Eau Potable et Assainissement en Haïti

Eau Potable et Assainissement en Haïti

Eau potable et assainissement en Haïti

Haïti fait face à des défis considérables dans le secteur deau potable et assainissement : Notamment laccès au service public est très bas, sa qualité est douteuse et les institutions publiques restent très faibles malgré laide externe et la volonté déclarée du gouvernement de renforcer les institutions du secteur. Les ONG jouent un rôle important dans le secteur, surtout en milieu rural et dans les quartiers défavorisés.

Sommaire

Accès

Les taux de couverture dapprovisionnement en eau potable et en assainissement dans les zones urbaines et rurales dHaïti sont les plus bas dans tout lhémisphère. Des systèmes dévacuation et de traitement des eaux usées nexistent pas.

Urbain (46 % de la population) Rurale (54 % de la population) Totale
Eau Définition large 52 % 56 % 54 %
Connections domiciliaires 24 % 3 % 11 %
Assainissement Définition large 57 % 14 % 30 %

Source : WHO/UNICEF Joint Monitoring Program, 2004 estimation basée sur lEnquête de Mortalité, Morbidité, et Utilisation de Services (EMMUS) de 1994 et 2000 [1]

Qualité de service

Les taux de couverture nindiquent pas le niveau de qualité de service, qui est généralement très bas. Les pompes à bras dans les zones rurales à habitat dispersé sont souvent en panne. Dans les zones rurales agglomérées, les systèmes en réseau sont souvent dans un état de délabrement avancé. Ou ils ne fournissent pas deau du tout ou ils approvisionnent en eau uniquement ceux qui habitent près de la source, et ceux qui se sont situés à la fin de la ligne nont pas de service. Dans presque toutes les zones urbaines lapprovisionnement en eau potable en réseau est irrégulier. Il y a peu de données fiables sur la qualité de leau. La désinfection est pratiquée que par la CAMEP, mais elle ne garantit pas la qualité de leau. Tous les usagers qui peuvent se le permettre achètent de leau en bouteille ou en sachets qui est généralement traitée par osmose inverse. Beaucoup dentre ceux qui boivent leau du réseau la désinfectent avec des tablettes.

Aspects financiers

Tarification et recouvrement des coûts

Les tarifs deau potable en Haïti sont forfaitaires, comme la majorité des usagers qui ont accès au réseau na pas de compteur. Les tarifs sont généralement plus élevés en milieu urbain quen milieu rural, mais restent nettement en-dessous des coûts de lapprovisionnement en eau par camions-citernes, en bouteilles ou des coûts dopportunité et de santé pour les usagers non desservis en milieu rural.

En milieu urbain

Les tarifs urbains varient beaucoup selon la zone et le prestataire. Le tarif de la CAMEP dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince sont plus élevés que ceux du SNEP dans les autres villes. Pour le SNEP, les tarifs sont basés plus ou moins sur la capacité de payer des usagers, et varient selon la région. La gamme des prix varie entre léquivalent de $1 US par mois dans le plateau central à environ $7,30 US par mois à Kenscoff près de la capitale.

Un petit nombre des usagers de la CAMEP a des compteurs, parmi eux les comités deau dans les quartiers défavorisés de Port-au-Prince et les clients industriels. Plusieurs personnes et quelques grands clients, par exemple les hôtels de luxe, se sont déconnectés du réseau public et sont approvisionnés par les camions-citernes.

Les revenus de la CAMEP et le SNEP couvrent à peine les frais dexploitation. Donc il ny a pas assez de ressources pour lentretien des systèmes ni pour les investissements. Cest un problème qui touche également les petits systèmes privés ou communautaires à travers le pays. La CAMEP a besoin de couper le service des usagers qui ne paient pas, parce que le système judiciaire ne permet pas de faire respecter les paiements aux entreprises publiques. Cependant, beaucoup de personnes qui avaient eu leur service coupé connectent de nouveau clandestinement. Le bureau national du SNEP reçoit un soutien modeste de la part du ministère des Finances (pour payer une partie des frais de personnel) et une partie des revenus des bureaux régionaux, mais son budget nest pas suffisant pour permettre le bon fonctionnement de lentreprise.

En milieu rural

En milieu rural, en général les usagers obtiennent leau gratuitement de bornes-fontaines et de pompes à main, malgré les besoins dentretien qui doivent être financés pour éviter ou remédier des pannes. Les peu dusagers en milieu rural qui bénéficient de branchements à domicile paient en général un tarif forfaitaire entre 20 gourdes (US$ 0.5) et 100 gourdes (US$ 2.50) par mois. Les tarifs sont payés aux Comités dEau.

Financement

Quasi tous les investissements sont financés par les dons et les crédits des bailleurs étrangers (la Banque interaméricaine de développement, la Banque mondiale, USAID et lUnion européenne), et aussi par les dons des ONG. Plusieurs ONG reçoivent aide des bailleurs directement ou indirectement par le gouvernement haïtien. (voir la section sur lassistance externe)

Responsabilité pour lapprovisionnement en eau potable et assainissement

Politique et régulation

Au sein du gouvernement le ministre des Travaux publics, Transport et Communications (MTPTC) est chargé de leau potable et de lassainissement. Pourtant, le MTPTC ne compte pas de direction deau potable et assainissement en ce moment. Pour combler ce vide on prévoit la création dune Direction Générale dEau Potable et dAssainissement rattachée au MTPTC.

Le manque dinstitutionnalisation crée une situation le ministre simplique dans le secteur dans une manière ad hoc, sans lexistence dune politique à longue terme ou des objectifs spécifiques à atteindre. La direction se chargera du développement dune politique sectorielle et la régulation des entreprises publiques du secteur, parmi dautres responsabilités.

LUnité de réforme du secteur de l'eau potable[2] du MTPTC est lunité de gestion dun projet de réforme du secteur deau financé par la Banque interaméricaine de développement (BID). Une de ses fonctions principales est la mise en œuvre des interventions en eau potable et assainissement dans les villes secondaires avec des systèmes gérés par le SNEP. LURSEP encourage aussi laugmentation de lautonomie des centres dexploitation du SNEP.

Prestation de services

La CAMEP et le SNEP

Les institutions publiques principales dans le secteur de leau potable en Haïti sont deux entreprises publiques qui ont été chacune créée par une loi spécifique : la CAMEP (Centrale autonome métropolitaine deau potable), qui est responsable de laire métropolitaine de Port-au-Prince, et le SNEP (Service national deau potable), qui est responsable des villes secondaires et, en théorie, des zones rurales. Il ny a pas dinstitution responsable de lassainissement en Haïti, étant donné que les mandats de la CAMEP et du SNEP actuellement ne couvrent pas lassainissement. Les deux entités théoriquement sont sous lautorité de leur conseil dadministration respectif qui incluent des représentants de plusieurs ministères. Comme ces Conseils ne se réunissent pas depuis une dizaine dannées, les deux institutions sont de fait sous le contrôle du ministre des Travaux publics, Transport et Communications (MTPTC).

Les agences publiques du secteur deau potable ont perdu du personnel qualifié et formé, en partie à cause de lémigration, et en partie à cause des ONG et des bailleurs, qui peuvent offrir des salaires supérieurs. Cependant, il y a des gérants et du personnel compétents et motivés dans le secteur public deau potable en Haïti. Malheureusement, il manque une claire volonté publique et un soutien financier aux employées pour les motiver et leurs permettre dêtre plus productifs.

Les Comités dEau

Il y a des centaines des comités deau, qui sont parfois appelés CAEP (Comités dapprovisionnement en eau potable) ou simplement Comités dEau, qui gèrent des systèmes dapprovisionnement en eau potable dans le milieu rural, dans quelques petites villes et dans beaucoup de quartiers défavorisés urbains. Le niveau de formalité et defficacité du comité varie pour chaque CAEP. Les meilleurs se réunissent régulièrement, tiennent les relations étroites avec les communautés, récupèrent les revenus régulièrement, embauchent des plombiers qui soccupent de lentretien du système, tiennent un compte bancaire, et sont enregistrées et approuvées par le SNEP. Cependant, plusieurs comités ne fonctionnent pas aussi bien. Il ny a pas de registre national des comités deau ou des systèmes deau et, à la différence dautres pays, il ny a pas dassociations des comités deau au niveau municipal, départemental, ou national. Le ministère des Travaux publics actuellement utilise lappellation Comité dapprovisionnement en eau potable et assainissement (CAEPA) en vue de lélargissement des fonctions des comités à lassainissement dans lavenir.

Autres intervenants

Les ONG

Les ONG réalisent beaucoup dactivités dans le secteur. Ils travaillent surtout dans les zones rurales, mais aussi dans les petites villes et les zones défavorisées des grandes villes. Parmi les ONG les plus actifs dans le secteur sont:

Les ONG interviennent souvent avec lappui financier des bailleurs de fonds. La plupart des ONG ne sont pas spécialisées dans leau potable et lassainissement, mais interviennent dans plusieurs secteurs dans des localités spécifiques avec une approche de développement communautaire. Pourtant, certaines ONG en Haïti - comme Helvetas, ACF et le GRET - se sont spécialisés et mettent un accent particulier sur leau potable et lassainissement.

Le Fond dassistance économique et sociale (FAES)

Le Fond dassistance économique et sociale (FAES) intervient dans leau potable surtout dans les petites villes du pays, principalement avec le financement da la BID.

Le POCHEP

Le POCHEP (Postes communautaires dhygiène et deau potable) est une unité sous le ministère de la Santé qui un jour a été lagence dexécution des projets dapprovisionnement en eau potable et assainissement financées par la BID.

Les communes

Les communes (les municipalités) ne jouent pas un rôle important dans le secteur, bien quon sattend quils jouent un plus grand rôle à lavenir selon la loi cadre du secteur qui est en train dêtre débattue au Parlement.

Historique et développements récents

La ville du Cap-Haïtien, deuxième ville dHaïti.

En 1964 le gouvernement de François Duvalier a créé la CAMEP et la chargée de lapprovisionnement en eau potable pour laire métropolitaine de Port-au-Prince. Ensuite, en 1977 le gouvernement de son fils Jean-Claude Duvalier a créé le SNEP pour se charger de lapprovisionnement en eau potable pour le reste du pays. Comme le SNEP se concentrait sur les villes secondaires et ne pouvait pas soccuper de milieu rural, une unité deau potable et hygiène en milieu rural a été créée au ministère de la Santé publique.

Ces trois entités œuvraient à augmenter le taux de couverture et de sassurer un niveau de qualité de service. Cependant, pendant les années quatre-vingts le taux de couverture a augmenté, comme cétait la décennie internationale deau potable et assainissement, qui a été financée par plusieurs bailleurs, entre eux la Banque mondiale et la BID, et aussi par des ONG.

Pendant les années quatre-vingt dix Haïti a essuyé une série de revers, et par conséquence le secteur deau potable et assainissement a souffert aussi. Après le coup dÉtat de 1991, laide de létranger a été suspendu pendant trois ans. Quand Jean-Bertrand Aristide est revenu au pays à 1994, laide a commencé à rentrer au pays. Pendant cette époque les comités deau ont émergé à Port-au-Prince. Ces organisations communautaires vendent de leau aux habitants des quartiers défavorisés pour faire un petit profit, qui est investi dans les petits projets dinfrastructure au niveau communautaire comme les terrains de sport ou des blocs sanitaires. Les comités achètent de leau de la CAMEP et ils sont parmi les meilleurs clients de lentreprise.

Absence dassainissement à Cap-Haïtien, Haïti : les déchets à même le sol (incluant des sacs plastiques remplis dexcréments) bloquent les canaux de drainage qui débordent à la moindre pluie, et endommagent les infrastructures à côté (routes, bâtiments…).

Laide de létranger a diminué à la fin des années quatre-vingt dix. Le secteur a donc souffert, et par conséquence une grande partie de la population na pas reçu des services. Après la chute dAristide en 2004, laide est revenue sous le gouvernement de transition et la deuxième présidence de René Préval. Laide se concentre sur les villes de province et le milieu rural, pendant que laire métropolitaine de la capitale nest pas suffisamment approvisionnée en eau potable et na pas de système de lévacuation des eaux usées.

Le gouvernement de René Préval considère des reformes du secteur deau potable, par exemple létablissement des prestataires de service régionaux, qui remplaceraient la CAMEP et le SNEP, et le renforcement de la capacité du gouvernement dans les domaines de politique et régulation. Spécifiquement, le gouvernement veut donner des directives opérationnelles aux nombreuses ONG qui sont devenues les acteurs clés pour lapprovisionnement en eau potable, surtout dans le milieu rural, et qui ne sont pas coordonnées.

En janvier 2009 le Parlement haïtien a approuvé la nouvelle loi-cadre du secteur eau potable et assainissement qui formalise la réforme du secteur. La loi crée une Direction Nationale d'Eau Potable et Assainissement (DINEPA) dans le Ministère des Travaux Publics, du Transport et des Communications, ainsi que quatre Offices Régionaux d'Eau Potable et d'Assainissement (OREPA) qui seront mis en place graduellement. Dans le long terme, la Loi-Cadre vise à décentraliser les services d'eau potable au niveau des communes.

Assistance externe

Les principaux bailleurs de fonds dans le secteur deau potable et assainissement en Haïti sont la Banque interaméricaine de développement (BID), lUnion européenne, la France à travers lAgence française de développement (AFD) et la Banque mondiale.

La Banque interaméricaine de développement (BID)

La BID finance un programme deau potable et dassainissement en milieu rural de US$15 million dans les départements de la Grande Anse, les Nippes, lOuest et lArtibonite, exécuté par le SNEP, et approuvé en septembre 2006[3]. Le programme commence à être exécuté dabord dans la Grand'Anse. La BID finance également, à travers un prêt de 55 millions de dollars US, un projet de réforme du secteur avec des investissements dans cinq villes secondaires, notamment Saint-Marc, Port-de-Paix, Les Cayes, Jacmel et Ouanaminthe, approuvé en 1998[4]. Ce projet est exécuté par lUnité de réforme du secteur deau potable[5].

La Banque mondiale

La Banque mondiale finance un projet deau potable et dassainissement en milieu rural de $US5 million dans le Département du Sud, exécuté par le SNEP, et approuvé en janvier 2007[6]. Le programme prend la relève dun projet pilote dans le même département qui a testé une approche innovatrice de gestion de systèmes deau potable par des opérateurs professionnels, visant à une plus grande durabilité des systèmes. La Banque mondiale a appuyé également lélaboration et la diffusion dune stratégie nationale et de directives opérationnelles deau potable et dassainissement en milieu rural.

LUnion européenne

LUnion européenne a consacré des fonds importants au secteur à travers une diversité de projets et de programmes[7].

Un des instruments principaux de lUnion européenne dans la coopération dans le secteur est la Facilité Eau ACP-EU dans le cadre de lInitiative Européenne de lEau. Cette Facilité accorde des dons à des ONG sur une base compétitive. Dans le cadre de la première demande de propositions pour la Facilité Eau ACP-EU, en janvier 2006 cinq propositions ont été retenues pour Haïti pour un total de 7,55 millions deuros :

  • Oxfam du Royaume-Uni intervient sur le Cap-Haïtien, renforçant les initiatives de la société civile (4 millions deuros)
  • Le GRET intervient sur leau potable et lassainissement dans les communes dAquin et Saint-Louis du Sud dans le département du Sud (1,65 million deuros)
  • ACF appuie 6 réseaux côtiers des communes Saint Louis du Nord et Anse à Fouleur dans le département du Nord-Ouest (0,9 million deuros)
  • La Croix-Rouge française intervient sur Anse Rouge dans le département de lArtibonite pour réhabiliter et renforcer des systèmes deau potable (0,6 million deuros)
  • Lassociation APPEL intervient dans leau potable rural sur lîle de la Tortue (0,4 million deuros)

En outre la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge appuie un projet régional entre Haïti et la République dominicaine pour la sensibilisation de communautés vulnérables dans les domaines de leau, de lassainissement et de lhygiène dans le centre et le Nord de lîle dHispaniola pour un montant de 2 millions deuros[8].

La période de soumission pour la deuxième demande de propositions avait clôturée en Juin 2006 et lannonce des résultats avait été annoncée tentativement pour mars 2007[9].

LUnion européenne intervient également dans le secteur dans le cadre dautres programmes, tel que le Programme de Microprojets et des Projets du Fonds européen de développement (FED) exécutés par le Bureau de lOrdonnateur National du FED en Haïti sous la tutelle du ministère des Finances.

La France

Depuis plus de dix ans lAFD a assisté la Centrale autonome métropolitaine deau potable (CAMEP) pour financer la desserte en eau potable de quartiers défavorisés dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.

Ces projets se résument en trois points principaux : installation de bornes-fontaines raccordées au réseau CAMEP, constitution de « comités dlo » en charge du recouvrement et du réinvestissement des bénéfices communautaires et paiement de leau par les usagers. Dans une ville ou le paiement au forfait est de mise, ces projets présentent trois avantages : ils sont rentables pour la CAMEP, ils permettent de desservir des quartiers défavorisés avec une eau de qualité et bon marché et ils constituent un des rares exemples dorganisation communautaire en Haïti en milieu urbain.

Avec un financement de 3,95 millions deuros ce programme a été étendu récemment à quatre nouveaux quartiers, représentant environ 45 000 habitants[10].

LEspagne

La coopération espagnole finance un projet deau potable et de gestion des ressources en eau dans le département du Sud-Est, en collaboration avec le PNUD.

Les États-Unis

Lassistance économique des États-Unis pour Haïti se concentre sur la démocratie et la gouvernance, lappui institutionnel au gouvernement, la croissance économique et la génération de lemploi, la santé, la sécurité alimentaire et léducation[11]. LUSAID nest pas engagé dans leau potable et lassainissement en Haïti en ce moment. Pourtant, de nombreuses ONG des États-Unis travaillent dans ce secteur en Haïti.

Le Canada

Lappui de lAgence canadienne de développement international (ACDI) pour Haïti est focalisé sur la gouvernance politique, la reconstitution de lÉtat, la relance économique et laccès aux services de base. LACDI nest pas très active dans le secteur de leau potable et de lassainissement. Néanmoins, avec la BID elle co-finance le programme de développement local du FAES, y inclus environ US$ 6 millions pour des projets deau potable et dassainissement dans des petites villes[12]. LACDI est engagée également dans dautres projets de développement local qui incluent des investissements en eau potable, tel que le Développement local du Nord-Est qui vise des communes le long de la frontière avec la République dominicaine et qui est exécuté par le PNUD[13].

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)

Le PNUD en Haïti nest pas très engagé dans le secteur de leau potable et de lassainissement en ce moment. Ses principales domaines dintervention sont la gouvernance démocratique; la réduction de la pauvreté; la prévention des crises; lénergie et lenvironnement; ainsi que le VIH/SIDA. Néanmoins, le PNUD exécute divers projets dans le secteur financés par dautres bailleurs de fonds, tel que le Canada et lEspagne.

Projets deau potable et dassainissement par département

Les 10 départements dHaïti.

1. LArtibonite

Parmi les interventions dans le département de lArtibonite on compte les suivantes:

  • En milieu urbain, lURSEP et le SNEP avec le financement de la BID dans la ville de Saint-Marc
  • les ONG suivantes sont présentes dans plusieurs communes :

Caritas,FLM,Oxfam-GB,OIM,ACTED et CARE interviennent à Gonaives. ACTED, CARE, PRODEVA et AAA sont à Ennery. Sol est à LEstere et Caritas est à Gros Morne. CRF est à Anse Rouge,OIM est à Saint-Marc et Caritas est a Verettes.

2. Le Centre

Beaucoup dONG sont actives dans le Plateau Central, au cœur duquel se trouve le Département du Centre. Parmi les interventions dans le département du Centre comptent les suivantes : (à compléter)

3. La GrandAnse

Parmi les interventions dans le département de la Grand'Anse comptent les suivantes:

  • Le SNEP avec le financement de la BID en milieu rural et dans les petites villes de moins de 5,000 habitants
  • LACF en milieu rural près de Jérémie

4. Les Nippes

Parmi les interventions dans le département des Nippes comptent les suivantes :

  • Le SNEP avec le financement de la BID en milieu rural et dans les petites villes de moins de 5,000 habitants
  • Caritas (Point dEau) dans six communes
  • Aide et Action dans cinq communes [14]

5. Le Nord

Parmi les interventions dans le département du Nord comptent les suivantes:

  • OXFAM avec le financement de lUnion européenne dans la ville de Cap-Haïtien

6. Le Nord-Est

Parmi les interventions dans le département du Nord-Est comptent les suivantes:

  • En milieu urbain, lURSEP et le SNEP avec le financement de la BID dans la ville de Ouanaminthe
  • En milieu rural, lACDI avec le projet de développement local du Nord-Est

7. Le Nord-Ouest

Parmi les interventions dans le département du Nord-Ouest comptent les suivantes:

  • En milieu urbain, lURSEP et le SNEP avec le financement de la BID dans la ville de Port-de-Paix
  • LACF avec le financement de lUnion européenne en milieu rural et dans les petites villes, y inclus à Saint Louis du Nord [15]

8. LOuest

Parmi les interventions dans le département de lOuest comptent les suivantes :

  • La CAMEP et des ONG avec le financement de lAFD dans les quartiers défavorisés de la zone métropolitaine de Port-au-Prince

9. Le Sud

Parmi les interventions dans le département du Sud comptent les suivantes :

  • Le SNEP avec le financement de la Banque mondiale en milieu rural et dans les petites villes de moins de 10,000 habitants
  • Le GRET avec le financement de lUnion européenne à Aquin et Saint-Louis du Sud
  • En milieu urbain, lURSEP et le SNEP avec le financement de la BID dans la ville de Les Cayes
  • La Caritas (Programme Point dEau) intervient sur une grande partie du département
  • Le Catholic Relief Service (CRS) intervient dans la partie Ouest du département dans sept communes [14]

10. Le Sud-Est

Parmi les interventions dans le département du Sud-Est comptent les suivantes:

  • La coopération espagnole avec le PNUD
  • En milieu urbain, lURSEP et le SNEP avec le financement de la BID dans la ville de Jacmel

Références

Liens externes

Autres sources

  • Recensement OCHA (UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs) des activités des ONG, des organismes des Nations unies et des organisations internationales en Haïti
Ce document provient de « Eau potable et assainissement en Ha%C3%AFti ».

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Eau Potable et Assainissement en Haïti de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем написать реферат

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Eau Potable Et Assainissement En Haïti — Haïti fait face à des défis considérables dans le secteur d’eau potable et assainissement : Notamment l’accès au service public est très bas, sa qualité est douteuse et les institutions publiques restent très faibles malgré l’aide externe et …   Wikipédia en Français

  • Eau potable et assainissement en Haiti — Eau potable et assainissement en Haïti Haïti fait face à des défis considérables dans le secteur d’eau potable et assainissement : Notamment l’accès au service public est très bas, sa qualité est douteuse et les institutions publiques… …   Wikipédia en Français

  • Eau potable et assainissement en Haïti — Haïti fait face à des défis considérables dans le secteur d’eau potable et assainissement : notamment l’accès au service public est très bas, sa qualité est douteuse et les institutions publiques restent très faibles malgré l’aide externe et …   Wikipédia en Français

  • Eau potable et assainissement en haïti — Haïti fait face à des défis considérables dans le secteur d’eau potable et assainissement : Notamment l’accès au service public est très bas, sa qualité est douteuse et les institutions publiques restent très faibles malgré l’aide externe et …   Wikipédia en Français

  • Eau (nutriment) — Eau Pour les articles homonymes, voir eau (homonymie). « H2O » redirige ici. Pour la série télévisée australienne, voir H2O (série télévisée). L’eau (ce nom provient du nom …   Wikipédia en Français

  • Eau et feu — Eau Pour les articles homonymes, voir eau (homonymie). « H2O » redirige ici. Pour la série télévisée australienne, voir H2O (série télévisée). L’eau (ce nom provient du nom …   Wikipédia en Français

  • Eau — Pour les articles homonymes, voir eau (homonymie). L eau en trois états : liquide, solide (glace) et gazeux (vapeur d eau). Ce dernier état de l eau se retrouve dans …   Wikipédia en Français

  • L'eau liquide une singularité de la Terre — Eau Pour les articles homonymes, voir eau (homonymie). « H2O » redirige ici. Pour la série télévisée australienne, voir H2O (série télévisée). L’eau (ce nom provient du nom …   Wikipédia en Français

  • Les états de l'eau — Eau Pour les articles homonymes, voir eau (homonymie). « H2O » redirige ici. Pour la série télévisée australienne, voir H2O (série télévisée). L’eau (ce nom provient du nom …   Wikipédia en Français

  • Écoulement d'eau — Eau Pour les articles homonymes, voir eau (homonymie). « H2O » redirige ici. Pour la série télévisée australienne, voir H2O (série télévisée). L’eau (ce nom provient du nom …   Wikipédia en Français

Share the article and excerpts

Direct link
https://fr-academic.com/dic.nsf/frwiki/559207 Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”