- Affaire des meurtres de la gare de Perpignan
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Meurtres de la gare de Perpignan
L'affaire des meurtres de la gare de Perpignan est une affaire criminelle française. Entre 1995 et 2001, 4 jeunes filles ont disparu, dont 3 retrouvées mortes, dans des conditions similaires, ce qui fit suggérer des agissements d'un tueur en série.
Historique
4 jeunes filles au physique similaire disparaissent dans le quartier de la gare de Perpignan, vraisemblablement abordées ou emmenées de force par un automobiliste dans les rues Courteline et Ribère :
- Tatiana Andujar le 25 septembre 1995
- Mokhtaria Chaïb le 20 décembre 1997
- Marie-Hélène Gonzalez le 20 juin 1998
- Fatima Idrahou le 14 février 2001
Mis à part Tatiana Andujar dont le corps ne fut jamais retrouvé, les trois autres victimes furent retrouvées mortes, mutilées aux organes génitaux pour Mokhtaria Chaïb et Marie-Hélène Gonzalez.
A la suite de la disparition de Mokhtaria Chaïb, un suspect de nationalité péruvienne, Andréas Palomino-Barrios, dont le diplôme de chirurgie apparait douteux, est interpellé. De nombreux indices sont en sa défaveur. Mais il est relaché faute de preuves.
Suite à une quatrième disparition en 2001, la ville de Perpignan est sous le feu des médias du monde entier, spéculant sur la présence d'un tueur en série. Sur les indications d'un témoin, Marc Delpech est interpellé. Le 18 juin 2004, il est condamné pour l'enlèvement, le viol et le meurtre de Fatima Idrahou à 20 ans de réclusion criminelle par la Cour d'assises des Pyrénnées-Orientales, peine confirmée le 1er juillet 2005. Même si des soupçons pèsent sur lui, il n'est toutefois pas poursuivi pour les trois précédentes disparitions[1].
Articles connexes
Notes et références
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