- Eglise Saint-Lambert de Grivegnée
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Église Saint-Lambert de Grivegnée
Pour les articles homonymes, voir Saint-Lambert.L’église Saint-Lambert de Grivegnée faisait partie de l'ancien couvent des pères oblats, aujourd'hui partis. Elle est toujours la plus importante église paroissiale du quartier liégeois. Elle se situe rue du beau mur dans le cartier Bonne Femme, au pied de la colline du fort de la Chartreuse.
Sommaire
Histoire
De style néogothique, l'église fut édifiée d'après les plans de l'architecte liégeois Hubert Froment entre 1895 et 1897 par les Missionnaires Oblats qui avaient acheté l'ancien casino du Beau-Mur se trouvant juste à côté. L'ancien casino avait été transformé en maison de formation internationale et l'église fut le cadre de nombreuses ordinations sacerdotales. En 1934, le diocèse de Liège, en dialogue avec les Missionnaires Oblats, décida de consacrer l'édifice et la paroisse sous le vocable de "Saint-Lambert" en mémoire de la Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège. Durant la deuxième guerre mondiale, les vitraux colorés de l'église furent détruits en 1944 suite à l'explosion d'une bombe volante. L'ancien casino et les autres installations du couvent furent quant à elles détruites à la fin de la guerre, l'église restant le seul vestige de l'ancien couvent.
L'église renferme quelques trésors des Missionnaires Oblats, ainsi que certains trésors de la cathédrale démolie Saint-Lambert. Ces trésors sont néanmoins rarement exposés, vu que l'église fut souvent la cible de voleurs et de vandales durant les années 90 (notamment la statue de Notre-Dame-des-Bonnes-Nouvelles, datant du XIVe siècle, volée le 18 septembre 1996). De ce fait, on ne peut plus la visiter en dehors des heures de culte.
Chronologie
- Pose de la première pierre le 17 septembre 1895
- Ouverture au culte le 18 avril 1897
- Consécration par les pères Oblats le 16 septembre 1897
- Fermeture du couvent des Missionnaires Oblats et consécration en tant qu'église paroissiale en 1934
- Destruction des vitraux par une bombe volante en décembre 1944
- Pose de nouveaux coqs dorés (les anciens ayant été volés durant la guerre par les allemands) au dessus des clochers en 1966
Description architecturale du bâtiment
L'église est construite sur un plan basilical (cruciforme) et est de style néogothique.
La façade principale, construite en pierre bleue, possède un grand vitrail en arc brisé au fenestrage bipartite à double jour brisé à occulus et quintefeuille. Sous ce vitrage se tient le maigre porche de l'entrée principale. Le tympan du portail en tiers-point est frappé d'une croix et de rinceaux foliacés. De part et d'autre se situent les tours jumelles (clochers) carrés à quatre niveaux et éclairés par une longue lancette brisée. Le tout forme une façade harmonique. Une tourelle octogonale vient s'accrocher à chaque clocher et abrite les communications verticales vers les tours et le jubé. Un second accès à l'église peut se faire par un portail dans la tourelle octogonale qui borde la tour sud. Sur la façade, les quelques orifices probablement prévus pour des statues sont vides.
La nef, tout comme le chœur, sont construits eux en brique rouge, mis à part les contreforts de pierre qui rythment les murs gouttereaux d'après la dimension des travées intérieures. La sacristie du Sud-Est se prolonge dans une petite bâtisse en pierre, seul reste du complexe du couvent des Missionnaires Oblats. Cette annexe sert aujourd'hui de chapelle de semaine.
A l'intérieur, on peut admirer la haute nef principale, voûtée d'ogives en pierre et briques et divisée en six travées. Elle est flanquée de part et d'autre de collatéraux se terminant dans leur dernière travée en chapelles à chevet plat. Le transept est éclairé par des vitraux identiques à celui de la façade principale et leurs flancs sont de même élévation que celle de la nef. Le coeur, polygonal, est éclairé par des lancettes et flanqué de cinq chapelles rayonnantes qui renferment les différents trésors. Le jeu des pierres permet d'avoir une superposition harmonieuse des couleurs. Le dallage du sol présente un magnifique motif imaginé par l'architecte Froment.
Les vitraux, quant à eux, sont malheureusement très mal conservés : seul quelques-uns du choeur furent sauvés des éclats de bombes lors de la deuxième guerre mondiale. Les autres furent remplacés par de simples vitrages.
Photos
Liens
- Eglise Saint-Lambert de Grivegnée sur le site de l'IRPA sur WikiMapia
- Cellule de recherche en histoire et archéologie du bâtiment asbl sur WikiMapia
- Site du quartier Bonne Femme de Grivegnée sur WikiMapia
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Catégorie : Église de Liège
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