- Global reporting initiative
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Global Reporting Initiative
Pour les articles homonymes, voir GRI.Le Global Reporting Initiative (GRI) a été établi vers la fin 1997 avec comme mission de développer les directives applicables mondialement ainsi que de rendre compte des performances économiques, environnementales, et sociales, initialement pour des sociétés et par la suite pour n'importe quelle organisation gouvernementale, ou non gouvernementale. Rassemblée par la coalition pour les économies environnementalement responsables (CERES) en association avec le programme d'environnement des Nations Unies (PNUE), le GRI incorpore la participation active des sociétés, des O.N.G., des organismes de comptabilité, des associations d'hommes d'affaires, et d'autres parties prenantes du monde entier. La version GRI actuellement en vigueur est qualifiée de G3.
Sommaire
Composition / Structure du GRI
Le GRI comporte trois catégories d'acteurs :
- Les parties prenantes organisationnelles (voir la théorie des parties prenantes ou stakeholders) : Tout type d'acteurs (ONG, Syndicats, entreprises, ...) dont l'objectif est de définir la stratégie et l'évolution des normes et des critères, et contribuent au financement sous forme de cotisations.
- Le conseil des parties prenantes qui regroupe 60 membres, désignés par les parties prenantes organisationnelles et qui ont pour fonction de donner les grandes directives, orientations stratégiques et de débattre de toutes les questions auxquelles peuvent être confrontées les organisations. Ils sont aussi conseillers du comité de conseil technique.
- Le comité de conseil technique : une quinzaine de spécialistes des questions sociales, sociétales ou environnementales, qui a pour mission de faire une veille sur l'évolution des normes internationales.
Les principes de reporting
Il existe quatre catégories de grands principes :
- Processus de rédaction des rapports : transparence, dialogue avec parties prenantes, auditabilité
- Périmètre du rapport: exhaustivité, précision du contexte
- Garantie de fiabilité des données
- Accès libre au rapport
Indicateurs de reporting
Le Global Reporting Initiative propose un référentiel d'indicateurs qui permet de mesurer l'avancement des programmes de développement durable des entreprises. Il reste encore à démontrer sur un plan empirique que cette liste d'indicateurs couvre bien l'ensemble des problématiques fondamentales. Ce référentiel comporte 79 indicateurs, qui se répartissent de la manière suivante :
par importance :
- 49 indicateurs de base
- 30 indicateurs dits supplémentaires
par domaine :
- économie : 9 (dont 2 supplémentaires)
- environnement : 30 (dont 13 supplémentaires)
- droits de l'Homme : 9 (dont 3 supplémentaires)
- relations sociales et travail décent : 14 (dont 5 supplémentaires)
- responsabilité vis-à-vis des produits : 9 (dont 5 supplémentaires)
- société : 8 (dont 2 supplémentaires)
Liste des entreprises françaises membres
En 2008, 24 organisations françaises appliquaient la GRI : Aeroports de Paris, AG2R, Air France KLM, Airbus, BNP Paribas, Carrefour, Desjardins, EDF, Essilor International , France Telecom , Gaz de France, Imerys, La SNET, LaFarge, L'Oréal, Neuf Cegetel, Office National des Forêts, Orange , PSA Peugeot Citroën, Rhodia, Sanofi-Aventis Group, Technip, Veolia, Vivendi. Selon le référentiel dans sa version G3, aucune organisation n'arrive encore au niveau d'application classé A qui implique la publication des 49 indicateurs de base. Seules Peugeot et Lafarge déclarent la mention +, signifiant un audit de leurs informations.
Source : www.reportinginitiative.org
Il paraît extrêmement surprenant qu'à ce jour (juin 2009) aucune PME française n'applique encore le référentiel GRI dans le cadre d'un reporting externe.
Voir aussi
- "Réaliser une cartographie stratégique à partir des indicateurs GRI", Indicateurs et tableaux de bord, Trébucq S., Edition AFNOR, MAJ13, VII- 40-22, 2009, pp. 1-22.
Lien externe
Catégories : Économie | Pilotage du développement durable
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