- Grand maître
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Le titre honorifique de grand maître peut-être employé dans plusieurs contextes :
- Grand maître est le titre traditionnel généralement attribué au dirigeant d’un ordre ou d’une confrérie. Il a été attribué pour la première fois, en 1267, par un bref du pape Clément IV au supérieur de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Hugues de Revel[1] (voir : Grands maîtres de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem) ;
- l’ordre souverain de Malte, association caritative et dont le supérieur porte le titre de « grand maître » (voir : Grands maîtres de l'ordre de Malte),
- décorations organisées à la façon des anciens ordres de chevalerie et ayant un « grand maître » à leur tête :
- la Légion d’honneur (voir : Liste des grands maîtres de la Légion d'honneur).
- l’ordre de Grimaldi (principauté de Monaco) dont le « grand maître » est le prince souverain.
- l’ordre de Saint-Charles (principauté de Monaco) dont le « grand maître » est le prince souverain.
- Autres exemples d'ordres à qui l'on prête le titre de « grand maître » mais qui ne l'on pas utilisé à proprement parler :
- Dans l’ordre du Temple, l'expression de « grand maître » n’est, en fait, apparue que tardivement, fin du XIIIe siècle, début du XIVe siècle, dans des chartes tardives et dans les actes du procès des Templiers. Ce grade ne semble pas avoir été utilisé par les Templiers eux-mêmes [2]. Pour désigner le chef suprême de l’ordre, il convient donc de dire simplement le maître de l’ordre et non grand maître,
- l’ordre Teutonique a d'abord été un groupe de chevaliers germaniques au sein de l'ordre des chevaliers Hospitaliers. Les dirigeants de ce groupe ne portent pas, à proprement parler, le titre de « grand maître ». (voir : Liste des grands maîtres de l'ordre Teutonique),
- l’ordre de la Rose-Croix, qui, du point de vue des historiens, n’a jamais existé en tant qu’entité unifiée, mais plusieurs fraternités différentes ont utilisé cette appellation,
- L’appellation de grand maître est aussi utilisée dans d'autres types d'organisation :
- la Franc-maçonnerie pour désigner le premier responsable d’une obédience. Exemple : le grand maître du Grand Orient de France (GOF), le grand maître de la Grande Loge nationale française (GLNF), le grand maître de la Grande Loge Traditionnelle et Moderne de France (GLTMF), etc.
- le grand maître de France est, sous l’Ancien Régime et la Restauration, un grand officier de la couronne et le chef de la maison du roi,
- Louis de Fontanes fut nommé en 1808 grand maître de l’Université : il fonda les lycées ; son successeur porte aujourd’hui le titre de ministre de l’Éducation nationale (voir : Ministre français de l'Éducation nationale) ;
- L’appellation de grand maître est encore utilisée comme titre distinctif :
- aux échecs (resp. aux dames), grand maître international (ou GMI) est le plus haut titre décerné par la Fédération internationale des échecs (resp. la Fédération mondiale du jeu de dames) .
- Dans les arts martiaux, l'expression grand maître désigne l'enseignant responsable d'une lignée ou d'un style.
- On parle aussi de grand maître dans la Faluche (coiffe étudiante de France)
- Exemples de confréries pouvant avoir un « grand maître » à leur tête :
- Confrérie des Maîstres Goustiers de Joinville-Le-Pont,
- Commanderie du Gouste-Chèvre de France,
- Confrérie des Chocolatiers de France.
- Fiction :
- pour les membres les plus éminents de l'ordre Jedi
- Les grands maitres dans la série Stargate SG-1
- Un grand maître est aussi une personne ayant atteint la plus haute division de Starcraft II, c'est-à-dire les 200 meilleurs joueurs de sa zone.
Références
- Bertrand Galimard Flavigny, Histoire de l'ordre de Malte, 2006, Perrin, p. 50
- XIIIe siècle, 1990, Hachette, page 160 Georges Bordonove, La Vie quotidienne des Templiers au
Catégories :- Grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem
- Ordre du Temple
- Légion d'honneur
- Grand maître est le titre traditionnel généralement attribué au dirigeant d’un ordre ou d’une confrérie. Il a été attribué pour la première fois, en 1267, par un bref du pape Clément IV au supérieur de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Hugues de Revel[1] (voir : Grands maîtres de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem) ;
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