Fodé Sylla

Fodé Sylla^[1], (né le 23 janvier 1963 à Thiès au Sénégal) est un ancien président de SOS Racisme (1992 - 1999) et ancien parlementaire européen (1999 - 2004). Il est actuellement membre du Conseil économique et social (depuis 2004) et a été nommé en octobre 2007, par Areva, comme chargé de mission pour le développement économique et social de l'Afrique. Il conduit depuis novembre 2009 une mission auprès du Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer pour « appuyer l’action du ministre et entretenir les contacts avec les ministres africains de l’environnement » d’ici la conférence de l’ONU sur le climat à Copenhague^[2].

Biographie

Il a passé son enfance à Sablé-sur-Sarthe. Il a une licence d'histoire et une maîtrise de science politique. Auteur de nombreux ouvrages dont, Qui a peur de Malcom X et Préférence nationale : un Apartheid à la française.

Proche du Parti socialiste pendant sa période à la tête de SOS Racisme, il est élu, en 1999, député européen sur la liste soutenue par le Parti communiste français, au titre de personnalité issue de la société civile, au grand dam de Jean-Luc Mélenchon, qui déclare "On lui a prêté des convictions; il ne nous les a pas rendues". Puis en mai 2006, il devient membre du Parti radical de gauche^[3]. En décembre 2006, il annonce sa candidature aux législatives de 2007 sous les couleurs du PRG dans la 5^e circonscription de Seine-Saint-Denis^[4]. Candidat dans la 5^e circonscription de Seine Saint Denis aux élections législatives de juin 2007

Chargé de mission pendant deux ans (2005-2007) pour la diversité au sein d'Areva, pour l'insertion des handicapés, des jeunes des quartiers populaire et pour l'égalité salariale homme/femme, il est été promu à de nouvelles fonctions (plus élargies) en octobre 2007. Il intègre le groupe et travaille désormais sur le développement économique et social de l'Afrique. Fode Sylla au sein de la commission diversité de Areva, au côté Philippe Vivien, a lancé la procédure pour l'obtention du « label diversité » auprès des pouvoirs publics le 6 juillet 2009^{[réf. nécessaire]}. En 2010 Fodé Sylla devient vice président Energies Renouvelables, Afrique pour Areva.

Membre du Conseil Économique et Social, il a été nommé rapporteur de l'avis sur L'Emploi des jeunes dans les quartiers populaires adopté par le CES le 9 juillet 2008.

Affaires

- Le nom de Fodé Sylla est évoqué en 1998 lorsqu'éclate l'Affaire de la MNEF. Alors dirigeant de SOS-Racisme, il est salarié par la MUL (filiale de la MNEF) en tant que « chargé du développement vers les jeunes en insertion »^[5]. La justice préférera finalement ne mettre en cause que les personnes morales (dont SOS Racisme) et non pas les bénéficiaires directs de ces salaires fictifs.

- Fodé Sylla a été interpellé début juin 2005 pour une affaire de stupéfiants, puis mis en examen avant d'être rapidement relaxé^[6]. La procédure a été annulée le 25 janvier 2007 en raison d'une écoute irrégulière. Tuyautée par une « source sûre » de la préfecture de police, l’AFP avait diffusé de nombreuses dépêches mensongères^{[réf. nécessaire]}, reprises par un grand nombre de médias, malgré les démentis de la police judiciaire. Le patron de l’AFP a d'ailleurs présenté ses excuses à cet égard^{[réf. nécessaire]} et Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, a diligenté une enquête auprès de la police des polices^[7].

Bibliographie

• La Préférence nationale : un apartheid à la française - 1998
• Qui a peur de Malcolm X ? - 1993

Sources

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