Daniel Dugléry

Daniel Dugléry, né le 18 octobre 1946 à Montluçon (Allier), est un homme politique français, membre de l'Union pour un mouvement populaire (UMP).

Formation

Fils de boulanger, il effectue ses études à l'Institution Saint-Joseph. Il est diplômé de l'ENSP (Ecole Nationale Supérieure de la Police) et de l'IHESI (Institut des Hautes Etudes de Sécurité Intérieure).

Il épouse, en 1969, Jeannine Turcat, avec qui il a deux enfants.

Activités professionnelles

Commissaire stagiaire à Clermont-Ferrand, il est ensuite affecté à Beaumont-sur-Oise (1977-1979, à Creil (1979-1982), puis au département de protection du secret au Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) (1982-1983).

De 1986 à 1988, il est membre du Bureau Exécutif du Conseil National de Prévention de la Délinquance , et de 1989 à 1994, il est Sous-directeur de l'action préventive et de la protection au Ministère de l'Intérieur. Contrôleur Général, puis Inspecteur Général de la Police nationale, il occupe le poste de Directeur Central de la Sécurité Publique entre 1995 et 1997.

En 1997, il quitte l'administration pour le secteur privé et devient directeur général dans un grand groupe parisien.

Activités syndicales

De 1983 à 1986, il est secrétaire général adjoint, puis de 1986 à 1989 secrétaire général du Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la Police nationale (SCHFPN)^[1].

Activités politiques

Fin 2000, Daniel Dugléry regagne Montluçon. Se proclamant « apolitique », il dirige une liste divers droite lors des élections municipales de 2001 : il bat la liste d'union de la gauche avec plus de 57 % des suffrages. La semaine suivante, il est élu conseiller général de l'Allier, et devient vice-président du conseil général

Fin 2001, un scandale éclabouse le Maire de Montluçon, le chauffeur de la ville, engagé par Daniel Dugléry, ne possédait pas de permis de conduire.

Lors de son premier mandat Daniel Dugléry procéde à la réhabilitation de l'avenue Marx Dormoy et de l'installation de ses fontaines, la construction du centre aqualudique, la réhabilitation de l'ensemble des infrastructures sportives de la ville ainsi que le raménagement complet de l'avenue de la République et la rénovation de l'église Saint Paul. Il est certain que son action a embelli Montluçon, son bilan économique et social est plus contrasté. La Confédération Nationale du Logement entretient avec lui des rélations vraisemblablement tendu.

Il est réélu maire de Montluçon dès le premier tour, le 9 mars 2008, avec 50,18 % des suffrages^[2].

Daniel Dugléry échoue de justesse aux élections législatives de 2002 face à Pierre Goldberg (50,08 %)^[3], et plus largement en 2007 face à Bernard Lesterlin (53,59 %)^[4].

En 2008, il est pressenti pour être candidat aux élections sénatoriales, mais se retire.

Il est le tête de liste de la majorité présidentielle dans le département de l'Allier lors des élections régionales de 2010. Après ce scrutin, il devient président du groupe UMP au conseil régional d'Auvergne.

Synthèse des mandats

• Maire de Montluçon depuis mars 2001 (réélu en 2008)
• Conseiller général de l'Allier élu dans le canton de Montluçon-Est de mars 2001 à avril 2010 (démission pour cumul de mandats)
• Président de la communauté d'agglomération montluçonnaise depuis 2001^[5]
• Président du Pays de la Vallée de Montluçon et du Cher, structure qui regroupe 94 communes
• Conseiller régional d'Auvergne pour le département de l'Allier depuis mars 2010

Notes et références

Liens externes

• (fr) Site officiel de la ville de Montluçon
• (fr) Site des élus d'opposition du Conseil régional d'Auvergne

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