- Frédéric de Courcy
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Frédéric de Courcy, né à Paris le 16 août 1796 et mort à Paris le 6 mai 1862, est un homme de lettres français.
Fils d’Augustin Charlot de Courcy et d’Adélaïde Vallet, son véritable nom est Frédéric Charlot de Courcy et il ne s’apparente donc pas à la famille normande des Courcy[1].
Au côté de Martainville, Carmouche, Armand d’Artois, Dusaulchoy de Bergemont et Monperlier, il participe à la goguette des Soupers de Momus, fondée par Pierre-Joseph Charrin en 1813.
En 1827, il est signalé comme sous-chef du bureau du personnel de l’administration des Postes (sous les ordres de Tenant de Latour).
Il est l’auteur de nombreux vaudevilles, souvent en collaboration, dont :
- 1817 : L'Heureuse Moisson, ou le Spéculateur en défaut, vaudeville en 1 acte mêlée de couplets de Jean-Toussaint Merle, Carmouche et Frédéric de Courcy, Théâtre de la Porte-Saint-Martin, septembre
- 1820 : La Cloyère d'huitres, ou les Deux Briquebec, comédie vaudeville en 1 acte de Carmouche, Frédéric de Courcy et Jean-Toussaint Merle, Théâtre de la Porte-Saint-Martin, 25 janvier
- 1820 : La Petite Corisandre, vaudeville en 1 acte de Dupin, Frédéric de Courcy et Carmouche, Théâtre de la Porte-Saint-Martin, 11 octobre
- 1822 : Le Coq de village, tableau vaudeville de Charles-Simon Favart avec des changements de Carmouche et Frédéric de Courcy, Théâtre de la Porte-Saint-Martin, 16 juillet
- 1822 : La Réconciliation ou la Veille de la Saint-Louis, tableau-vaudeville en 1 acte de Carmouche, Frédéric de Courcy et Ferdinand Laloue, Théâtre de la Porte-Saint-Martin, 23 août
- 1823 : Les Deux Aveugles
- 1824 : Ourika ou l'Orpheline africaine, drame en 1 acte et en prose de Frédéric de Courcy et Jean-Toussaint Merle, musique Charles-Guillaume Alexandre, Théâtre de la Porte-Saint-Martin, 3 avril
- 1825 : In vino veritas, comédie vaudeville en 1 acte de Saint-Ange Martin, Frédéric de Courcy et Carmouche, Théâtre de la Porte-Saint-Martin, 24 avril
- 1832 : Le Courrier de la malle, où l’on note l’une des premières apparitions du fameux Joseph Prudhomme, dont le rôle est joué par son propre créateur Henry Monnier
- 1835 : Les Infortunes de Jovial, huissier chansonnier, voyage en 3 actes et 6 tableaux mêlé de chants, de danses et de prises de corps, d'Emmanuel Théaulon et Frédéric de Courcy, Théâtre des Folies-Dramatiques, 22 octobre
- 1836 : Les Chansons de Desaugiers de Frédéric de Courcy et Emmanuel Théaulon, Théâtre du Palais Royal
- 1837 : Crouton, chef d'école, ou le Peintre véritablement artiste, tableau en 1 acte mêlé de couplets, Emmanuel Théaulon, Gabriel de Lurieu, Frédéric de Courcy, Théâtre des Variétés, 11 avril
- 1851 : Le Vol à la roulade
- Le Voyage à Vienne, etc.
À sa mort, il vivait, sans être marié, avec Adélaïde Alexandrine Verteuil, qui lui a donné deux fils : Alexandre Frédéric, illustrateur connu, et Charles Henry.
Sources
- Dictionnaire de biographie française.
- Notice sur le site Généanet
- Archives nationales, collection Henri Bachimont, dossier de Courcy (AB/XIX/712).
Note
- Comme le pensait à tort l’article que lui a consacré le Dictionnaire de biographie française.
Catégories :- Écrivain français du XIXe siècle
- Dramaturge français du XIXe siècle
- Poète français
- Chansonnier
- Goguette
- Naissance en 1796
- Décès en 1862
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