- Dancehall reggae
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Le dancehall reggae est originellement jamaïcain, découlant directement du reggae et qui tire son nom du Dancehall (la salle de danse ou salle de bal, en français) qui désigne le lieu où l'on danse à l'intérieur comme à l'extérieur. Il est né en Jamaïque au tout début des années 1980 (où il se confond avec le rub-a-dub jusqu'à la disparition de celui-ci en 1985) et s'est rapidement propagé dans les Antilles, la Réunion, l'ile Maurice avant d'atteindre le reste des pays francophones [réf. nécessaire].
Sommaire
Genre musical indéfini
Le style musical dancehall n'est pas précisément définissable. A l'origine, il s'agit de toute musique jouée dans un espace clos. Ce terme désigne plutôt une connotation de groupe, d'ambiance, de rassemblement. Ainsi, le dancehall peut aussi bien sonner digital ou hardcore que roots. Dans les années 1990, il a parfois été associé à un style qui s'est développé sur la base de la musique indienne (voir le Coolie Dance riddim et Bam Bam riddim créé par Sly & Robbie) .
On peut considérer que le dancehall est au monde du reggae ce que le Hip Hop est, en un sens technique, à la musique noire américaine populaire. Ainsi, dans les rassemblements festifs habituels que l'on appellait Dancehall, à l'origine de ce style, on réalisait un morceaux différents à partir d'échantillon de vieux classiques de reggae. Le parallèle avec la musique Hip Hop se fait donc par l'utilisation de sample mais également par l'utilisation de synthétiseurs intervenant, parfois entièrement, dans la réalisation de certains albums.
La grande révolution du dancehall est, en effet, l'arrivée des machines numériques sur l'île vers 1984/85. De nombreux compositeurs se sont mis à la composition audio-numérique (voir le riddim Sleng Teng de King Jammy).
En France, le chanteur Tonton David est l'un des pionniers du Dancehall francophone. Avec son titre Peuples du Monde présent sur la compilation Rapattitude produit par Virgin en 1990, le reggae-dancehall émerge de l'univers underground sous le terme raggamuffin pour investir les petits écrans et les radios.
Par le suite, d'autres suivront dans le meme style musical. On peut citer des groupes comme Raggasonic et Neg' Marrons qui connaissent un franc succès dans les années 90.
De nos jours, le reggae dancehall francophone est représenté par des artistes comme Admiral T, Krys, Saik, Kalash ou encore Kaf Malbar.
Bien entendu, tout comme ces chanteurs, des milliers d'artistes de dancehall underground restent très actifs également meme s'ils ne sont pas visibles dans les médias.
Le nouvel outil informatique qu'est internet, permet de les faire connaitre via les réseaux sociaux comme Myspace, Facebook, Skyrock.com et par des sites d'hébergement de vidéos comme Youtube et Dailymotion.Sens dérivé du nom dancehall et ses variantes
Dans les Antilles françaises, l'appellation dancehall a tendance à être utilisée uniquement pour le raggamuffin. Cette appellation est utilisé dans les Antilles françaises pour différencier le type de soirée [réf. nécessaire].
Reggae Dancehall
Le reggae dancehall (ou dancehall roots - voir l'article reggae) est la variante du dancehall la plus proche du reggae des années 1970, donc sur des rythmes roots conservant la structure one drop de celui-ci. Elle a souvent le même type de message à faire passer que le reggae lui-même : militer contre Babylone, pour la légalisation de la marijuana, mais aussi des revendications sociales ou politiques plus diverses, ou simplement des chansons d'amour...
Ragga Dancehall
Le ragga dancehall appelé encore raggamuffin est la variante la plus populaire du dancehall en Jamaïque actuellement. Il s'agit de deejays posant sur des rythmes hardcore (c'est-à-dire plus violents que le reggae) et non plus root
Soca Dancehall
La soca dancehall est du dancehall enregistré sur des riddims de soca. Elle a pour but faire danser ses auditeurs. Ce style de dancehall est de plus en plus populaire dans les Antilles françaises.
Différents vocabulaires utilisé dans le dancehall
- Bamboclatt ou bomboclatt : insulte jamaïcaine, littéralement "linge souillé".
- Mash up: détruire, pulvériser
- Sound Boy : un sound boy est un membre d'un Sound System, un selecta (DJ pour le reggae) ou un Mc.
- Vampaya : ce mot vient de la prononciation typiquement jamaïcaine du mot vampire.
- Bati man ou Batty man : ce mot désigne un homosexuel. Ce terme est largement péjoratif et insultant.
- Whine : veut dire Danser (danse se rapprochant de l'acte sexuel).
- Pull up: mot utilisé par le chanteur pour demander au DJ d'interrompre le riddim.
- Gyal : en anglais girl qui veut dire fille.
- Nuff : en anglais enough qui veut dire assez
- One shot : mot utilisé par le chanteur pour demander au DJ de mixer le son de sorte a ce qu'il soit découpé (pour mieux entendre la voix du chanteur)
- Chalwa : en français Chalice appareil servant à fumer la marijuana.
- Bushweed : littéralement buisson de weed en français. Cela veut dire que l'herbe n'est pas très bonne(fait en grosse quantité donc faible en THC).
Voir aussi
- Liste de chanteurs de reggae dancehall
- Liste de groupe de reggae dancehall
- Liste de labels reggae dancehall
Liens externes
- Reggaefrance.com Webzine référençant 400 artistes et 1400 albums, actualités et agenda concerts
- Reggae Promotion Le magazine de la promotion du reggae, actualités, agenda, vidéos, annuaire.
Catégorie :- Courant de reggae
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