- Francisco Macías Nguema
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Masie Nguema Biyogo
Ñegue NdongMandats Vice-président du gouvernement autonome de Guinée-Équatoriale 1er janvier 1964 – 12 octobre 1968 Président Francisco Franco Gouverneur Pedro Latorre Alcubierre
Víctor Suances Díaz del RíoPrésident du gouvernement Bonifacio Ondó Edu Prédécesseur Poste créé Successeur Poste aboli 1er président de la République de
Guinée-Équatoriale12 octobre 1968 – 3 août 1979 Élection 12 octobre 1968 Réélection 14 juillet 1972 (président à vie) Premier ministre Lui-même Prédécesseur Poste créé Successeur Teodoro Obiang Nguema Mbasogo Biographie Nom de naissance Francisco Macías Nguema Date de naissance 1er janvier 1924 Lieu de naissance Nsegayong (Guinée espagnole) Date de décès 29 septembre 1979 (à 55 ans) Nationalité équato-guinéenne Parti politique Parti unique national des travailleurs (PUNT) Conjoint 1) Clara Angué Osá
2) Mónica Bindang AyongEnfants Deuxième lit :
Nsue Masie Nguema BindangReligion Athéisme
Présidents de la République de
Guinée-Équatorialemodifier Francisco Macías Nguema est un homme politique équato-guinéen, né à Nsegayong le 1er janvier 1924 (Rio Muni) et mort à Malabo le 29 septembre 1979.
Sommaire
Nom
- 1924-1972 : Francisco Macías Nguema
- 1972-1975 : Francisco Macías Nguema Biyogo
- 1975-1976 : Macías Nguema Biyogo Ñegue Ndong
- 1976-1979 : Masié Nguema Biyogo Ñegue Ndong
Vie politique
Avant d'être élu en 1964 à la vice-presidence du gouvernement autonome de Guinée-Équatoriale, après avoir été plusieurs années fonctionnaire des autorités coloniales espagnoles, Francisco Macías Nguema était un grand propriétaire de l'ethnie Fang[1] . Il devient président de la République en octobre 1968 après l'indépendance du pays. L'échec d'une tentative de coup d'État de son ministre des affaires étrangères Atanasio Ndong Miyone marqua le début de la dérive autoritaire du régime. Peu après son accession au pouvoir, son rival malheureux à l'élection présidentielle et ancien président du gouvernement autonome (Bonifacio Ondó Edu) fut incarcéré et exécuté. D'autres membres du gouvernement se suicideront ou seront exécutés après leur arrestation et leur incarcération.
En 1972, il se proclame président à vie, Premier ministre, ministre de la Justice et des Finances. Les 11 ans de dictature de Macías Nguema sont souvent comparés à la présidence d'Idi Amin Dada en Ouganda, ou à celle de Bokassa en Centrafrique. La mémoire de cette période de violence et de souffrance pour la majorité du peuple équato-guinéen est encore vive aujourd'hui. Durant sa présidence, un tiers de la population meurt ou choisit l'exil (Cameroun, Gabon, Espagne et France).
Le 3 août 1979, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo[2] (son neveu) avec l'aide d'un groupe de militaires prend le pouvoir[3]. Macias fuit et s'enferme dans un bunker où il détruit les réserves de change du pays (la monnaie de l'époque était l'ekwele-bikwele, indexée sur la peseta espagnole). Le pays subira alors une crise monétaire grave.
Arrêté, le dictateur est jugé de façon expéditive par un tribunal militaire et reconnu coupable de génocide (50 000 morts et 150 000 réfugiés). Il est condamné à mort le 29 septembre et exécuté le jour même par la garde royale marocaine, faute de volontaires parmi des soldats équato-guinéens qui le prenaient pour un quasi-dieu.
Doctrine
Durant sa présidence, il faut noter :
- l'obligation d'appeler le président « Miracle unique de la Guinée-Équatoriale » ;
- l'interdiction de porter des chaussures ;
- le renommage de tous les noms à consonance espagnole ;
- le démantèlement du chemin de fer ;
- la suppression des hôpitaux et des écoles ;
- l'interdiction de la pêche sur l'île pour les habitants ;
- l'installation d'une base secrète de sous-marins russes[1] à Luba (aujourd'hui démantelée) ;
- la quasi fin de la culture du cacao, autrefois considéré comme le meilleur du monde.
- 1978, interdiction de pratiquer la religion catholique[4] .
Une philatélie folle à la poste : + de 1500 timbres-poste émis, alors que le pays était fermé à l'extérieur et replié sur lui-même. Il n'y avait presque pas de courriers qui sortaient du pays. En 1980, le pays revint à des émissions de timbres "raisonnés". Les timbres émis entre 1969 et 1980 ne sont pas pris au sérieux par les philatélistes. On parle de timbres"fantaisistes". En revanche, les timbres émis depuis 1981, et avant 1969, sont beaucoup moins courants et recherchés par les philatélistes.
Notes et références
- (fr)Les portes de l'Afrique sur www.vospiresamis.net. Consulté le 18 septembre 2010.
- (fr)3 août 1979 - Renversement de Francisco Macias Nguema en Guinée équatoriale sur perspective.usherbrooke.ca. Consulté le 18 septembre 2010.
- (fr)MACÍAS NGUEMA FRANCISCO (1924-1979) sur www.universalis.fr. Consulté le 18 septembre 2010.
- (fr)La Guinée équatoriale sur www.tlfq.ulaval.ca. Consulté le 18 septembre 2010.
Catégories :- Personnalité politique équato-guinéenne
- Naissance en 1924
- Décès en 1979
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