- Fusako Shigenobu
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Fusako Shigenobu (japonais : 重信 房子, Shigenobu Fusako), (née le 28 septembre 1945 à Tōkyō - ) était le chef du groupe armé Armée rouge japonaise (Japanese Red Army). Elle a été arrêtée par la police japonaise en l'an 2000 après être retournée secrètement au Japon, sous un nom d'emprunt.
Sommaire
Biographie
Fusako Shigenobu a travaillé à temps-partiel à la Kikkoman Corporation et a suivi des cours du soir à l'université Meiji après le lycée.
Elle faisait partie des activistes arrêtés à la suite au détournement d'avion de la compagnie japonaise JAL en mars 1970, la police ayant alors procédé à une vague d'arrestations dans les groupuscules communistes. À sa sortie de prison, elle décide de quitter le pays.
Elle a quitté le Japon en 1971 pour voyager en Europe où elle a pris contact avec des membres du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Début février elle établit au Liban ce qui sera appelé plus tard l'Armée rouge japonaise.
Suite à l'attaque de l'ambassade de France aux Pays-Bas à La Haye en 1974, Shigenobu est placée sur la liste internationale des personnes recherchées du Département métropolitain de police du Japon.
Lors de cette attaque, trois membres de l'Armée rouge ont pris 11 otages et ont forcé le gouvernement français à relâcher un de leurs membres. Son but était d'établir des bases partout dans le monde pour démarrer une révolution au Japon et dans le monde
Fusako Shigenobu est aussi connue sous le nom d'emprunt « Okudaira », qu'elle choisit après un faux mariage avec Takeshi Okudaira, un autre membre de l'Armée rouge qui mourut dans une attaque à Tel Aviv.
Fusako Shigenobu a été arrêtée à Osaka le 8 novembre 2000 près du Takatsuki Kyoto Hotel où elle logeait. Cette arrestation a été une surprise après plus de 25 années de fuite. Elle vivait à Osaka depuis juillet 2000 sous son faux nom[1],[2].
Durant son procès Shigenobu a affirmé qu'elle avait dispersé l'Armée Rouge Japonaise et qu'elle continuait son combat au travers de moyens légaux.
Shigenobu, inculpée pour enlèvements et tentative de meurtre, a été condamnée, le 23 février 2006, à 20 ans de prison pour la prise d'otages contre l'ambassade de France à La Haye en 1974. Le ministère public du tribunal de Tokyo avait requis l'emprisonnement à vie[3],[4].
Shigenobu a une fille, Mei Shigenobu, dont le père est un membre de Front populaire de libération de la Palestine. En mai 2001, Fusako Shigenobu a publié Ringo-no Ki-no Shita-de Anata-wo Umo-to Kimeta (« J'ai décidé de te donner la vie sous un pommier ») comme un message destiné à sa fille.
Liens externes
- La fille de Fusako Shigenobu invitée d'une école publique japonaise By DPA originally published in Ha'aretz Daily
- Mainstream News On JRA Leader's Arrest In Osaka
Notes et références
- (fr)Histoire : Le Japon prêt pour son examen de conscience ?, Editions Ilyfunet, Claude Leblanc.
- (en)« Japanese Red Army leader arrested », BBC News,08.11.00.
- (fr)"Fondatrice de l'Armée rouge japonaise condamnée à 20 ans", 7sur7, 28.02.06
- (en)"Japanese Red Army founder jailed", BBC News, 23.02.06
Bibliographie
Les ouvrages ci-dessous peuvent être lus pour approfondir le sujet.
- Michaël Prazan, Les fanatiques, histoire de l’armée rouge japonaise, éd. Seuil, 2002
Catégories :- Personnalité féminine japonaise
- Personne condamnée pour activités terroristes
- Naissance en 1945
- Terrorisme au Japon
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