- Domicile Conjugal
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Domicile conjugal
Domicile conjugal Réalisation François Truffaut Acteurs principaux Jean-Pierre Léaud
Claude Jade
Hiroko Berghauer
Daniel Ceccaldi
Claire DuhamelScénario François Truffaut Production François Truffaut
Marcel BerbertDurée 100 min Sortie 9 septembre 1970
21 décembre 1971 (New York)
8 juillet 1971Langue(s) originale(s) français Pays d’origine France Domicile conjugal est un film français réalisé par François Truffaut et sorti en 1970.
- Suite de Baisers volés, ce film est le second d'une trilogie qui se clôt avec L'Amour en fuite, dans le cadre du cycle Antoine Doinel: Antoine (Jean-Pierre Léaud) a épousé Christine (Claude Jade).
Sommaire
Synopsis
Christine Darbon marche dans une rue de Paris. Elle porte un étui à violon. Elle s'arrête pour acheter des fruits. On ne voit que ses jambes et le violon. « Voilà Mademoiselle », lui dit la marchande. « Non pas mademoiselle. Madame ! » rectifie Christine. Antoine Doinel a épousé Christine Darbon; toujours instable, il exerce provisoirement un métier inhabituel : il teint des fleurs dans la cour de son immeuble, pour les rendre plus attrayantes. Christine donne chez elle des leçons de violon. Elle est bientôt enceinte et Antoine, qui a perdu son emploi de fleuriste à la suite d’une mauvaise manipulation chimique, entre dans une importante entreprise américaine qui effectue des recherches et expériences hydrauliques. Christine donne naissance à un garçon, qu'elle veut appeler Ghislain, mais qui s’appellera Alphonse ; c'est sous ce prénom qu'Antoine le déclare à la mairie. Celui-ci, toujours volage, rencontre une Japonaise, c’est la première fois qu'il trompe Christine. Kyoko envoie à Antoine des petits mots d'amour et les cache dans un bouquet de tulipes. Christine remarque que les tulipes s'ouvrent les unes après les autres laissant tomber les mots sur la table. Christine sent bien qu’Antoine la trompe, et un soir elle l'accueille habillée en Japonaise, de grosses larmes coulant sur ses joues maquillées. Christine et Antoine vont se séparer mais Antoine s'ennuie avec Kyoko. Un soir, au restaurant, alors qu'il dîne avec elle, Antoine quitte la table à plusieurs reprises au cours du repas pour téléphoner à Christine. Antoine retrouve Christine : le couple se reforme.
Fiche technique
- Réalisation : François Truffaut
- Scénario et dialogues : François Truffaut, Claude de Givray, Bernard Revon
- Musique : Antoine Duhamel
- Montage: Agnès Guillemot
- Image: Néstor Almendros
- Décors: Jean Mandaroux
- Date de sortie : 9 septembre 1970
- Film français
- Format : Couleurs - 35mm
- Genre : Comédie
- Durée : 94 minutes
- Tout public
Distribution
- Claude Jade : Christine Doinel
- Jean-Pierre Léaud : Antoine Doinel
- Daniel Ceccaldi : Lucien Darbon
- Claire Duhamel : Madame Darbon
- Hiroko Berghauer : Kyoko
- Daniel Boulanger : Ténor, le voisin
- Silvana Blasi : Silvana, la voisine
- Barbara Laage : Monique, la secretaire
- Billy Kearns : Max, le patron américain
- Claude Véga : l'étrangleur
- Jacques Jouanneau : Césarin du bistrot
- Danièle Girard : Ginette, la serveuse
- Marie Irakane : Mme Martin, la concierge
- Philippe Léotard : le type bourré
- Jacques Cottin : Monsieur Hulot (non-crédité)
Autour du film
- Jean-Pierre Léaud apparait plus à l'aise que dans Baisers volés. L'adorable Claude Jade a gagné aussi en maturité et son personnage n'est pas sacrifié devant le personnage principal et partage même l'affiche avec ce dernier. Elle est le point d'équilibre de Doinel, a souvent le dessus et est la voix de la raison. Toujours le plaisir de revoir Daniel Ceccaldi en père de Claude Jade. Le film gagne en crédibilité et maturité ce qu'il perd en poésie. François Truffaut réalise donc une comédie très fraiche et distrayante, en profite pour mettre ici et là des éléments autobiographiques et sur un rythme soutenu réalise l'un des meilleurs films de la saga Doinel.
- Le film comprend la célèbre scène du lit où Claude Jade flirte par procuration en lisant une biographie de Noureev alors qu’Antoine s’instruit sur « Les Femmes japonaises » pour séduire sa maîtresse, une scène à laquelle fera écho une des scènes de la vie conjugale d'Ingmar Bergman en 1973.
- Parmi les exploitations du film à l'étranger, le titre italien se distingue en signifiant : Ne dramatisons pas, ce n'est qu'une question de cocufiage.
Critiques
"Aux côtés de Jean-Pierre Léaud dont on vante beaucoup les mérites, il serait injuste de ne pas mettre sur le même plan Claude Jade, l'épouse; elle est en réalité l'élément fort du couple et son interprétation le souligne clairement. Claude Jade a l'autorité dans le charme, la fierté dans l'amour, toutes choses en somme qui ne vont pas toujours ensemble chez les personnages de comédie." (La revue des deux mondes, 1971, p.228)
Voir aussi
(fr+en) Domicile conjugal sur l’Internet Movie Database
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