- Eric Gay
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Éric Gay
Éric Gay Maire français Naissance 7 janvier 1958 Décès Mandat {{{mandat}}} Début du mandat 2003 Fin du mandat 2014 Commune Mont-Dore Parti politique Rassemblement-UMP Ve république Éric Gay est un homme politique français, né le 7 janvier 1958 à Canala en Nouvelle-Calédonie.
Sommaire
Une formation d'éducateur sportif
Originaire de Canala, il passera d'établissements en établissements tout au long de sa scolarité: écoles primaires à La Foa puis à Païta, collège à Bourail et lycée à Nouméa, il partira enfin faire son service militaire à Poitiers en métropole et enchaînera avec des études pour devenir enseignant en Education physique et sportive à Vichy. Diplômé en 1979, il enseigne pendant un premier temps en Métropole et ne reviendra donc en Nouvelle-Calédonie qu'en 1983. Il est ainsi d'abord professeur d'EPS au lycée Jules Garnier à Nouméa avant de s'installer au Mont-Dore au collège de Boulari où il a passé le reste de sa carrière professionnelle. Il en deviendra principal adjoint en 1996.
En parallèle de sa profession d'enseignant, il a été très actif dans le milieu associatif et sportif en Nouvelle-Calédonie, jusqu'à devenir président du Comité territorial olympique et sportif (CTOS) de 1996 à 2003, il en est depuis le président d'honneur. Il a aussi été membre du Conseil économique et social du Territoire du 18 mai 2001 au 9 mai 2004 et président de la commission de la culture, de la jeunesse et des sports de ce conseil.
Carrière politique
Membre du RPCR depuis 1977 et fermement anti-indépendantiste, il ne se lancera véritablement dans une carrière politique qu'en 1995, ce qu'il voit comme une continuité à son passage dans le milieu sportif. En effet, il a été président auparavant de l'Office municipal des Sports du Mont-Dore. Aux municipales de 1995 dans cette commune, il est présent sur la liste RPCR menée par Pierre Frogier et, une fois élu, devient adjoint au maire chargé des Sports. Il est réélu en 2001, toujours derrière Pierre Frogier qui ne redevient toutefois pas maire vu qu'il accède la même année à la fonction de président du gouvernement du Territoire. Éric Gay devient donc 3e adjoint du nouveau maire, Réginald Bernut, en charge des animations pour la jeunesse, de la promotion du sport, du développement social urbain et des relations avec l'île Ouen.
En 2003, un évènement va le faire accéder au premier plan de la politique locale. En effet, un conflit est apparu durant cette année entre le maire Réginald Bernut et 8 sur 10 de ses adjoints, ceux-ci lui reprochant notamment la « difficulté d'aboutissement des projets en cours » et de ne pas avoir assez « conscience de l'importance de la commune sur l'échiquier politique à la veille des grandes échéances électorales ». Cela a poussé finalement Réginald Bernut à démissionner le 22 octobre 2003[1]. Éric Gay est ainsi élu maire pour le remplacer le 14 novembre 2003, accédant à la tête de la deuxième commune du Territoire en nombre d'habitants. Finalement, Réginald Bernut s'est rapproché d'Harold Martin et a donc fait partie de la liste Avenir ensemble pour les provinciales de 2004 tandis qu'Éric Gay incarne l'un des plus fidèles partisans de Pierre Frogier.
Fort de son nouveau poste de maire, Éric Gay est présenté pour la première fois sur une liste du Rassemblement-UMP pour les Provinciales du 9 mai 2004 (en 9e position), il est donc élu alors à l'Assemblée de la Province Sud et au Congrès. L'un des principaux partisan au sein du parti de Pierre Frogier, il soutient ainsi celui-ci dans sa candidature à la présidence du mouvement contre le sortant Jacques Lafleur, qui est finalement battu et quitte le parti. Enfin, après la démission de Pierre Maresca de son poste de secrétaire général du Rassemblement-UMP pour protester contre sa défaite aux primaires du parti pour les législatives de 2007 dans la 1e circonscription, Éric Gay est choisi les militants pour le remplacer le 21 décembre 2006 et devient le « bras droit » de Pierre Frogier.
Lors du renouvellement de la composition des commissions intérieures du Congrès de la Nouvelle-Calédonie pour la session 2007-2008 le 22 août 2007, Éric Gay est élu à la présidence de la commission des Sports. Il est aussi, de 2007 à 2009, vice-président du groupe Rassemblement-UMP au Congrès.
Le 9 mars 2008, lui et sa liste sont réélus dès le 1er tour des élections municipales avec 55,96 % des suffrages, et il retrouve donc son fauteuil de maire le 15 mars 2008.
Il joue un rôle particulièrement actif lors des élections provinciales du 10 mai 2009, étant chargé de présenter et d'expliquer le programme du Rassemblement-UMP, et en particulier la proposition controversée au sein de la famille politique notamment anti-indépendantiste de son leader Pierre Frogier d'organiser un référendum sur l'avenir institutionnel de l'archipel dès 2014, auprès des médias et est largement pressenti comme le candidat Rassemblement à la présidence de la Province Sud en cas de victoire[2],[3],[4]. La liste emmenée par Pierre Frogier en Province Sud, et dont Éric Gay est 3e[5], arrive bien en tête avec 28,54 % des suffrages exprimés et 15 sièges sur 40 à l'Assemblée provinciale (et 13 sur 54 au Congrès)[6], il est loin de la majorité souhaitée et doit négocier avec les autres formations anti-indépendantistes. Le 12 mai 2009, Pierre Frogier propose un « Rassemblement des Républicains » qui répartirait les institutions entre les différents partis anti-indépendantistes qui se réuniraient autour d'un certain nombre d'idées communes et revendique la Province Sud pour le Rassemblement-UMP[7]. Cet appel, reprenant celui du « pacte de stabilité » formulé avant le scrutin par Harold Martin de l'Avenir ensemble, pousse alors Pierre Frogier à se présenter lui-même pour prendre la tête de l'assemblée de la plus riche et de la plus peuplée des trois provinces et lui permet d'être élu en faisant le plein des voix loyalistes (à l'exception des deux RPC de Jacques Lafleur), soit 34 voix sur 40, le 15 mai 2009. Si ce poste échappe à Éric Gay, il en obtient le même jour la première vice-présidence, lui aussi par 34 bulletins contre 4 à la candidate indépendantiste du FLNKS Ilaisaane Lauouvea, un bulletin blanc et un nul[8].
Décorations
- Lors d'une inondation en octobre 2001 au collège de Boulari où il est principal adjoint, des collégiens sont emportés par les eaux dans une canalisation. Eric Gay et un auxiliaire de cuisine du collège, Franck Neimbo, plongeront alors à leur tour et permettront de faire ressortir les trois élèves qui avaient été emportés. Ce geste leur vaudra la médaille du dévouement pour geste de bravoure[9].
- médaillé de la Jeunesse et des Sports, de la Fédération française du Basket Ball et de la Fédération Nationale des OMS.
- Chevalier dans l'Ordre des Palmes académiques et de l'Ordre national du Mérite.
Références
- ↑ « Le maire du Mont-Dore annonce sa démission », Les Nouvelles Calédoniennes, 23/10/2003
- ↑ Entretien d'Éric Gay à tatele.nc, webtv néo-calédonienne
- ↑ Entretien podcasté d'Éric Gay sur le blog Calédosphère, 09/04/2009
- ↑ « L'interview d'Eric Gay », Les Nouvelles Calédoniennes, 30/04/2009
- ↑ [pdf] Liste du Rassemblement-UMP présentée en Province Sud pour les élections provinciales du 10 mai 2009, site officiel du parti
- ↑ [pdf] Résultats globaux des élections provinciales du 10 mai 2009 sur le site du Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie, 11/05/2009
- ↑ « POLITIQUE. L’UMP propose un "rassemblement républicain" », RFO, 12/05/2009
- ↑ F. THERIAUX, « Le combat des chefs. Acte 1 - Les Provinces », Les Nouvelles Calédoniennes, 15/05/2009
- ↑ « Eric Gay et Franck Neimbo décorés et félicités par la commune », Les Nouvelles Calédoniennes, 22/10/2001
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- Fiche personnelle sur le site du Congrès de Nouvelle-Calédonie
- Portrait sur le site du Rassemblement-UMP
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