E.P.I.G.N.

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Escadron parachutiste d'intervention de la Gendarmerie nationale

L'Escadron parachutiste d'intervention de la Gendarmerie nationale (EPIGN) était une unité d'élite crée en 1971, auréolée de missions parmi les plus sensibles et périlleuses de la Gendarmerie Nationale française. Le 1er septembre 2007, il permet la creation du nouveau GIGN et par défaut de la force "Sécurité protection" et de la force "Observation recherche".

Sommaire

Histoire

Le 1er janvier 1971, la Gendarmerie nationale crée sa première unité parachutiste à Mont-de-Marsan (Landes).

Baptisée "Escadron parachutiste de la Gendarmerie mobile" (EPGM), cette jeune unité fait rapidement honneur à son institution par un engagement dense et de qualité sur différents theâtres d'opérations extérieures au sein de la 11e division parachutiste.

Composée d'éléments aguerris, sportifs et rustiques, cette composante parachutiste assure des missions toujours plus sensibles et pose les bases de ce qui deviendra plus tard l'EPIGN.

En février 1977, cette unité se déplace à Djibouti au TFAI (Territoire français des Afars et des Issas) et participe activement à la mise en place et au bon déroulement du référendum qui amène le territoire à l'indépendance le 27 juin 1977. L'escadron revient à sa garnison quelques jours avant l'accession à l'indépendancde du TFAI après avoir assuré la sécurité de la passation à la nouvelle république des bâtiments administratifs et militaires.

Ces deux unités spéciales se regroupent le 1er janvier 1984 à Versailles (78), chacune ayant recueillie dans son propre domaine de compétence, le fruit d'une expérience riche et variée. À cette occasion le 9/11 para est rebaptisé EPIGN.

Une nouvelle organisation du GSIGN groupement auquel appartenait l'EPIGN a vu la disparition de cette unité d'élite. La dissolution de l'EPIGN a été prononcée officiellement le 1er Septembre 2007. Un nouveau groupe d'intervention de la Gendarmerie Nationale plus étoffé a été créé sous un commandement unique permettant une meilleure optimisation des moyens et un redéploiement des missions en France cet à l'étranger.

Sections de sécurité et protection (SSP)

L'EPIGN couvre l'intégralité du spectre de la Sécurité et de la Protection.

Sur le territoire national les sections de sécurité-protection (SSP), assurent quotidiennement la protection de hautes personnalités françaises ou étrangères. Elles assurent également ce type de mission à l'étranger, au profit des diplomates en poste dans des zones à risques.

Parallèlement aux missions de protection, l'EPIGN procède à la mise en sécurité de sites. Que ce soit au profit de l'autorité protégée ou lors d'évènements majeurs, l'unité déploie des tireurs d'élite, le groupe de recherche d'engins piégés (GREP), ou encore les spécialistes en investigations sub-aquatiques.

Enfin, dans un contexte interministériel, l'EPIGN est régulièrement sollicité pour réaliser des audits de sécurité au profit des représentations françaises à l'étranger ou de sites sensibles partout en France. Ayant une expérience reconnue dans ce domaine, les missions évaluent les enjeux sécuritaires et apportent une expertise et des réponses adaptées, en vue d'accroître le niveau de sûreté des installations visitées.

En marge des missions évoquées supra, les militaires de cette unité participent de façon régulière à la formation des troupes d'élite étrangères.

Missions des SSP

  • Protection rapprochée de personnalités
  • Sécurité des ambassades et représentations diplomatiques françaises à l'étranger
  • Mise en GNsécurité
  • Analyse du risque et audit de sécurité
  • Gestion de crise à l'étranger
  • Sécurité des évènements d'ampleur nationale et internationale
  • Formation internationale

Armement

C'est celui du GIGN.

Groupe d'observations et de recherches (GOR)

Au début des années 1990, l'EPIGN répond au besoin exprimé par les unités de police judiciaire de la gendarmerie départementale en matière d'observations sensibles et de recherche du renseignement judiciaire dans les affaires les plus délicates. Relayé par les unités d'intervention, ce besoin opérationnel est alors comblé par la création du GOR (Groupe d'Observation et de Recherches), au sein même de l'EPIGN, le 1er janvier 1991.

Cette nouvelle composante au devenir prometteur remporte très vite de brillants succès et dépasse rapidement le stade expérimental pour devenir un échelon incontournable de la PJ en France.

S'appuyant à la fois sur la qualité de sa ressource humaine et sur une expérience opérationnelle toujours plus riche, l'EPIGN a réussi a développer un puissant outil au profit de la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme.

A la pointe de la technologie et rompus aux méthodes d'investigation spécialisée, les hommes et les femmes du GOR remplissent leurs missions dans toutes les conditions de temps et d'espace.

Auréolé de nombreuses réussites opérationnelles, le GOR s'emploi à rester discret et à protéger ses modes opératoires (tactique de l'intervention, techniques spécialisées).

Moins médiatisés que leurs camarades du GIGN (Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale), les militaires du GOR sont les soldats de l'ombre, toujours furtifs mais sans cesse dans l'action.

Missions du GOR

  • Observations difficiles
  • Acquisition du renseignement
  • Filiatures complexes
  • Actes techniques spécialisés
  • Interpellations en milieu ouvert

Bibliographie

  • Alain Bétry, L'escadron parachutiste d'intervention de la Gendarmerie nationale, Atlante éditions, 2001
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