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François Rivière (homme d'affaires)
Pour les articles homonymes, voir François Rivière (homonymie).François Rivière François RivièreNaissance 15 janvier 1964
Chambéry, FranceNationalité Française Profession(s) chef d'entreprise, chargé de mission ministériel Autres activités ancien président du Viaduc de Millau, ancien président du groupe Epolia Formation Diplômes d’études universitaires générales (DEUG) de droit et d’études supérieures commerciales, administratives et financières (Descaf – École supérieure de commerce de Toulouse),Certificat de la Chambre de commerce de Londres (Grande Bretagne) Famille marié à Odile Coupé, 4 enfants François Rivière, né le 15 janvier 1964 à Chambéry (France), est un chef d'entreprise
Sommaire
Vie professionnelle
C’est en 1987 que François Rivière créa sa première entreprise, la Société Européenne de Réalisation et Exploitation de Parking (SEREP). La SEREP propose aux collectivités locales de financer, construire et exploiter des parcs de stationnement publics dans le cadre de délégation de service public sous la forme de concession ou de prestation de services.
Afin de permettre un développement national, François Rivière initie le rapprochement avec Fabricom, filiale du groupe Tractebel (devenu depuis Suez), en 1994. La société compte alors 10.000 places en gestion.
La société opère un grand bond en avant en 1998 en rachetant le numéro 3 français du stationnement, Scetauparc. Fort de ses 42.000 places réparties dans toute la France, la société déménage son siège social de Toulouse à Paris.
En 2001, le groupe Suez, propriétaire de Fabricom, décide de vendre au groupe Vinci ses filiales gestionnaires de stationnement dont notamment GTM Parcs. La SEREP ne fait pas partie du périmètre de cette opération. François Rivière décide alors de monter un LBO à l’aide de la Caisse des Dépôts et crée ainsi Epolis, le numéro 2 français du stationnement avec 60.000 places en gestion.
La croissance de l’entreprise continue sur un rythme soutenu. Fin 2003, la société prend une envergure européenne en rachetant le numéro 2 belge, Cityparking et le numéro 3 norvégien, Centerpark. François Rivière vient de transformer Epolis en un des 5 plus grands opérateurs de parkings en Europe avec 105.000 places.
En 2004, François Rivière rencontre Jean-François Roverato, Président du groupe Eiffage, numéro 3 français de la construction. Jean-François Roverato propose alors à François Rivière de racheter Epolis et de lui confier la direction d’Eiffage Parking, issue de la fusion d’Epolis et de la filiale parking du groupe Eiffage soit 125.000 places. Jean-François Roverato confiera également à François Rivière la présidence du Viaduc de Millau en 2006.
Fin 2006, le groupe Eiffage rachète à l’Etat la société d’autoroute APRR et cherche alors à vendre sa filiale Parking. François Rivière propose alors au fonds britannique Charterhouse de racheter Eiffage Parking, dans une nouvelle opération de LBO, pour une valeur d'environ 350 millions d'euros [1]. Il crée ainsi le groupe Epolia, comptant plus de 150.000 places en gestion.
Charterhouse revend Epolia en 2008 à l'opérateur néerlandais de parcs de stationnement Q-Park [2] pour environ 700 millions d'euros. Le fonds britannique, les banques et les employés actionnaires se partagent alors la plus-value réalisée.
En parallèle de ses activités, François Rivière a développé une expertise et connaissance en matière de politique de la ville, notamment au travers de sa fondation d’entreprise Le temps des Villes[3] soutenue par Eiffage et Epolia.
Il crée par ailleurs, une fois vendue Epolia à Q-Park, la société Arteus, dont l'activité porte sur le "conseil pour les affaires et autres conseils de gestion" [4]
Vie publique
En 2007, en tant que Président de la Fondation d’entreprise le temps des villes, il se voit confier par Christine Boutin, alors ministre du logement et de la ville, une mission de préfiguration de la politique de la ville en cœur de ville. Cette mission aboutit en 2008 à la rédaction du « Pacte des villes pour vivre tous ensemble » proposant 12 mesures pour « une ville accessible, habitable, attractive ».
Christine Boutin demande à François Rivière de mettre en œuvre la douzième mesure : organiser un Concours National des Villes et remettre aux villes méritantes un « Label Pôle d’excellence de cœur de ville ». Il lance ainsi en juin 2008, sous la forme d’une association à but non lucratif, le Concours national des villes auprès des 300 villes de plus de 20 000 habitants et des 150 communautés d’agglomération, de communes et urbaines de France. 121 villes et communautés se sont portées candidates. Le jury, après analyse des dossiers, a remis le 16 décembre 2008 au siège de la Caisse des Dépôts les labels aux 72 villes et communautés labellisées pour la qualité de leur projet de politique de la ville.
En février 2009, Christine Boutin lui confie une mission interministérielle, en accord avec Alain Marleix, secrétaire d’État à l’intérieur et aux collectivités territoriales, consistant à analyser les stratégies de logement des collectivités territoriales et à organiser en juin 2009, une rencontre nationale pour échanger sur les bonnes pratiques et les obstacles à la création de logements en France.
Candidat divers droite à l'élection municipale partielle de Perpignan en 2009, il recueille au premier tour 7,8 % des suffrages exprimés[1].
Œuvres
- Le Pacte des Villes pour vivre tous ensemble, la Documentation française, 2008
Notes et références
- ↑ Résultats des élections à Perpignan sur le site de la mairie.
Liens externes
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