- Goro nickel
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Vale Inco Nouvelle-Calédonie
Vale Inco Nouvelle-Calédonie (du nom de son actionnaire principal Vale Inco, anciennement Goro Nickel) est une entreprise d'extraction de minerai et de production de nickel et cobalt, située dans le sud de la Nouvelle-Calédonie et dont l'actionnaire majoritaire à hauteur de 69%, Inco est aussi le partenaire technologique.
Cette entreprise a été créée afin d'exploiter le gisement du plateau de Goro. Pour cela une mine à ciel ouvert sera creusée, un complexe de production de nickel et un port dans la baie de Prony construits.
Le démarrage progressif du complexe minier et industriel, actuellement en construction, débutera en 2009, avec une production à pleine capacité prévue en 2013.
Ce projet très important à l'échelle du territoire (2 500 emplois directs ou indirects, soit 5% de la population active, et l'équivalent de 10 à 12% du produit intérieur brut annuel du territoire[1]) a subi de nombreux avatars, prévue à l'origine en 2004, l'ouverture a été repoussée en raison de nombreux problèmes politiques, environnementaux et économiques. Ainsi, la construction du site a nécessité la destruction de sept hectares de forêts primaires sans accords gouvernementaux ni avec les tribus locales et le site se situe au bord du lagon sud, exposé aux éventuels cyclones.
L'usine hydrométallurgique permettra de traiter de la "terre rouge" (ou latérite) comprenant des taux de nickel inférieurs à seulement 2% grâce à un procédé récent de lixiviation par acide sulfurique à 60 bars de pression. Ce procédé de traitement chimique de la latérite génère des effluents contenant notamment du cadmium, du chrome VI et du nickel, ainsi que des résidus solides, en particulier du sulfate de calcium (gypse). La société Vale Inco a prévu de rejeter les effluents directement dans le lagon calédonien au moyen d'un émissaire. Ce dernier point a été l'objet d'une vive opposition de la part des associations environnementales et d'une partie des riverains confrontés à une pollution du milieu naturel dont les conséquences réelles sur la santé et l'environnement restent incertaines dans la mesure où le procédé hydrométallurgique n'a encore jamais été industrialisé dans des conditions similaires.
Face à la fronde, Vale Inco s'est engagée à respecter les normes de rejet en vigueur au niveau international et à mesurer régulièrement les taux de substances toxiques ou dangereuses à proximité des ses installations de rejets (notamment, le tuyau de diffusion des effluents). Vale Inco a par ailleurs programmé une réhabilitation complète des sites miniers, avec l'utilisation d’espèces locales endémiques.
Premier accident écologique:L’activité en Nouvelle-Calédonie de l’usine de nickel du brésilien Vale-Inco, en phase de tests, est momentanément suspendue après une pollution à l’acide qui a notamment touché une zone proche d’un site du récif corallien, inscrit au patrimoine de l’humanité de l’Unesco.Le 1er avril 2009, un incident technique a provoqué le déversement d’au moins 2.500 litres d’acide sulfurique concentrée à 98% dans un cours d’eau. La province sud avait ensuite donné quatre jours à l’industriel pour réaliser ces travaux, gage de sécurité, mais ce délai n’a pas été respecté.Source de RFO.fr.
Références
Liens externes
- Site officiel de Vale Inco Nouvelle-Calédonie
- GaroNickel : site d'information sur les risques de Goro Nickel
- Réponse détaillée de l'association de défense environnementale CoDef Sud sur les principaux arguments mis en avant par la société Vale Inco
- Portail de la Nouvelle-Calédonie
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