Famille Lovinfosse

Cette page explique l'histoire ou répertorie les différents membres de la famille Lovinfosse.

Lovinfosse est un nom de famille et celui d'un château situé à Lovinfosse.

Dans les actes notariaux liégeois des XVI^e et XVII^e siècles, on retrouve le nom sous différentes graphies : Loüinfosse, Lowinfosse, Lovenfosse, Lovinfosse... il paraît même que le patronyme Lovinefosse était déjà utilisé vers 1350.

Historique du château

Le château de Lovinfosse, près d’Ougrée, porte le nom de l’ancienne famille de Lovinfosse, mentionnée à Ougrée dès 1404. À la fin du XV^e siècle, le château est décrit comme suit : «  cour, avec château, maison, chervaige, viviers, prés, terres, bois, troexhes et appartenances de Lovinfosse », contenant 18 bonniers de terres, 16 bonniers de bois et 6 bonniers de prés, le tout tenu en fief de l’Abbaye du Val-Saint-Lambert.

Gilles de Bernar vend en 1419 le château de Lovinfosse et le rachète en 1422, puis le vend définitivement en 1455 à Alexandre Sandron : « L’an 1455 le 14 novembre, Gille de Biernave transporte^[1] devant la Cour Jurée de l’Abbaie du Val st Lambert, le château [qui] s’appelle Lovinfosse extant en la hauteur d’Ougrée a Alixandre Sandron li ainé échevin de Liege ».

Cette propriété de grande envergure entra avec ses dépendances, en 1500, en propriéré de la famille de Lovinfosse. C’est en cette année que Barthélémy de Résimont, bourgmestre de Liège, le donna en dot à sa fille, Isabelle de Résimont, à l’occasion de son mariage avec Michel Goblet d’Odeur, écuyer, qui s’installa au château et prit, comme toute sa descendance, le nom « de Lovinfosse ». Son fils, Hubert de Lovinfosse, reçut le château en 1557. Il y demeura, mais le posséda en copropriété avec ses frères et sœurs. Le domaine est décrit, en 1569, de la façon suivante : « la court, chestea, maison, vivier, preis, jardin, boix, haies, trixhes, condist de Lovinfosse emprès Ougrée ». (sic B.W. Van Schijndel-1954)

"...L'abbaye du Val Saint-Lambert avait également, dès 1455, des droits sur la ferme "Lovinefosse" qui comprenait un château avec vivier, jardin, etc..." (dans "les rues de Seraing" de Nicolas Pirson et Eugène Dounan, 1952).

Origine du Lignage

La famille de Lovinfosse est issue de la descendance d'un certain Michel Goblet d'Odeur, écuyer originaire de la région de Givet, qui épousa en 1500 Isabelle de Résimont, fille du Bourgmestre de Liège Barthélémy de Résimont(1500-1508). Cette dernière apporta en dot à son époux la terre dite de Lovinfosse située à Ougrée et la maison de la Tour en Hayeneux à Herstal. Les armoiries sont décrites comme de sable à la croix engrelée d'or, au franc quartier portant trois gobelets d'argent (elles figurent encore sur un vitrail de la maison dite "de Lovinfosse" à Herstal ainsi que sur l'autel latéral de l'Eglise Notre Dame de la Licourt). Leur fils aîné, Michel de Lovinfosse épousa en 1522 Barbe Coen de Fexhe, de ce mariage naquit Henri qui choisit de mettre en avant le nom de sa mère fondant la branche des Coen de Lovinfosse^[2].

Ascendance dans les Lignages de Bruxelles

La famille de Lovinfosse est issue des lignages Sweerts et Sleeuws par leur ascendance Guinotte et van Dievoet.

Le Billet de Waasmunster

Pour beaucoup, le nom de la famille de Lovinfosse est attaché à la publication du périodique Le Billet de Waasmunster.

Voir aussi

Articles connexes

• Le Billet de Waasmunster
• Liste des familles belges par ancienneté
• Pierre-Michel de Lovinfosse
• Famille Van Dievoet dit Vandive
• Lignages de Bruxelles

Bibliographie

• Jean-Paul Dardel, Autour de Perpète Urban. Dinant 1790 - Saint-Josse-ten-Noode 1843, pp. 45, 49, 54. (Descendance de Lovinfosse-van Dievoet).

Notes et références

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