- Dog Pound
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Dog Pound
Logo de l'affiche du film
Données clés Titre québécois La Fourrière Réalisation Kim Chapiron Scénario Kim Chapiron
Jérémie DelonActeurs principaux Adam Butcher
Shane Kippel
Mateo MoralesSociétés de production Partizan
Co-production
Grana Productions
Mars Films
Production associée
Canal+
avec la participation de
CNC
Téléfilm CanadaPays d’origine France Genre Drame Sortie 2010 Durée 91 minutes Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Dog Pound, ou La Fourrière au Québec, est un film dramatique français écrit et réalisé par Kim Chapiron sur le scénario co-écrit par Jérémie Delon. Produit par Partizan, ce film est sorti dans les salles françaises le 23 juin 2010.
Prix du Meilleur nouveau réalisateur du film narratif au Festival du film de TriBeCa à New York.
Sommaire
Synopsis
L'établissements pénitentiaires pour mineurs d'Enola Vale aux États-Unis accueille trois nouveaux venus détenus : Davis, seize ans, condamné pour trafic de drogues, Angel, quinze ans, pour vol de voiture avec violence et Butch, dix-sept ans, transféré d'une autre prison pour avoir éborgné un officier de probation.
Ils seront affiliés au dortoir de l'agent Goodyear et seront confrontés à leurs camarades de cellules, notamment Banks, un jeune délinquant qui purge sa peine et s'amuse à briser les nouveaux venus.
Chacun sera confronté à la réalité de l'univers carcéral et devra survivre tant bien que mal dans celui-ci.
Fiche technique
- Titre : Dog Pound
- Titre québécois : La Fourrière
- Réalisation : Kim Chapiron
- Premier assistant réalisateur : David Diane
- Scénario : Kim Chapiron et Jeremie Delon
- Producteur : Georges Bermann
- Producteur associé : Frédéric Junqua
- Musique : Balmorhea, K'Naan et Nikkfurie
- Directeur de la photographie : Andre Chemetoff
- Montage : Benjamin Weill
- Distribution des rôles : Sara Kay, Jenny Lewis et Bruno Rosato
- Décorateur de plateau : Alan MacLeod
- Création des costumes : Brenda McLeese
- Pays : France
- Langue : anglaise
- Film interdit aux moins de douze ans lors de sa sortie en salles en France.
Distribution
- Adam Butcher (VF : Donald Reignoux) : Butch, transféré dans un autre centre pour avoir frappé avec violence un officier de probation. À la rencontre de ce comédien, Kim Chapiron a « tout de suite senti cette folie dans son regard. Sans même lui parler, j’ai su que c’était lui » alors qu'auparavant, il avait choisi d'engager le chanteur K'Naan ayant réellement fait plusieurs séjours en prison[1].
- Shane Kippel : Davis, condamné pour trafic de drogues.
- Mateo Morales : Angel, pour vol de voiture avec violence.
- Slim Twig (VF : Stéphane Pouplard) : Max, faux porteur de SIDA.
- Lawrence Bayne (VF : Gilles Morvan) : Goodyear
- Taylor Poulin : Banks, détenu brute épaisse martyrisant ses partenaires. Non professionnel, c'est un réel jeune voyou que le réalisateur a rencontré dans une prison, pas loin du lieu de tournage.
- Bryan Murphy : Eckersley
- Alexander Conti : Sal
- Tim Turnell : Greaves
- Dewshane Williams : Frank
- Greg Butcher : Officier correctionnel
- Jason Daley : Jeune détenu
- Shawn Doucette : Gardien de prison
- William Ellis : Meakin
- Jason Foote : Officier correctionnel
- Jeff McEnery : Loony, complice de Banks.
- Trent McMullen (VF : Boris Rehlinger) : Sands
- Robbie O'Neill : Gardien Baildon
- Line Pelletier : Mère de la copine de Davis dans son rêve
Production
Développement
Le réalisateur Kim Chapiron a accepté la proposition faite par le producteur Georges Bermann d'un projet sur la réalisation d'un établissement correctionnel pour mineurs, avec une condition du temps nécessaire pour se documenter sur le thème. « Je ne connaissais pas l'envers du décor », dixit Kim Chapiron[2]. « Sans le connaître, je ne pouvais pas en parler. C'est ce que j'ai dit au producteur. J'étais partant à 1000% parce que cet univers reste incroyable à filmer, ne serait-ce que pour ce que ça raconte. Je voulais partir avec un scénariste dans les prisons du MidWest deux fois six mois. C'est là que j'ai recueilli un maximum d'informations. » Ce dernier, le producteur, lui-même a conseillé de visionner le film Scum réalisé par Alan Clarke en 1979, mêlant du racisme, de la violence extrême, du viol, du suicide et de beaucoup de combats dans une prison[1].
Accompagné de son co-scénariste Jérémie Delon[3], il a visité durant un an les différents centres américains, prenant de notes bien que magnétophones et caméras restaient strictement interdits[4] aux États-Unis. « Un gardien nous accueille, adorable. Au moment où il nous a laissés seuls avec trois détenus de quatorze-quinze ans qui nous fixaient, et qu'il a refermé la grille derrière nous, j'ai eu une montée d'adrénaline. L'un d'eux avait tatoué sur lui une marque de sport mal orthographiée. Un autre venait de se graver "Fuck the world" avec une punaise. Je me souviendrai d'eux toute ma vie. Au final, ils nous ont accompagnés, super gentiment. Dog Pound est une fiction, que j'ai nourrie des multiples anecdotes entendues au cours de mes recherches[3]. »
Scénario
À travers les visites de Kim Chapiron et Jérémie dans les prisons américaines, en deux ans d'écriture[4], tous les personnages sont directement inspirés de détenus réels dans de différents centres[5].
Tournage
Les co-scénaristes ont dû inventer le nom de la prison Enola Vela en hommage des réserves indiennes, visitées lors de leurs recherches. La traduction d'un des dialectes indiens donne La vallée de la solitude[5].
Le drame de la journée
Le réalisateur et l'équipe du tournage n'oublieront jamais les différentes situations imprévues comme « Le premier jour de tournage, Taylor Poulin, qui joue Banks, le caïd qui fait régner la terreur à Enola Vale, est arrivé avec un officier de probation. Il avait une énorme plaie sur le crâne, il s’était pris un coup de table la veille, et il a mis, par sa présence, son charisme, l’équipe dans une autre dynamique. Parfois, les choses pouvaient vraiment mal tourner, quand Adam Butcher, qui joue Butch, s’est à deux reprises retrouvé devant un tribunal en plein tournage. Il a fallu qu’on aille supplier le juge de ne pas l’incarcérer[4]. »
Musique
L'artiste de hip-hop canado-somalien K'Naan, le rappeur français Nikkfurie et le groupe de post-rock instrumental texan Balmorhea participent pour une bande originale du film entre voix aériennes, guitare ambiante ou rap.
Box-office
En France, ce film a fait 196 749 entrées.
Distinctions
- Festival du film de TriBeCa, à New York, 2010
- Prix du Meilleur nouveau réalisateur du film narratif
Notes et références
- Secrets de tournage sur AlloCiné. Consulté le 20 décembre 2010
- Preview : Dog Pound » sur Excessif, 22 avril 2010. Consulté le 20 décembre 2010 Romain Le Vern, «
- Kim Chapiron raconte le tournage choc de Dog Pound » sur L'Express avec Studio Cinélive, 22 juin 2010. Consulté le 20 décembre 2010 Laurent Djian, «
- «Dog pound» Chapiron lâche les chiens » sur Libération, 23 juin 2010. Consulté le 20 décembre 2010 Didier Péron, «
- Kim Chapiron raconte "Dog Pound" ! » sur Tout le cinéma, 22 juin 2010. Consulté le 20 décembre 2010 Tout le cinéma, «
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- (fr) Dog Pound sur AlloCiné
- (fr) Dog Pound sur Mars Distribution
- (fr) Interview avec Kim Chapiron : « Pas facile de rester ambigu » dans Standard.
- Dog Pound sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
Catégories :- Film français
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- Prison au cinéma
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