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FJM Communications & Publications est un groupe de presse français, créé en 1996 par Franck et Jean-Marc Chemla. À la base éditeur de magazines gratuits dans l'immobilier pour l'un[1] et agent immobilier pour l'autre [2], FJM s'est, dans la première moité des années 1990, intéressée à la publication vidéoludique avant de s'étendre à la presse masculine et loisirs. Le groupe a été dissous fin 2006[3].
Sommaire
Historique
FJM publia dans un premier temps Console News. L'offre magazine de ce secteur sera très vite complétée par Gamers, Player, CubeZone, ou encore Gameplay 128. Le titre emblématique du Pôle vidéoludique reste à ce jour Gameplay RPG, créé par Georges Grouard (alias Jay), ancien directeur des rédactions du groupe et fondateur de Phoenix Publishing. Sa succession a ensuite été assurée par Christophe Brondy (alias Oblivion) et fondateur de la revue Role Playing Game, Benoit Barny et Pierre Gaultier.
Spécialisé dans la culture japonaise, Georges Grouard crée le magazine Otaku. À sa tête se succéderont Iker Bilbao (créateur de Shôjomag notamment) et Romain Dasnoy. Régulièrement, des hors-séries "Hentaï" verront le jour ; des magazines érotiques et pornographiques sur le thème de l'animation japonaise, répondant alors à une demande forte de la part du lectorat.
Le Pôle édite Anima spécialisée dans l'art graphique cinéma et BD, puis sous le direction de Nathanaël Bouton-Drouard (fondateur de Frenetic Arts) et de Frédéric Germane Fantastique Zone (qui deviendra Fantastic Report par la suite), DVD Home, Ciné DVD et Serial. Ce pôle s'est ensuite réduit aux hors-série de DVD Home, s'intitulant Home Cinema Achat, puis Home Cinema Pratique.
De nombreux titres verront le jour : Net Folies, Net Extrême, C'est Enorme, Web Zapping (crée par Eric Bourillot), 100% Micro & Internet et L'Annuaire des Meilleurs Sites. L'ensemble de ce pôle presse Masculine & Informatique (soit 8 magazines) a été géré par Frédéric Germane. En 2006, il fut confié à Samuel Degasne afin d'effectuer une refonte des titres vers un axe davantage sociétal et métropolitain.
Même si la société FJM a été très controversée, que se soit sur le plan de sa politique salariale, que sur des exigences de qualité rédactionnelle inférieure à ses concurrents de l'époque, elle a indéniablement marqué le milieu du jeu vidéo et de l'animation de l'époque. Pour de nombreux passionnés cette société incarnait l'espoir de travailler dans un milieu qui les passionnait, et ce sans forcément devoir présenter le même parcours que ce qui était exigé dans d'autres groupes de presse. Hélas, la chute des ventes dans la presse spécialisée de l'époque a été répercutée sur le budget alloué au rédactionnel, et le temps passant la possibilité de faire une carrière dans le milieu du jeu vidéo, en commençant en tant que pigiste, s'amenuisait grandement: cela occasionnait une frustration importante sur un effectif nombreux et privé de perspectives, débuchant sur un rejet de la société et des risques de contestation sociale.
Le professionnalisme des rédacteurs issus de FJM a finalement été reconnu, la plupart a en effet été embauché à Future France, entité qui se nomme aujourd'hui Yellow Media suite au rachat de l'entreprise par ses dirigeants.
Multimédia
Après avoir abandonné son projet radiophonique (diffusion d'émissions en rapport avec les magazines) au profit d'une playlist ayant trait avec les jeux vidéo et les chansons grand public, la société s'est mise à offrir des DVD avec ses magazines. Le service multimédia était composé de Nicolas W et Gaëlle B. Ils s'occupaient principalement des CD et DVD qui se trouvaient dans les magazines (réalisation interface, compression vidéos, audio, réalisation émission, montage...). Les magazines de jeux vidéo offraient une émission TV avec des débats, des news, des extraits, et des jeux commentés. Concernant les magazines du pôle Manga et Internet, il s'agissait d'un mix fun et sexy entre un zapping Internet, des images érotiques ou drôles, des utilitaires et des vidéos.
Publications
Fantastique Zone (Fantastic Report), Le Meilleur des Logiciels, Bible des Tips, L'Annuaire des Meilleurs sites Internet, DVD Home, Ciné DVD, Serial, Gameplay RPG, Net Extreme, 100% Micro & Internet, Hentai, Monster Mag, Otaku, Portables Attack, HardCore Gamers, Ultra Play, SOS Play, Player, Kids Mag, Net Folies, Kabuki, CubeZone, GamePlay 64, GamePlay 128, Manga Spirit, Jap'Anime Mag, Net Hot, Web Zapping, Actu & Tips, Console News, C'est Enorme, Les Légendes du Cinéma (Steven Spielberg, Star Wars), Shôjomag, Ciné Asia Magazine, Anima, Le Golf, Duo DVD, DVD Glisse, Slide, Magnus, RPG Univers, RPG Online, Home Cinema Pratique.
QI Design
Le magazine Gameplay RPG est désormais édité par QI Design depuis fin 2006, puis arrêté en 2008.En 2010 , QI Design est radié du distributeur de presse MLP, la société n'ayant en effet plus aucun magazine en kiosque. QI Design édite maintenant une collection de livres "Pour Les Deb" concurrent de la franchise bien connue "Pour les nuls"
Notes
- source: greffe du tribunal de commerce de Nanterre & Créteil, F C C ( FRANCK CHEMLA COMMUNICATION ) 383 569 407 R.C.S. NANTERRE Greffe du Tribunal de Commerce de NANTERRE Enseigne : GRATIMMO Nom commercial : GRATIMMO Siège social 3 BIS RUE PIERRE BAUDRY 92140 CLAMART FRANCE. Actionnaires : Franck Chemla, Hubert Chemla (Père) et sa femme. Le groupe PARU VENDU lui rachète Gratimmo (FCC) le 09-07-2001, par acte sous seing privé (source www.greffe-tc-paris.fr) puis absorbe cette dernière par fusion le même jour.
- source: greffe du tribunal de commerce de Paris,GESTION TRANSACTIONS IMMOBILIERES (GTI), RCS Paris B 340 370 774 sise 48 Boulevard Pasteur,75015 PARIS 15. Cette agence fut le cœur administratif de FJM où s'y rédigeaient contrats de travail, travaux relatifs à la comptabilité ainsi que la prospection publicitaire. Cette agence existe toujours et d'après les comptes sociaux déposés au tribunal du commerce de Paris , réalise un chiffre d'affaires annuel compris entre 200.000 et 300.000 euros annuels (en date du 16/01/2011)
- source: greffe du tribunal de commerce de Paris via societe.comL'expression n'est pas exacte. Plus précisément, la société a été mise en liquidation judiciaire le 03/10/2006, et le tribunal de commerce de Paris à désigné comme liquidateur ME CARRASSET-MARILLIER. La société n'a vraiment définitivement disparu que le 16/11/2010, soit plus de quatre ans après l'arrêt de son activité, le tribunal a en effet déclaré une Clôture pour insuffisance d'actif (source : http://www.societe.com/societe/fjm-communication-402822316.html ). Les débats n'étant pas publics, il est difficile de savoir pourquoi la procédure a mis autant de temps, en effet, le délai moyen observé est de deux ans. Des recours aux Prud'hommes pourraient être la raison de la lenteur de la procédure, le liquidateur devant en effet attendre dans certains cas, que les jugements soient définitifs.
Voir aussi
Lien externe
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