- Externalité positive
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Externalité
L’externalité ou effet externe désigne une situation économique dans laquelle l'acte de consommation ou de production d'un agent influe positivement ou négativement sur la situation d'un autre agent non-impliqué dans l'action, sans que ce dernier : - ne soit totalement compensé - n'ait à payer pour les dommages/bénéfices engendrés.
Sommaire
Types d'externalités
Typologie selon l'acte économique :
- Les externalités de production désignent l’amélioration ou la détérioration du bien-être ressenti par l’agent B, non indemnisée, suite à une production de l’agent A.
- Les externalités de consommation désignent l’amélioration ou la détérioration du bien-être ressenti par l’agent B, non indemnisée, suite à une consommation de l’agent A.
Typologie selon les effets économiques :
- Les externalités positives (ou économies externes) désignent les situations où un acteur est favorisé par l'action de tiers sans qu'il ait à payer.
- Les externalités négatives (ou déséconomies externes) désignent les situations où un acteur est défavorisé par l'action de tiers sans qu'il en soit compensé.
Externalité positive Externalité négative Auteur N'est pas compensé N'a pas à le supporter Tiers N'a pas à payer N'est pas compensé Externalités techniques
On parle d'externalité technique dans la production lorsque la fonction de production d'un acteur est modifiée par l'action d'un tiers.
Un exemple célèbre est celui de l'apiculteur et de l'arboriculteur développé par James Meade (1952). L'apiculteur profite de la proximité de l'arboriculteur et obtient un miel de meilleure qualité qu'il pourra vendre à meilleur prix et cela gratuitement. L'arboriculteur ne sera pas payé pour le service indirect qu'il a rendu à l'apiculteur. Il s'agit dans ce cadre d’une externalité positive. Mais l’arboriculteur profite aussi gratuitement de la pollinisation de ses arbres, ce qui améliore son rendement sans faire recours à de couteuses méthodes manuelles, et la pollinisation aléatoire des abeilles enrichit aussi la diversité génétique qui permet aux plantations de mieux résister à d'autres affections ou maladies. L’externalité est positive dans les deux sens.
Les externalités techniques peuvent être vues (Weber 1997[2]) comme la conjonction de production jointe et de non-exclusion possible du bien. Par production jointe on entend le fait que le processus de production d'un bien entraîne la production d'autres biens, ou sous-produits. Tandis que le premier bien est le produit visé et commercialisé, le second, le sous-produit, ne l'est pas, ce qui implique que l'on parle d'externalité. La non-exclusion réfère au fait qu'il n'est pas possible d'empêcher la consommation ou la production du bien en question.
Externalités pécuniaires
Il y a externalité pécuniaire lorsque les coûts d'achat ou de vente d'un acteur est modifiée par l'action d'un tiers. En ce qui concerne la production, on dira qu'une externalité pécuniaire modifie non pas la fonction de production, mais la fonction de coûts (Scitovsky 1954)[3]
Ce type d'externalités est très courant et peut être illustré par les investissements dans un secteur, par exemple l'acier, qui ont pour effet de diminuer le prix du bien produit et donc de diminuer les coûts d'un autre secteur, par exemple les constructeurs de chemin de fer, ce qui peut en retour augmenter sa demande d'acier qui amènera de nouveaux investissements et ainsi de suite. Les économistes du développement industriel se sont beaucoup interrogés sur ce type de dynamique dans le choix des investissements dans les pays en développement. Hirschmann notamment a développé toute une analyse de l'industrie en se basant sur l'étude des liens amonts ou avals entre secteurs.
Externalité technologiques
Proches des externalités techniques, les externalités technologiques ont pour effet de modifier la productivité totale des facteurs et donc de modifier potentiellement la fonction de production individuelle de chaque firme (Antonelli 1995[4]).
Les apports du progrès scientifique global sont des externalités censées profiter à tous sans qu'ils en aient à subir directement les frais.
Le logiciel libre est aussi une externalité positive (S. Weber 2006) [5]
Externalité de position
On parle d'externalité de position lorsque l'utilité que l'acteur tire d'un bien dépend de l'utilité que les autres consommateurs tirent du même bien, et surtout de la position de l'acteur par rapport aux autres dans la possession du bien.
L'exemple des externalités de position le plus classique est celui des biens de luxe, pour lesquels la satisfaction tirée de la possession dépend en grande partie du fait que les autres possèdent ou non le même bien, le fait d'être le seul augmentant le plaisir retiré.
Frank (1985 [6], 1991 [7], 2003 [8]) est un des auteurs qui s'est le plus penché sur la question, tandis que Mason (2000) [9] propose une revue du sujet.
Externalité d'adoption
Article détaillé : Effet de réseau.Il y a externalité d'adoption, ou effet de réseau, quand le fait que d'autres personnes font la même action accroît l'utilité/valeur de l'action, autrement dit, la valeur du produit dépend de son nombre d'utilisateurs.
Un bon exemple d'externalités de réseau réside dans l'adoption d'un standard informatique, par exemple un système d'exploitation. Plus il y a d'utilisateurs d'un système d'exploitation, plus il y a de programmes et de documentation faits pour ce système, ce qui amène d'autres utilisateurs, et ainsi de suite. On a là une logique de cercle vertueux.
Le phénomène d'externalité d'adoption permet d'expliquer le fait que le produit le plus utilisé sur un marché ne soit pas le plus utilisé parce qu'il est le meilleur en comparaison de ses concurrents, mais simplement parce qu'il regroupe plus d'utilisateurs. La persistance des claviers classiques de type AZERTY, dont l'agencement est basé sur l'utilisation des anciennes machines à écrire, face au clavier DVORAK, qui est basé sur la fréquence d'utilisation des touches, est un des exemples cités. Bien que meilleur, car il permet d'écrire bien plus vite, le clavier DVORAK n'a pu supplanter son moins bon concurrent AZERTY, car l'AZERTY était utilisé partout.
Arthur (1990[10]) relève que dans une situation pareille le marché ne conduit pas forcément à la meilleure solution, et que dès lors l'intervention de l'État peut être légitime.
Externalités et théorie économique
La présence d'externalité est considérée dans la théorie néoclassique comme une défaillance du marché, car le prix de marché ne reflète plus l'ensemble des coûts/bénéfices engendrés, et que l'équilibre auquel le marché conduit n'est plus un optimum de Pareto, du fait de la différence entre coûts ou bénéfices des participants au marché et de la société en général. Les externalités amèneront ainsi à:
- Sur-production si l'action (consommation/production) génère des externalités négatives, les coûts sociaux étant plus grands que les coûts des participants
- Sous-production si l'action génère des externalités positives, les bénéfices sociaux étant plus grands que les bénéfices des participants
La défaillance du marché peut justifier l'intervention de l'État pour compenser les perdants (en cas d'externalités négatives) ou faire participer les gagnants (en cas d'externalités positives), voire même pour prendre en charge la production du bien en cas de fortes externalités positives (exemple de l'éducation) ou négatives (exemple des stations d'épuration).
La conceptualisation des externalités vient du principe épistémologique de l'individualisme méthodologique adopté par la théorie néoclassique, qui stipule l'indépendance des choix des agents.
Les solutions en présence d'externalités
Le concept d'externalités a trouvé un intérêt accrû aux yeux des économistes de l'environnement, parce qu'il permet de formaliser le problème de pollution. Cette section discute des solutions proposées en présence d'externalités négatives principalement, en prenant le cas de deux entreprises, A et B. Si A est une usine de produits chimiques et que B est un agriculteur riverain, les émanations des cheminées de A sont susceptibles de rendre les cultures de B impropres à la consommation.
Le laissez-faire
La solution du laissez-faire peut paraître triviale, elle ne l’est absolument pas. Il est parfois tout-à-fait rationnel de subir un léger désagrément en échange d’un grand bénéfice pour l’ensemble de la société. Ainsi les habitants de régions situées en-dessous de couloirs aériens subissent-ils les désagréments des passages d’avions. Cependant, ces mêmes avions convoient fret et passagers qui concourent à la bonne santé économique de la région et sont d’une grande utilité aux habitants des régions survolées. Dans ce cas, il peut être préférable de laisser faire.
Remarque : Il est également possible d’arguer que les prix des logements et terrains non bâtis reflètent cette externalité négative. Dans ce cas, le marché a internalisé au moins une partie de l'externalité.
La fusion
C’est la solution la plus simple. L’usine de produits chimiques rachète le champ de B. L’externalité est internalisée par A. A, restant seul, maximisera son profit global : il sera alors obligé de tenir compte de l’effet néfaste de sa production chimique sur sa production agricole. De manière naturelle, il sera conduit à trouver l’optimum de production (voir ci-après).
La négociation
Si A et B parviennent à un accord, il n’est nul besoin d’une intervention extérieure, et ce quelle que soit la répartition des droits de propriété, selon le théorème de Coase. Ronald Coase (1960[11] ) a montré que les conditions pour qu’un tel accord soit possible sont assez restrictives. Il faut en effet que:
- Les droits de propriété soient parfaitement définis (c’est le cas dans notre exemple entre A et B)
- Les coûts de transaction entre pollueurs et pollués soient inférieurs aux bénéfices de l’entente
- La transaction soit plus favorable, à A comme à B, que l'entente.
Imaginons maintenant le cas d’une centrale nucléaire rejetant de l’eau chaude dans un fleuve. Certaines espèces de poissons ne supportant pas l’eau chaude se détourneront de ce fleuve, lésant ainsi l’association de pêcheurs. L’exigence de la définition des droits de propriété impose que le fleuve en question appartiennent soit à la centrale, soit à l’association, soit à une tierce partie pour que l’accord soit possible.
Les coûts de transaction recouvrent les coûts de prospection (qui pollue ?), de négociation (trouver les termes d’une éventuelle entente), et d’exécution (veiller à l’application de l’accord). Il est à remarquer que si le fleuve appartient à la centrale, elle n’a pas à se soucier de l’avis des pêcheurs pour polluer ce qui est sa propriété privée. Inversement, si le fleuve appartient aux pêcheurs, la centrale devra arrêter de polluer (car en le faisant, elle porte atteinte à une propriété privée) ou, seulement si ceux-ci acceptent, dédommager les pêcheurs (ce qui revient pour eux à louer leur fleuve à des fins de pollution). Dans ce dernier cas, la centrale acceptera de payer jusqu’à ce que le bénéfice marginal d’un hectolitre d’eau chaude rejetée supplémentaire égalise le coût de l’externalité que les pêcheurs lui demanderont de payer pour ce faire (ce coût est supposé croissant avec les quantités d’eau chaude rejetées). La solution optimale sera une fois de plus atteinte (à condition que la centrale dispose des fonds nécessaires, évidemment).
Remarque : Si les coûts de transaction sont nuls et si les droits de propriété sont parfaitement définis, un accord remplissant les conditions de Coase sera toujours possible. Il n'est alors pas nécessaire de recourir à la justice ou à un réglementeur. Ce résultat théorique fut appelé « Théorème de Coase » par George Stigler en 1966. Néanmoins, l’hypothèse de coûts de transaction nuls ou faibles est extrêmement peu probable.
La réglementation
L’État, face à une faille du marché, intervient dans un double souci d’efficacité économique et de justice sociale. Il faut cependant mesurer les limites et les conditions d’une telle intervention.
L’État dispose de trois outils dans le cadre d’une réglementation hors marché : la taxe, la norme et la norme différenciée ; à ceux-là se sont ajoutés plus récemment l’organisation de marchés d’échange de droits (motivés par la création de taxes négociables).
La taxe
La notion de taxe visant à mener les pollueurs à internaliser les externalités est due à l’économiste britannique Arthur Cecil Pigou, d’où son nom de taxe pigouvienne. Il s’agit de mesurer le niveau de production du pollueur si celui-ci prenait en compte le coût de l’externalité (Coût marginal privé + Coût de l’externalité[12] = Coût marginal social).
La valeur du Coût de l’externalité correspondant à l’optimum social (c’est-à-dire au niveau Q*) fournit la valeur de la taxe pigovienne à appliquer à toute unité produite par A, afin que la production de celui-ci corresponde à l’optimum social.
La norme
Un État capable de mesurer précisément l’émanation des cheminées de A est susceptible de lui imposer une norme de pollution. Supposons que A se voie intimer l’ordre de diminuer de x% ses rejets (mesurées en tonnes de CO2 par exemple) par les autorités. Quelqu’en soit le coût, elle devra investir dans des dispositifs anti-pollutions. Cette solution peut donc s’avérer extrêmement coûteuse.
La norme différenciée
Cette solution présente l’avantage, dans un monde où le réglementeur est capable de connaître précisément dans quelle mesure A pollue, de parvenir à un optimum de pollution à un coût moindre que la norme uniforme. En effet, si différents pollueurs existent, ils ont probablement des technologies différentes de production. Ces technologies sont plus ou moins polluantes et supportent des coûts de dépollution plus ou moins importants. Le réglementeur en tient compte dans ses exigences de dépollution vis-à-vis des différents pollueurs. Il ajuste ainsi ses exigences au cas par cas, en fonction du coût supporté par chaque entreprise pour dépolluer, ce qui lui permet d’aboutir au même résultat qu’avec la taxe ou la norme uniforme à un coût pour les pollueurs égal à la taxe (et donc inférieur à la norme uniforme, plus coûteuse).
Remarque : Dans un monde où le réglementeur est incapable de mesurer précisément les émissions de chacun et/ou de connaître les technologies de production et les coûts de dépollution associés, seule la taxe est solution optimale. Si, en plus, l’objectif de dépollution n’est pas déterminé, il faut déterminer au cas par cas.
Le marché des droits à polluer
Cette solution fut proposée pour la première fois par John Dales en 1968. Dans ce cadre, l’État fixe, en fonction des contraintes qu’il s’est choisi (traités internationaux, comme ceux du type du protocole de Kyoto par exemple), la quantité maximale de polluants qu’il souhaite émettre. Puis, il distribue ou vend des « droits à polluer » de façon « équitable » aux pollueurs. Les entreprises polluant moins que prévu par l’État (ou ayant dépollué) sont alors gagnantes : elles peuvent revendre leurs droits à polluer inutilisés à d’autres entreprises qui polluent plus que prévu, et perçoivent donc une récompense pour leur « civisme ». Symétriquement, les entreprises polluant plus sont perdantes, ce qui satisfait au principe pollueur-payeur.
La pollution devient d’autant plus chère que les pollueurs souhaitent polluer (par mécanisme de l’offre et de la demande de droits à polluer), tout en limitant la quantité effectivement émise à un niveau déterminé par l’État, correspondant au montant des droits émis. Cette solution a l’avantage d’être moins coûteuse à l’État qui laisse au marché le soin de déterminer de façon optimale la répartition inter-entreprises de la pollution (à l’exception de la distribution/vente initiale).
Difficultés du rôle de l'État
Les résultats concernant la façon dont la science économique appréhende les problèmes d’externalités appellent plusieurs commentaires : Tout d’abord, la réglementation par l’État n’est pas forcément la solution optimale. Celle-ci présente en effet un coût (que nous n’avons pas incorporé dans ce qui précède, coût que supportent les citoyens). Il est donc préférable lorsque cela est possible, de laisser les différentes parties trouver un accord satisfaisant pour tous (notion d’optimum de Pareto : situation dans laquelle il n’est pas possible d’améliorer la condition d’un agent sans détériorer celle d’un autre).
Ensuite, le préjudice que fait supporter une externalité est parfois difficile à évaluer : comment évaluer le préjudice que constitue la pollution des mers ? Qui se trouve lésé ?
Ce problème renvoie à la définition de la valeur d’échange : contrairement à la valeur de la récolte d’un champ, ou à la valeur d’un poisson pêché dans un fleuve, la valeur de la Mer Méditerranée est difficilement appréciable. En plus de sa valeur d’usage (se baigner, pêcher des poissons, faire du bateau, etc.), elle possède également une valeur d’option (anticipation de la valeur qu’elle pourrait avoir lors d'une utilisation future) mais également une valeur intrinsèque qui ne dépend pas de l’homme, laquelle est constitué d’une valeur de legs (utilité de transmettre ce bien aux générations futures), d’une valeur écologique (elle contribue à maintenir l’écosystème dont nous faisons partie en bonne santé) et enfin, d’une valeur d’existence qu’il nous est impossible d’apprécier. Ces deux dernières valeurs plus que toutes les autres échappent à la science économique. Il est donc impensable de juger du coût de l’externalité que représente une pollution de la Mer Méditerranée.
Sauf à introduire un système de décision ne prenant pas en compte le seul critère économique. On peut par exemple demander aux populations dans quelle mesure elles préféreraient bénéficier des avantages de l’implantation de telle ou telle entreprise ou de pouvoir toujours se baigner… L’autre solution est d’introduire graduellement un système de taxation ou d’incitation fiscale (au départ faible puis ajusté avec le temps en fonction d’objectifs mesurables à atteindre, ce qui nécessite la mise en place d’instruments de mesure et des réévaluations des méthodes avec le temps) destinée à compenser le prix des efforts de préservation ou de remise en valeur du milieu, qui pourront ensuite profiter à la fois aux populations et aux différents acteurs économiques forcés ainsi à collaborer dans des termes acceptables par chaque partie.
Notes et références
- ↑ Meade J. E., (1952) "External Economies and Diseconomies in a Competitive Situation", The Economic Journal, Vol. 62, No. 245 pp. 54-67
- ↑ Weber Luc, (1997), L'état, acteur économique, 3 éd, Economica, Paris
- ↑ Scitovsky T, (1954), Two concepts of external economies, Journal of Political Economy, Vol. 62, No 2
- ↑ Antonelli C. (1995), Economie des réseaux: variété et complémentarité, in Economie industrielle et économie spatiale, Economica, Paris
- ↑ (en) The success of open source Steven Weber, 2006 Harvard University Press. ISBN 0-674-01292-5
- ↑ Frank, Robert. (1985). “The Demand for Unobservable and Other Nonpositional Goods”. The American Economic Review 75
- ↑ Frank, Robert. (1991). “Positional Externalities,” in Richard Zeckhauser, ed., Strategy and Choice: Essays in Honor of Thomas C. Schelling. Réimprimé en 1993. MIT Press, Cambridge, MA, p. 25-47.
- ↑ Frank, Robert, (2003). “Are Positional Externalities Different from Other Externalities?,” Brookings Institution Conference on ‘Why Inequality Matters: Lessons for Policy from the Economics of Happiness'. Un article qui sera publié dans The Journal of Public Economics
- ↑ Mason , Roger (2000), “Conspicuous consumption and the positional economy: policy and prescription since 1970”. Managerial and Decision Economics 21
- ↑ Arthur B., (1990), Positive Feedbacks in the Economy, Scientific American, 262, 92-99, disponible sur http://www.santafe.edu/arthur/Papers/Pdf_files/SciAm_Article.pdf
- ↑ Coase, R. (1960)The problem of social cost, Journal of law and economics, Vol. 3, pp. 1-44 [1]
- ↑ Ici, on suppose que l’externalité peut être négative ou positive. Ainsi, le Cm social = Cm privé - coût de l'externalité ; ou = Cm privé + bénéfice externalité positive.
Bibliographie
- Notes de cours Pierre-Noel Giraud
- Cornes, R and T. Sandler (1986). The theory of externalities, public goods and club goods. Cambridge University Press
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