- Globalstar première génération
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Globalstar
Logo de Globalstar, IncDates clés Précédente société "Globalstar LP" crée le 24 mars 1991, transformée en "Globalstar, LLC" en 2003 puis intégrée dans "Globalstar, Inc" au printemps 2006. Action NASDAQ : GSAT Siège social Milpitas, California
États-UnisDirection James (Jay) Monroe III Chairman of the Board, Chief Executive Officer Activité(s) télécommunications, espace Produit(s) téléphonie et transfert de données par satellite Société mère Thermo Capital Partners LLC Filiale(s) SPOT LLC Site Web http://globalstar.com modifier 
Globalstar est un opérateur gérant un réseau mondial de communication par satellites concurrent du système Iridium.
Sommaire
Globalstar première génération
Né en 1994 dans le but de fournir des services de télécommunications à couverture mondiale via une constellation de 48 satellites en orbite terrestre basse à 1414 kilomètres, Globalstar est dédié à la téléphonie et les transferts de données à bas débit[1].
Les satellites sont réalisés en série par Space Systems/Loral (USA) avec une forte participation de l'industrie spatiale européenne, dont aerospatiale/Satellite, Selenia Spazio en Italie, devenue maintenant Thales Alenia Space.
Représentant un investissement d'environ 4 milliards de dollars, Globalstar offre des services de transmission vocale pour les téléphones satellites fixes et les téléphones satellite mobiles, ainsi que des services de transmission de données. Les prestations sont proposées à 120 pays et couvrent les principales routes maritimes du globe.
Le réseau
Le réseau Globalstar est un réseau mondial et régional. Il couvre la plus grande partie du territoire mondial grâce à sa constellation de 40 satellites en orbite basse.
Globalstar fonctionne régionalement avec différentes stations terriennes, indépendantes ou non, situées partout dans le monde. Une station terrienne située en France offre une excellente couverture en Europe Occidentale, du Nord, dans l’océan Atlantique et en Méditerranée.
Le réseau Globalstar offre également à ses utilisateurs des possibilités de Roaming avec les standards GSM et CDMA (réseau cellulaire Nord-américain).
Le nombre de terminaux téléphonique en service est estimé à plus de 250 000 en 2006. Les principaux clients sont professionnels, dans les secteurs du pétrole et du gaz, de la pêche professionnelle, de la construction lourde mais comptent aussi des secouristes, des militaires des plaisanciers et des trafiquants.
Tarification
La tarification Globalstar est l’une des plus compétitive du marché satellitaire.
Elle est fonction de l’origine et de la destination de l’appel, structurées en différentes zones. Les appels passant par la station terrienne française permettent des tarifs d’émission compétitifs. Dans cette zone, la réception d’appels est gratuite. Globalstar propose différents plans tarifaires, à la minute ou des forfaits, permettant à chaque utilisateur de contrôler ses coûts comme il l’entend.
Les tarifs d’équipement en Globalstar sont également très compétitifs.
Les services Voix
Globalstar propose une excellente qualité de communication en téléphonie, certainement la meilleure du marché. Le service de phonie traditionnelle s’accompagne d’une panoplie de services complémentaires comme la mise en attente, la téléconférence ou les SMS (uniquement entre Systèmes Globalstar de la même zone). La compatibilité de certains terminaux Globalstar avec les réseaux GSM et CDMA offre un avantage complémentaire à ce service.
Les services Données
Le réseau Globalstar propose également des services de transmission de données à 9600 Kbps. La transmission de données peut s’effectuer en mode Paquets : à destination du mobile, depuis le mobile ou en mode dormant. La transmission de données peut également être réalisée en mode asynchrone à destination ou depuis le mobile. Pour transmettre des données, l’utilisateur doit utiliser un kit/câble Data, vendu en option, pour relier son PC/PDA avec son terminal. Tous les terminaux Globalstar ne peuvent pas réaliser de la transmission de données.
La fiabilité
La constellation des satellites Globalstar permet à chaque terminal de capter deux à trois satellites au même moment, ce qui augmente la qualité de la communication et évite les ruptures d’appels ou les pertes de signal.
Pour renforcer encore sa fiabilité, Globalstar lance en 2006 huit nouveaux satellites.
Facilité d'utilisation
Le réseau Globalstar a été conçu pour être très facile d’utilisation. Les terminaux satisfont également à cet impératif. Pour exemple, la sélection du mode de communication s’effectue automatiquement.
Description et fonctionnement du système Globastar
Les satellites Globalstar ont leur orbite située à 1.414 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre, et prennent moins de deux heures pour accomplir une rotation complète. Les terminaux se présentent sous forme de téléphones cellulaires relativement identiques aux GSM, si ce n’est une antenne beaucoup plus importante rendue nécessaire pour « accrocher » le satellite.
Le réseau Globalstar fonctionne de la façon suivante : le téléphone entre en communication avec un satellite de Globalstar, lequel renvoie le signal vers la passerelle la plus proche et établit une liaison avec le système téléphonique local. Cette opération prend environ 10 millisecondes, et la communication est très claire, sans délai de transmission perceptible.
Globalstar utilise la technologie de l'accès multiple par répartition de code (AMRC) qui assure une netteté vocale et une protection de transmission accrues tout en limitant le blocage des signaux provoqué par les édifices, le relief et d'autres particularités naturelles. La constellation satellitaire de Globalstar se trouvant en orbite basse terrestre (LEO) assure des communications vocales sans délai perceptible de transmission, ce qui permet des conversations naturelles exemptes de pauses et de silences importuns.
Globalstar seconde génération
La constellation de seconde génération de satellites Globalstar sera déployée à partir du troisième trimestre 2009.
Ces 50 satellites Globastar seconde génération (dits GB 2) seront mis sur une orbite circulaire inclinée à 52 degrés, à une altitude de 920 km.
Ils seront lancés par grappe de six par huit fusées Soyouz à partir du nouveau pas de tir de Kourou en Guyane française, en 2010-2011.
La fabrication des satellites a été attribuée à Alcatel Alenia Space[2], devenue Thales Alenia Space (TAS), dans le Centre spatial de Cannes Mandelieu.
Ces satellites de seconde génération sont plus gros: 700kg au lieu de 440 kg et ont une durée de vie prévisionnelle de 15 ans au lieu de 7,5 ans.
La vitesse de transmission des données passe de 9,6 kb/s à 1 Mb/s dans le sens descendant et 256 kb/s dans le sens montant.
Le projet représente 620 m€ pour les satellites, soit 13 m€ pièce et 40 m€ pour le déploiement.
En 2009, Golbalstar compte 315 000 abonnés dont 26% sont des organismes gouvernementaux.
Ce programme subit des premières vicissitudes dues à la crise financière de 2007-2009, obligeant la Coface à intervenir garantissant un prêt bancaire de 574 M$ permettant de terminer la constellation[3]. Finalement, en juillet 2009, Globalstar, Inc obtient le financement complet de sa constellation permettant la signature d’un avenant au contrat initial précisant notamment les nouvelles conditions de production et le calendrier de livraison des satellites pour permettre un démarrage des lancements de la constellation dès 2010[4] [5].
Notes et références
- ↑ Yoann Lelievre (INSA Rennes), « Globalstar », Groupe Régional de Recherche en Micro-ondes (G2RM), août 2007, en ligne sur www.hyper-rf.com
- ↑ « Globalstar-2, contrat initial obtenu par AAS », 10 octobre 2006, dans eurespace.online.fr
- ↑ Christian Lardier, « Globalstar cofacé », dans Air&Cosmos, N° 2166, 3 avril 2009
- ↑ « Thales Alenia Space se félicite de l’annonce faite par Globalstar concernant le financement de la constellation Globalstar Seconde Génération », Communiqué de presse TAS, Cannes, 6 Juillet 2009, en ligne sur www.thalesgroup.com
- ↑ Jean-Pierre Largillet, « Globalstar 2 boucle son financement : Thales Alenia Space applaudit à Cannes », dans WebTimeMedias , 8 juillet 2009, en ligne sur www.webtimemedias.com
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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