- Didier Gailhaguet
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Didier Gailhaguet Biographie Nom complet Didier Gailhaguet Nationalité France Date de naissance 22 août 1953 Lieu de naissance Béziers, France Taille 174 cm Parcours Entraineur Philippe Pélissier Retraite 1975 modifier Didier Gailhaguet (né le 22 août 1953 à Béziers, en Languedoc), est un patineur artistique et entraîneur français. Il fut marié à Annick Dumont. Il a été deux fois champion de France en 1974 et 1975.
Sommaire
Carrière amateur
- Didier Gailhaguet monte cinq fois sur le podium des championnats de France dont deux fois sur la plus haute marche en 1974 et 1975. Il a été entraîné entre autres par Philippe Pélissier.
- Sur le plan international, Didier Gailhaguet n'a jamais pu rivaliser avec les meilleurs patineurs du monde. Sa meilleure performance européenne est une septième place en 1974 à Zagreb, et ses meilleures performances mondiales sont ses dixièmes places en 1971 à Lyon et 1974 à Munich. Il a représenté la France aux JO de 1972 à Sapporo et s'est classé 13e.
- Il quitte le patinage amateur en 1975.
Carrière professionnelle
Entraîneur
- Didier Gailhaguet va développer , avec son épouse Annick et Pierre Trente, un centre de patinage artistique à Champigny-sur-Marne, qui devient une pépinière d'où sortent des patineurs français comme Agnès Gosselin, Fernand Fédronic, Frédéric Lipka, Surya Bonaly, Éric Millot, Nicolas Pétorin, Romain Gazave, Stanick Jeannette, Frédéric Dambier, Gabriel Monnier...
- Il devient en décembre 1992, directeur des équipes de France de patinage artistique et de danse sur glace[1], après avoir été entraîneur de haut niveau pendant une dizaine d'années à la patinoire de Champigny-sur-Marne. Son travail consiste à rationaliser l'ensemble du potentiel du patinage artistique français, en organisant des stages pour les élites du pays mais aussi en améliorant la détection et la formation des jeunes patineurs prometteurs.
Première présidence de la FFSG (1998-2004)
Le 5 septembre 1998, Didier Gailhaguet est élu président de la FFSG (Fédération Française des Sports de Glace) pour quatra années. Il succède à Bernard Goy qui a été contraint de démissionner après le dépôt de bilan de la fédération en juillet 1997. Les principaux faits marquant de sa première présidence sont:
- - la fédération étant dans une situation financière catastrophique avec 55 millions de francs de déficit[2], Didier Gailhaguet doit engager, dès son élection, un plan de continuation visant à rembourser le passif de la fédération sur une durée de dix ans;
- - il participe à l'organisation des championnats du monde de patinage artistique qui se déroulent en France en mars 2000 à Nice;
- - il subit les pressions de l'IIHF [3] (International Ice Hockey Federation) pour que soit créée en France une fédération pour le Hockey sur glace indépendante de la FFSG. Ces pressions finiront par réussir puisque le 29 avril 2006 est créée la Fédération française de hockey sur glace.
Mêlé au scandale des Jeux olympiques d'hiver de 2002 à Salt Lake City, dans lequel la juge française Marie-Reine Le Gougne avait avoué avoir mal jugé la compétition des couples à cause de la pression du président de la fédération française Didier Gailhaguet. Parmi les témoins ayant entendu Marie-Reine Le Gougne confesser cette pression, il y a la britannique Sally-Anne Stapleford, la suédoise Britta Lindgren, l'allemande Walburga Grimm et l'américain Jon Jackson. Même le chauffeur de Didier Gailhaguet pendant les jeux a témoigné avoir entendu la preuve de son implication sur le scandale.
Article détaillé : Scandale en patinage artistique aux Jeux olympiques d'hiver de 2002.Ce scandale ne l'empêche pas d'être réélu à la tête de la FFSG en mai 2002 pour un nouveau mandat de quatre ans, avec 84,5 % des voix[4].
A l'issue d'une enquête internationale[5] du conseil de l'International Skating Union (International Skating Union), celle-ci rend sa décision le 29 avril 2004. Elle exclut Didier Gailhaguet de ses membres du conseil et à tout évènement de l'ISU pendant une durée de trois ans, et exclut toute participation de sa part pour les Jeux olympiques d'hiver de 2006 à Turin. Quelques semaines plus tard, le 12 mai 2004, Didier Gailhaguet se résigne à démissionner de la présidence de la FFSG, mais se présente néanmoins à sa propre succession le mois suivant. Il n'obtient que 41 % des voix contre 54 % à son adversaire Norbert Tourne qui était vice-président de la FFSG depuis 1998[6].
Seconde présidence de la FFSG (2007...)
- En décembre 2007, il est réélu président de la FFSG avec plus de 50 % des voix dès le premier tour[7]. Il souhaite que pendant son mandat soit "créer un centre national d'entraînement, style Marcoussis (CNE du rugby)" pour le patinage artistique. "Nous avons déjà des contacts avancés pour le terrain et avec des partenaires qui entrent dans le plan soumis à Rama Yade de trois nouvelles patinoires par an."[8]
- Pendant les Jeux olympiques d'hiver de 2010, Didier Gailhaguet a critiqué la préparation olympique du champion français Brian Joubert. Dans un entretien au journal L'Équipe il dit: "Il bricole de manière artisanale à Poitiers, parce qu'on ne décroche pas une médaille olympique en se mettant à bosser deux mois avant les Jeux, parce qu'il ne veut pas partir bosser à l'étranger avec les meilleurs, parce que le niveau monte en qualité et en quantité sans attendre qu'il se décide à bosser en conséquence, parce qu'il n'est pas capable de bosser six heures par jour." Ce dernier a même ajouté "avec beaucoup d’affection" que le patineur français était un "petit con"[9].
- Le 26 juin 2010, il est une nouvelle fois réélu président de la FFSG avec 88 % des voix dès le premier tour[10]. Il devra entre autres préparer l'organisation des championnats du monde de patinage artistique prévus en mars 2012 à Nice, comme ce fut déjà le cas en mars 2000.
Palmarès
Compétitions / Années 1970 1971 1972 1973 1974 1975 Jeux olympiques d'hiver 13e Championnats du monde 19e 10e 13e 10e 13e Championnats d’Europe Championnats de France 3e 3e 2e F 1er 1er Légende : F = Forfait Livre
- Didier Gailhaguet (Préface de Patrick Péra), Le Patinage Artistique, Collection "Connaissance et Technique", éd. Denoël, Paris, novembre 1991 (ISBN 2-207-23900-4)
Notes et Références
- Article du journal l'Humanité
- Article de www.sports.fr
- Pressions sur la FFSG du 10 mai 2002
- Article du journal L'Humanité du 27 mai 2002.
- Décision du Conseil de l'ISU en matière disciplinaire concernant Mme Marie-Reine Le Gougne et M. Didier Gailhaguet
- Article du journal L'Équipe du 19 juin 2004
- Article de Passion-patinage.com
- Article de laprovence.com
- Entretien de Didier Gailhaguet au journal L'Équipe
- Article du journal régional L'Union du 27 juin 2010.
Sources
- "Le livre d'or du patinage" d'Alain Billouin, édition Solar, 1999
- (en) Skatabase: Résultats des principaux championnats de Patinage Artistique
- (en) Site SR/OLYMPIC SPORTS
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