- De bons presages
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De bons présages
''De bons présages'' Auteur Terry Pratchett & Neil Gaiman Genre Fantasy, humoristique Version originale Titre original 'Good Omens' Éditeur original Victor Gollancz Ltd (UK) Langue originale anglais Pays d'origine Royaume-Uni Date de parution originale 1er mai 1990 ISBN original 0-575-04800-X Version française Traducteur Patrick Marcel Éditeur J'ai Lu Date de parution 1995 Nombre de pages 476 ISBN 2-84626-021-4 De bons présages (Good Omens, ou Good Omens : The Nice and Accurate Prophecies of Agnes Nutter, Witch en anglais) est un roman de fantasy écrit par Terry Pratchett et Neil Gaiman, et paru en 1990.
Ce roman peut ainsi être considéré comme une parodie du film La Malédiction (The Omen en version originale), écrit par David Seltzer en 1976 et d'autres livres et films du même genre. Ce roman raconte la naissance du fils de Satan, l'arrivée de la Fin des temps et les tentatives de l'ange Aziraphale et du démon Rampa (Crowley dans la version originale) pour les empêcher, s'étant habitués à leurs situations confortables sur terre. Une intrigue secondaire concerne le rassemblement des quatre cavaliers de l'Apocalypse -Guerre, Famine, Pollution (Pestilence ayant pris sa retraite en 1936 après la découverte de la pénicilline), et la Mort -ce dernier étant caractérisé de la même manière que la personnification de la Mort dans la série du Disque-monde de Pratchett.
Sommaire
Résumé
C'est l'arrivée de la Fin des temps; l'Apocalypse est proche, et le Jugement Dernier s'abattra bientôt sur les humains. Ce n'est pas une très bonne nouvelle pour l'ange Aziraphale (qui était l'ange du Jardin d'Eden) et le démon Rampa (qui était le serpent qui poussa Ève à la tentation), respectivement représentants de Dieu et de Satan sur Terre, s'étant habitué à leur vie douillette et confortable et ayant fini par apprécier l'humanité. Ainsi, puisqu'ils sont amis (bien qu'ils soient censés être opposés, étant donné qu'ils représentent le Bien et le Mal), ils décident de travailler ensemble et gardent un œil sur l'Antéchrist, destiné à être le fils d'un important diplomate Américain en Grande-Bretagne, et s'assurent ainsi qu'il grandisse de telle façon qu'il ne puisse jamais simplement décider entre le Bien et le Mal, retardant donc la fin du monde.
Cependant, l'enfant que tout le monde pense être l'Antéchrist est en fait un garçon de 11 ans parfaitement normal. En effet, après un échange à la naissance, le vrai Antéchrist est en fait Adam Young, un garçon de 11 ans charismatique et un peu détaché du monde réel. Bien qu'étant le signe avant-coureur de l'Apocalypse, il a jusque là vécu une vie parfaitement normale, fils d'Anglais typiques, et n'a ainsi aucune idée de ses véritables pouvoirs. Pendant qu'Adam utilise ses pouvoirs sans s'en rendre compte et crée le monde de Just William autour de lui (parce qu'il pense que c'est à quoi devrait ressembler la vie d'un enfant britannique), beaucoup le cherchent. Les quatre cavaliers de l'Apocalypse (maintenant motards) se rassemblent et les prophéties incroyablement justes (mais tellement précises qu'elles sont inutiles) d'Agnès Barge, prophétesse du XVIIe siècle, se réalisent.
Agnès Barge était une sorcière au XVIIe siècle, et la seule vraie prophétesse ayant jamais vécu. Elle a écrit un livre intitulé Les Belles et Bonnes Prophéfies d'Agnès Barge, un recueil de prophéties qui ne se vendit pas bien car elles étaient toutes peu spectaculaires, cryptiques et, ironiquement, toutes vraies. Elle décida en fait de les faire publier dans le but unique de récupérer une copie gratuite en tant qu'auteur. Au moment où se passe l'intrigue, il n'en reste plus qu'un exemplaire , appartenant à sa descendante, Anathème Bidule. Agnès fut brulée au bucher par la foule. Cependant, elle avait prévu sa fin (« Vous eftes bien en retard; je devrais roftir depuis déjà dix minutes »), et avait caché sous ses jupons 80 livres de poudre à canon et 40 livres de clous de charpentiers. Ainsi, tous les participants de cette mise au bucher furent tués instantanément.
Finalement, Anathème s'associe avec le descendant de l'homme responsable de la mise à mort d'Agnès, Newton Pulsifer, pour utiliser les prophéties et trouver l'Antéchrist. Malheureusement, c'est ce que tout le monde essaye de faire et leur temps est limité...
Écriture
Neil Gaiman et Terry Pratchett se connaissent depuis 1985 et c'était leur idée - et pas celle de leur éditeur - d'écrire un roman en collaboration[1]
« Nous habitions tous les deux en Angleterre au moment où le livre a été écrit. Je dirais qu'en gros, même si ni l'un ni l'autre n'avons vraiment compté, Terry a probablement écrit un premier jet d'environ 60 000 mots et moi de 45 000 mots pour De bons présages , Terry s'occupant plutôt de l'intrigue d'Adam et des Eux, et moi plutôt des trucs qui étaient en quelque sorte tangentiels à l'histoire. Ça n'a pas tenu très longtemps et finalement nous avons échangé les rôles ce qui fait qu'en fin de compte, nous avons tous les deux participé à l'écriture de tous les personnages. Nous avions également pris l'habitude de réécrire et d'annoter le texte de l'autre au fur et à mesure, et nous avons travaillé dur pour passer du premier jet au deuxième (ce qui fait un nombre de mots assez conséquent). En fin de compte, aucun de nous deux ne sait plus exactement qui a écrit quoi. L'intrigue s'est vraiment formée pendant des longues conversations téléphoniques quotidiennes, et nous nous échangions des disquettes (et ceci se passait en 1988 quand les disquettes étaient assez flexibles). »— Traduction du Blog de Neil Gaiman[2][3]
Terry Pratchett a déclaré :
« Je pense que c'est un compte rendu honnête du processus d'écriture de De bons présages. C'était assez facile de tenir les comptes grâce à la façon dont on s'envoyait des disquettes, et puisque j'étais le Gardien de la Copie Maître, je peux dire que j'ai écrit un peu plus des deux tiers de De bons présages. Cependant, nous nous téléphonions au moins une fois par jour. Si vous avez une idée pendant une séance de brainstorming avec quelqu'un d'autre, de qui est ce l'idée? L'un de nous va écrire 2000 mots après trente minutes au téléphone, qu'est ce qui se passe exactement? J'ai écrit davantage parce que :- Je le devais. Neil devais continuer Sandman - Je pouvais laisser le Disque Monde de côté.
- Un de nous deux devait être l'éditeur général, pour faire toutes les coutures, les coupures, et pour remplir les trous. Comme je l'ai déjà dit, nous étions d'accord que c'était mon rôle. Si ça avait été une bande dessinée, ç'aurait été le rôle de Neil, pour les mêmes raisons que c'était le mien pour un roman.
- Je suis un salaud égoïste et j'essayais d'écrire en avance pour avoir les bons morceaux avant Neil.
— Traduction d'une interview[1][4]
Les personnages
Les quatre cavaliers de l'Apocalypse
(voir aussi Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse (Bible) )
Les quatre cavaliers de l'apocalypse sont appelés à mener le « déroulement des opérations » pendant l'apocalypse, sous la direction supposée de l'antéchrist. Le symbolisme biblique est ici repris assez fidèlement :
- « Pollution » remplace « Pestilence » depuis que celui-ci a pris sa retraite (en marmonnant quelque chose au sujet de la pénicilline) et hérite de ses attributs, notamment le blanc et la couronne.
- « Guerre » reprend le rouge qui lui est associé ; les deux noms cités, Scarlet et Carmine, évoquent tous deux cette couleur. Elle est munie d'une épée.
- « Famine » hérite du noir, et son nom, Raven Sable, le reflète : Raven signifie corbeau en anglais, et le Sable est la désignation héraldique de la couleur noire. Lors du déclenchement de l'apocalypse, il est appelé par une balance.
- La « Mort » est à part. On remarquera que Pratchett a ici repris son habitude, prise dans les Annales du Disque-Monde, de faire parler la Mort en capitales. Et, tout comme dans les Annales du Disque Monde, la Mort est de sexe masculin.
Annexes
Notes et références
- ↑ a et b (en)L Space - Words from the Master
- ↑ (en)Neil Gaiman - Neil Gaiman's Journal: Several days of unposted mailbag
- ↑ We were both living in England when we wrote it. At an educated guess, although neither of us ever counted, Terry probably wrote around 60,000 "raw" and I wrote 45,000 "raw" words of Good Omens, with, on the whole, Terry taking more of the plot with Adam and the Them in, and me doing more of the stuff that was slightly more tangential to the story, except that broke down pretty quickly and when we got towards the end we swapped characters so that we'd both written everyone by the time it was done, but then we also rewrote and footnoted each others bits as we went along, and rolled up our sleeves to take the first draft to the second (quite a lot of words), and by the end of it, neither of us was entirely certain who had written what. It was indeed plotted in long phone daily calls, and we would post floppy disks (and this was back in 1988 when floppy disks really were pretty darn floppy) back and forth.
- ↑ I think this is an honest account of the process of writing Good Omens. It was fairly easy to keep track of because of the way we sent discs to one another, and because I was Keeper of the Official Master Copy I can say that I wrote a bit over two thirds of Good Omens. However, we were on the phone to each other every day, at least once. If you have an idea during a brainstorming session with another guy, whose idea is it? One guy goes and writes 2,000 words after thirty minutes on the phone, what exactly is the process that's happening? I did most of the physical writing because:
- I had to. Neil had to keep Sandman going – I could take time off from the DW;
- One person has to be overall editor, and do all the stitching and filling and slicing and, as I've said before, it was me by agreement – if it had been a graphic novel, it would have been Neil taking the chair for exactly the same reasons it was me for a novel;
- I'm a selfish bastard and tried to write ahead to get to the good bits before Neil.
Articles connexes
Lien externe
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