- Elien
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Élien
Elien, accentué en français Élien (grec : Ailianos, latin : Aelianus), probablement en relation avec l'Élide antique et sa capitale Élis, fondé par Élis fils d'Eurycidé ou (Eurypylé) et de Poséidon, selon l'historien Conon[1], a donné de nombreux patronymes en Grèce et dans les familles romaines et des prénoms en Bretagne.
Sommaire
Adjectif
- en latin : elius, a, um ou eleus, a, um.
- se rapportant à Elis.
- habitants d'Elis : les éliens (en latin Elii ou Elei)
- Secte élienne
- se rapportant à Élien Sextus (Aelius Sextus), IIe siècle av. J.-C., jurisconsulte auteur du droit élien.
- droit élien, adjectif masculin, qualifiant le code élaboré par Sextus Aelius.
Élien : Prénom
- Prénom breton, le saint patron étant l'ermite breton du VIe siècle, Saint Elien[2].
- On connaît aussi une Elya, femme de Scylla.
Toponyme
- Saint Elian[2] (village de Cornouailles)
Patronymes
Les Élien grecs (en grec Ailianos, en latin Aelianus, en français Élien[3])
On entendra par Eliens grecs, ceux qui sont citées par Suidas et Philostrate :
- Élien Claudius (Ailianos le tacticien) ou Élien l'aîné, début du IIe siècle.
- Élien Meccius (médecin), début du IIe siècle. Galien en parle comme le premier de ses maîtres qui mit en vogue la thériaque. Galien, Op., édit. Khün. Encyclopédie des gens du monde (1833-1844) - Tome 9.1
- Élien Claudius (Ailianos le sophiste), début du IIIe siècle.
- Élien, Ailianos de Syedra, général pendant le règne de l'empereur Valens, IVe siècle, mentionné dans la Souda, à la suite d'Élien le sophiste. Source : Lexicon graecum 1499.
Les Élien romains (en latin Aelius, en français Élien[3])
- Élien, nom de famille romaine
- Élien a été utilisé comme forme francisée du gentilice romain Aelius, cet usage est aujourd'hui abandonné.
- Le gentilice Aelius, auquel correspond la forme Elien fut partagé à l'origine par sept ou huit familles, toutes plébeiennes ; mais fort anciennes, et illustrées par les grandes charges. Il y avait la famille de Paetus, celle de Catus, de Tuberon, de Gallus, de Stilo, de Praeconius, de Sejanus, de Lamia[4]. Par la suite Aelius étant le gentilice de l'empereur Hadrien, il fut porté par plusieurs des membres de la dynastie antonine ainsi que par les personnes qui reçurent la citoyenneté par l'intermédiaire de ces empereurs (essentiellement Hadrien et Antonin le Pieux) et par les descendants et affranchis de ces personnes. Le gentilice Aelius est donc très présent dans l'empire après le deuxième siècle.
- Élien Sextus (Aelius Sextus) ou Paetus Catus, IIe siècle av. J.-C., jurisconsulte auteur du droit élien, ouvrage de vulgarisation de la connaissance du droit :
- Il s'agit d'un corps de droit romain comprenant le texte des douze tables et un recueil des lois de l'époque (an 536 de la fondation de Rome)[5] ;
- Élien César est la forme francisé d'Aelius Caesar qui fut au IIe siècle le successeur désigné d'Hadrien[6] ;
- Élien Aristide est la forme francisé et désuète pour désigner Aelius Aristide (IIe siècle), orateur et écrivain.
Élien le gaulois
- Pomponius Élien (Elianus) (rebelle gaulois), IIIe siècle.
Élien (saint)
- Saint Élien ou Saint Elian, était un ermite du VIe siècle, dans l'île d'Anglesey, où une église porte son nom dans le village minier de Llaneilian[7].
Sources et références
- ↑ Conon d'Athènes, Fragments d'histoire grecque, 1851, Didot.
- ↑ a et b dictionnaire de prénom : Élien sur tous-les-prenoms.com
- ↑ a et b La forme francisée Élien a été utilisée au XIXe siècle et au début du XXe siècle ; elle n'est plus utilisée aujourd'hui.
- ↑ L. Ælius Lamia, à qui Horace adresse l'ode XVII, livre III.
- ↑ Nouvelle biographie générale Hoefer 1852-1866 Tome 1
- ↑ Nouvelle biographie générale Hoefer 1852-1866 Tome 1
- ↑ (en) Church History
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