieurs blessés Zone d'opération Paris Période d'activité 1972-1980 Organisation Chefs principaux Daniel Moschini Membres Au moins une trentaine Branche politique Ordre nouveau Groupe relié Guérilleros du Christ-Roi modifier Le Groupe d’intervention nationaliste ou Groupe d'intervention nationale était un groupement clandestin fort d'une trentaine de membres. Lui ont été attribuées plusieurs actions violentes commises entre 1974 et 1980 à Paris et dans la région de Marseille. Il aurait été composé d'éléments issus du service d'ordre de l'ex-mouvement Ordre nouveau[1], dissous en 1973. Le GIN aurait participé à l'opération « nettoyage de printemps » avec la participation du Service d'action civique et des services de police[2].
Actions
- 17 juillet 1980 : cocktails molotov contre l'ambassade d'Afghanistan à Paris[3].
- Janvier 1980 : attaque et enlèvement au musée Grévin de la statue de Georges Marchais[4].
- Novembre 1975 : les écrans de deux cinémas et les spectateurs sont aspergés de peinture alors que l'arbre de guernica de Fernando Arrabal était diffusé[5].
- 8 octobre 1975 : saccage de l'agence Fotolib[6].
- 2 juin 1975 : mitraillage et attentat à l'explosif du Comité pour la solidarité avec l'Espagne à Paris[7].
- 15 juin 1975 : attentat contre l'éditeur Ebro à Paris[8].
- 29 avril 1975 : engins incendiaires contre un bus en direction du Portugal[9].
- 6 mars 1975 : attentat contre locaux du journal Libération.
- 19 janvier 1975 : actions contre un comité de soutien à un insoumis.
- 15 janvier 1975 : incendie des locaux du journal Révolution à Paris, après cela ils attaquent une personne et redémarrent un autre petit incendie[10].
- 15 janvier 1975 : attaque de deux réunions, l'une du comité de soutien à Bernard Rémy, l'autre du comité antimilitariste, plusieurs blessés dont la mère de Bernard Rémy[11].
- 20 mars 1974 : saccage des locaux des organisations étudiantes de la faculté Saint-Charles, du journal libération et de l'UNEF à Marseille[12].
Notes et références
- Jean-Yves Camus, René Monza, Les droites nationales et radicales en France: répertoire critique, 1992, p. 54.
- Serge Dumont, Les brigades noires: l'extrême-droite en France et en Belgique francophone, 1983, p. 134.
- Journal officiel du 8 octobre 1980
- Paris mystérieux et insolite, Dominique Lesbros, 2005, 396 p.
- Ligue française de l'enseignement et de l'éducation permanente, Union française des œuvres laïques d'éducation par l'image et le son La Revue du cinéma, 1976, p. 8.
- Nouvelobs du lundi 13 octobre 1975
- http://www.start.umd.edu/gtd/search/IncidentSummary.aspx?gtdid=197506050002
- http://www.start.umd.edu/gtd/search/IncidentSummary.aspx?gtdid=197506150001
- https://bdt.frstrategie.org/fiche_acte_terroriste.php?nrbc=0&highlight=Groupe%20d%20intervention%20nationaliste&id=39
- Intercontinental press , 1975, p. 404.
- Bernard Rémy, L'homme des casernes: change-lutte, collectifs de soutien, 1975, p. 268.
- Journal officiel mardi 2 avril 1974
Catégories :- Années de plomb
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