- Frédéric Encel
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Frédéric Encel, né à Paris le 4 mars 1969, est un essayiste et géopolitologue français. Il est professeur de relations internationales à l’ESG Management School, habilité à diriger des recherches (HDR), et enseigne comme maître de conférences les Questions internationales en master à Sciences-Po Paris. Directeur de séminaire à l'Institut français de géopolitique, il est également intervenant à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).
Sommaire
Biographie
Diplômé de Sciences-Po et docteur en géopolitique de l’université de Vincennes à Saint-Denis, premier Prix au Concours national Résistance et Déportation (1987), Frédéric Encel est consultant en géopolitique pour des entreprises publiques et privées œuvrant à l’exportation.
Il est l'auteur d'une thèse de doctorat qui porte le titre suivant : Géopolitique de Jérusalem. Représentations, stratégies et perspectives autour d’une cité sanctifiée, sous la direction d’Yves Lacoste, soutenue à l'Université de Paris 8-Saint-Denis en 1997.
Formé par Yves Lacoste au Centre de recherche et d'analyse en géopolitique (CRAG, devenu ensuite Institut français de géopolitique), il est spécialiste du conflit israélo-palestinien. Ses travaux et publications portent sur les questions stratégiques, les relations internationales (Moyen-Orient en particulier), la défense de la laïcité et l’égalité des femmes. En 1998, il écrit Géopolitique de Jérusalem, sujet de sa thèse de doctorat. L'année suivante, il rédige Le Moyen-Orient entre guerre et paix. Une géopolitique du Golan. En 2000, il publie L’art de la guerre par l’exemple. Stratèges et batailles. Suite aux événements du 11 septembre 2001, il rédige Géopolitique de l’apocalypse. La démocratie à l’épreuve de l’islamisme en 2002. En collaboration avec Olivier Guez, l'année suivante, il publie La Grande Alliance. De la Tchétchénie à l’Irak : un nouvel ordre mondial. En 2004, il écrit avec François Thual Géopolitique d’Israël. Dictionnaire pour sortir des fantasmes. Son avant-dernier essai en date, Comprendre le Proche-Orient. Une nécessité pour la République, coécrit avec Eric Keslassy, traitait de la menace potentielle d'une « mauvaise importation du conflit proche-oriental en France pour la cohésion nationale ». Dans son livre, Encel prônait une présentation du conflit israélo-palestinien qui irait « au-delà des mythes et des fantasmes ». En octobre 2006, il publie Géopolitique du sionisme aux éditions Armand Colin, puis signe en mars 2008 le tout premier atlas d'Israël publié en français, intitulé Atlas géopolitique d'Israël, chez Autrement.
En 2009, il publie un livre de géopolitique générale intitulé Horizons géopolitiques, au Seuil (la 2e édition paraît dans la collection points-poche en 2011 sous le titre Comprendre la géopolitique). Il a également soutenu son habilitation à diriger des recherches (HDR) à l'Institut français de géopolitique à l'université de Vincennes à Saint-Denis, et intégré le think tank néoconservateur du Cercle de l'Oratoire qui publiait la revue Le Meilleur des Mondes, à laquelle il participait activement. Il collabore aussi aux revues Hérodote et Politique internationale. Durant l'été 2011, il a assuré la Chronique internationale quotidienne sur France Inter.
Frédéric Encel a été nommé au grade de Chevalier dans l'Ordre national du Mérite (JO 17/5/2009).
Controverses
Les thématiques étudiées et les actualités commentées, son exposition médiatique particulière du fait de sa présence dans les grands médias, font que Frédéric Encel est régulièrement attaqué par des militants ou sympathisants tant pro-israéliens que pro-palestiniens. Le dernier livre de Pascal Boniface cristallise ces accusations. Il y est dénoncé les contre-vérités de certains intellectuels médiatiques au rang desquels figure Encel[1]. Boniface y reprend des critiques déjà émises en 2003 et 2007[2] qui portent d’une part sur son « manque d’objectivité » et d’autre part sur la mise en avant de « titres universitaires inventés ». Encel a toujours réfuté les accusations de partialité ou d’usurpation de titres. Il avait répondu à ces accusations dans son livre Géopolitique de l'Apocalypse[3].
Bibliographie
- Comprendre la géopolitique, Seuil, 2011.
- Atlas géopolitique d'Israël. Aspects d'une démocratie en guerre, Autrement, 2008.
- Géopolitique du sionisme, Armand Colin, 2006. (nouvelle éd. revue et augmentée, 2009).
- Comprendre le Proche-Orient. Une nécessité pour la République (codirigé avec Eric Keslassy), Bréal, 2005.
- Géopolitique d’Israël. Dictionnaire pour sortir des fantasmes (avec François Thual), Seuil, 2004. (nouvelle éd. en poche Points-Seuil, 2011).
- La Grande alliance. De la Tchétchénie à l’Irak, un nouvel ordre mondial (avec Olivier Guez), Flammarion, 2003.
- Géopolitique de l’Apocalypse. La démocratie à l’épreuve de l’islamisme, Flammarion, 2002.
- L’Art de la guerre par l’exemple, Flammarion, 2000.
- Le Moyen-Orient entre guerre et paix. Une Géopolitique du Golan, Flammarion, 1999.
- Géopolitique de Jérusalem, Flammarion, 1998 (nouvelle éd. revue et augmentée, 2008).
(Plusieurs de ces ouvrages ont été traduits en espagnol, italien et roumain)
Notes et références
- Pascal Boniface, Les intellectuels faussaires, Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, 2011, p. 151-163
- Denis Sieffert, « Un expert », Politis, 22 novembre 2007. Consulté le 6 juin 2011
- Frédéric Encel, Géopolitique de l'Apocalypse : La démocratie à l'épreuve de l'islamisme, Champs Flammarion, p. 205-208
Lien externe
Catégories :- Enseignant de l'université Paris VIII
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