- Gardon doré
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Gardon (poisson)
Pour les articles homonymes, voir Gardon.GardonClassification classique Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Super-classe Osteichthyes Classe Actinopterygii Sous-classe Neopterygii Infra-classe Teleostei Super-ordre Ostariophysi Ordre Cypriniformes Super-famille Cyprinoidea Famille Cyprinidae Genre Rutilus Nom binominal Rutilus rutilus
(Linnaeus, 1758)Statut de conservation IUCN :
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sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : Le gardon est un petit poisson qui vit dans les eaux douces en Europe et en Asie occidentale. Il est très commun et sa chair est très appréciée.
- Origine du nom : incertaine.
- Nom scientifique : Rutilus rutilus. Classe Ostéichthyens, ordre Cypriniformes, famille Cyprinidés.
- Description : il a une nageoire caudale allongée aux écailles argentées.
- Habitat : souvent dans des zones de courants ou de remous, il apprécie les fonds de 2 à 3 m et les herbiers.
- Mode de vie : poisson grégaire qui vit en groupe parfois important, les plus gros se tenant un peu à l'écart. Son activité est plutôt diurne[1].
- Alimentation : petits mollusques, larves d'insectes, vers, de la mousse et des algues, des insectes en surface.
- Reproduction : d'avril à juin-juillet, dans une eau à au moins 12°C, la femelle pond entre 150 000 et 200 000 œufs sur le substrat. Le gardon a une croissance lente sur 2 à 3 ans.
Le gardon est un cordé, ostéichthyen, téléostéen. C'est donc un vertébré, épineurien, avec une chorde (même si elle a disparu chez l'animal adulte on la voit lors du développement embryonnaire), qui présente une fente pharyngite en relation avec la cavité buccale, il a des vertèbres, un crâne osseux ou cartilagineux et un épiderme pluristratifié. Le gardon est un bon exemple de l'adaptation des cordés à la vie aquatique (forte poussée d'Archimède, teneur en O2 faible, aliment flottant)
Sommaire
Fonction de relation
Protection
Le gardon possède un épiderme pluristratifié de 100 μm mais non kératinisé, formé de cellules jointives. L'épiderme ne présente pas de glandes mais des cellules glandulaires qui vont sécréter un mucus qui va protéger les écailles. Les écailles sont de nature osseuse, indépendantes et constituent un exosquelette, les écailles sont une ossification dermique.
Sensibilité
Le gardon présente une tête avec des yeux, des narines buccales en cul de sac qui ne s'ouvrent pas sur la cavité buccale Les poissons possèdent aussi une ligne latérale parcourant l'animal qui est une ligne d'écailles possédant un trou en communication avec le système nerveux et qui va détecter les variations de longueurs d'onde basse dues aux mouvements de l'eau ; ce sont des mecanorécepteurs.
Locomotion
Le poisson a une forme hydrodynamique, il est quatre fois plus long que large. On remarque deux types de nageoires :
- nombre impair qui regroupe les nageoires dorsales et les nageoires caudales ;
- nombre pair et qui sont réparties de part et d'autre de la symétrie de l'animal et qui regroupent les nageoires pelviennes à l'arrière et les nageoires pectorales à l'avant.
Les nageoires à nombre impair sont pour la stabilité et celles à nombre pair sont pour l'orientation Le poisson s'est adapté à la locomotion dans les trois dimensions de l'espace
Fonction de nutrition
Appareil respiratoire
Le gardon possède 4 paires de branchies, accolées et qui ont des poils qui vont empêcher le passage de grosses particules. Les branchies sont en fait un empilement de branchies en forme de V. On a aussi des lamelles branchiales qui sont des surfaces d'échanges pour l'oxygène et cette surface d'échange est liée à la rapidité du poisson
Appareil circulatoire
Le cœur se situe à côté des branchies, ce qui va éjecter le sang dans les capillaires branchiaux avec une certaine pression. Le système de circulation est simple : le sang désoxygéné passe une fois dans le cœur.
Noms vernaculaires
- En France, le gardon porte en français régional les noms vernaculaires de rousse en Champagne, Franche-Comté et Lorraine, et de roche dans le nord du pays.
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
Notes et références
- Référence FishBase : (en) ( (fr))
- Référence ITIS : Rutilus rutilus (Linnaeus, 1758) (fr) ( (en))
- Référence IUCN : espèce Rutilus rutilus (Linnaeus, 1758) (en)
- Référence DORIS : espèce Rutilus rutilus (fr)
- Référence Catalogue of Life : Rutilus rutilus (Linnaeus, 1758) (en)
- Référence Fonds documentaire ARKive : Rutilus rutilus (en)
- Référence Aquabase : Rutilus rutilus (fr)
- Référence Fauna Europaea : Rutilus rutilus (en)
- Référence NCBI : Rutilus rutilus (en)
- Référence Animal Diversity Web : Rutilus rutilus (en)
- ↑ HAMMER C. ; TEMMING A. ; SCHUBERT H.-J. ; Diurnal variations in swimming activity of Rutilus rutilus (Cyprinidae) in a group under tank conditions, Univ. Hamburg, Inst. Hydrobiologie Fischereiwissenschaft, in « Internationale Revue der gesamten Hydrobiologie » ISSN 0020-9309 CODEN IGHYAZ, 1994, vol. 79, no3, pp. 385-396 (1 p.1/4) (en) Editeur : Akademie-Verlag, Berlin, ALLEMAGNE ref INIST-CNRS
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