- Figuration Narrative
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Figuration narrative
La figuration narrative est un style pictural et un mouvement artistique apparu au début des années 1960 en France, en opposition à l'abstraction et au Nouveau Réalisme.
La figuration narrative est rattachée généralement à la nouvelle figuration ou au pop art, mais avec moins d'idéologie et plus de traitement de l'anecdote. Il n'a pas été structuré, en particulier, par un manifeste. Parmi ses inspirations (cadrages, montages) on compte la bande dessinée, la photographie, la publicité, le cinéma, en fait, l'ensemble des images du quotidien. Les thèmes des œuvres sont rattachés généralement aux scènes du quotidien et à des revendications sociales ou politiques.
Si le terme apparaît antérieurement, la figuration narrative obtient notamment son acte de naissance à travers l'exposition Mythologies quotidiennes de 1964, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris[1].
Sommaire
Peintres de la figuration narrative
Dans l'ordre chronologique de leurs années de naissance :
- Edgar Naccache (1917-2006)
- Jacques Monory (* 1924)
- Leonardo Cremonini (* 1925)
- Gilles Aillaud (* 1928)
- Henri Cueco (* 1929)
- Juan Genovés (* 1930)[2]
- Bernard Rancillac (* 1931)
- Gérard Schlosser (* 1931)
- Erró (Gudmundur Gudmundsson, * 1932)
- Antonio Segui (* 1934)
- Valerio Adami (* 1935)
- Peter Klasen (* 1935)
- Vladimir Velickovic (* 1935)
- Jan Voss (* 1936)
- Gérard Guyomard (* 1936)
- Charles Pascarel (* 1936)
- Hervé Télémaque (* 1937)
- Eduardo Arroyo (* 1937)
- Antonio Recalcati (* 1938)
- Alain Jacquet (1939-2008)
- Gérard Fromanger (* 1939)
- Frédéric Brandon (* 1943)
- Cybèle Varela (* 1943)
- Christian Babou (1946-2005)[3]
- Ivan Messac (* 1948)[4]
- Christian Bouillé (1948-2005)
- Jacques Thomann(* 1951)[5]
Il existe plusieurs œuvres collectives, dont le Vivre et laisser mourir ou la fin tragique de Marcel Duchamp (1965) par Gilles Aillaud, Antonio Recalcati et Eduardo Arroyo. D'autres, Henri Cueco, Lucien Fleury, Jean-Claude Latil, Michel Parré et Gérard Tisserand, se sont regroupés dans la coopérative de Malassis de 1970 à 1972. L'une des œuvres les plus importantes de ce groupe est Le Grand méchoui ou douze ans d'histoire de France (1972, musée des beaux-arts de Dôle)[6].
La cote
La « figuration narrative » fut redécouverte à partir de 2006 avec la vente d'un tableau, One of Marines de Hervé Télémaque, qui réalisa un record mondial du genre en atteignant le prix de 292 000 euros. Le Comiscape d'Erró a atteint 838 000 euros[7].
Principaux musées francais exposant la figuration narrative
- Musée d'art moderne de la ville de Paris
- Musée des beaux-arts de Dole
- Musée d'art moderne et contemporain de la ville de Nice
- Villa Tamaris Pacha, à La Seyne-sur-Mer
Notes et références
- ↑ Rencontre avec les artistes Rancillac, Klasen, Télémaque, Voss et Monory : « Nous étions des barbares », dans La Figuration narrative au Grand Palais, Beaux-arts éditions, 2008, p 11-16
- ↑ Fiche artiste sur Larousse.fr
- ↑ Site de Christian Babou
- ↑ Messac sur Artzari.fr
- ↑ Site de Jacques Thomann
- ↑ Pradel JL, L'agit-prop de la coopérative de Malassis, Dans La Figuration narrative au Grand Palais, Beaux-arts éditions, 2008 p43-46
- ↑ Lavrador J, La figuration narrative dans le paysage contemporain, dans La Figuration narrative au Grand Palais, Beaux arts éditions, 2008, p 49-53
Bibliographie
- Gérald Gassiot-Talabot, La Figuration narrative, éditions Jacqueline Chambon, 2003
- Jean-Louis Pradel, La Figuration narrative, éditions Hazan Eds, coll. « Histoire de l'art illustre », mars 2008 (ISBN 9782754102896)
Voir aussi
Lien externe
- (fr) Exposition au Grand Palais - Dossier 2008
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