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Cube Zero
Données clés Réalisation Ernie Barbarash Scénario Ernie Barbarash Sociétés de production Lions Gate Entertainment Pays d’origine Canada Genre Science-Fiction Sortie 2004 Durée 97 minutes Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Cube Zero est un film canadien réalisé par Ernie Barbarash, sorti le 15 octobre 2004. Il s’agit du troisième volet de la modifier] RésuméChronologiquement, Cube Zero est une préquelle au film original Cube. À la différence de Cube et de Cube² : Hypercube, Cube Zero montre à la fois les prisonniers du Cube et les personnes qui les surveillent. Le Cube lui-même est un labyrinthe constitué de pièces de forme cubique. Certaines de ces pièces renferment des pièges divers, tels des fils tranchants, des lance-flammes, des lames, des produits chimiques, etc. Avant de se déplacer dans une nouvelle pièce, les prisonniers la « testent » en y lançant une de leurs chaussures, pour voir si un piège se déclenche.
Le film se concentre sur le génie et technicien du Cube, Eric Wynn, et Cassandra Rains, une femme placée dans le Cube et à qui Wynn s’intéresse.
Le film débute avec un homme, Ryjkin, prisonnier du Cube, essayant de trouver une sortie. Après un certain temps, il atteint une pièce piégée. Des tuyères sortent des murs et l’aspergent d’un liquide. Il confirme par l’odeur et l’absence de goût, qu’il ne s’agit que d’eau. Soulagé, il se met à l’ingérer et commence à se gratter une main, et réalise alors que son corps est en train de se décomposer. Le liquide contenait peut-être une bactérie nécrosante ou une enzyme. Quoi qu’il en soit, son corps se dissout rapidement, ne laissant qu’un tas informe de matière biologique.
Eric Wynn, un technicien du Cube, ressent un profond dégoût lorsqu’il voit cette scène depuis son poste de surveillance, avec son co-équipier (de rang supérieur) Dodd. Après cela, nous voyons Wynn en train d’effectuer simultanément une esquisse de Dodd, une discussion et une partie mentale d’échecs avec lui (la table de jeu étant devant Dodd). Il bat Dodd avec une grande facilité. Wynn insiste pour savoir où sont passés leurs deux collègues, mais Dodd suggère, avec de plus en plus d’insistance, de ne plus poser de questions et de s’occuper des prisonniers du Cube.
Ils reçoivent ensuite un ordre « d’en haut », leur demandant d’enregistrer le rêve d’un sujet, qui se trouve actuellement en phase de sommeil paradoxal. Le sujet est Cassandra Rains. Dans son rêve, Wynn voit comment elle fut capturée, alors qu’elle se promenait en forêt avec sa fille Anna.
Rains rencontre les autres occupants du Cube, deux hommes et une femme. Un des hommes a un tatouage sur son front, comme ceux des soldats qui l’avaient capturée. Toutefois, le soldat, comme toutes les autres personnes, n’a aucun souvenir de son ancienne vie.
D’après ce que sait Wynn, tous les sujets du Cube devaient faire face à une peine de mort, et avaient été confrontés à un choix : soit être placés dans le labyrinthe, après que leur mémoire a été effacée, soit subir la peine capitale. Un sujet ne peut être placé dans le Cube qu’à la condition qu’il ait signé un formulaire. Wynn découvre pourtant que le formulaire de Rains n’a pas été signé, et se lance dans un débat avec Dodd pour savoir s’il faut prévenir les personnes « d’en haut », car cette erreur pourrait conduire à un grave vice de procédure – Rains fait partie d'un groupement de militants opposés au gouvernement.
Juste au moment où Dodd allait appeler ses supérieurs, le téléphone sonne. Ils reçoivent l’ordre d’entamer la « procédure de sortie », pour un sujet qui vient de trouver la sortie du labyrinthe, et qui doit faire face à un dernier défi. Ils se rendent compte que le sujet en question n’est autre qu’Owen, un de leurs collègues manquant. Durant la procédure de sortie, on lui demande s’il croit en Dieu ; il répond « non ». Cette réponse conduit à son immédiate incinération.
Wynn se dispute alors avec Dodd, sur le fait qu’Owen soit mort par sa faute (c’est lui qui a appuyé sur le bouton « No », pour confirmer la réponse). Après avoir compris que travailler dans le Cube était inhumain, il se décida à pénétrer dans le labyrinthe pour sauver Rains, et aider son groupe à trouver la sortie.
Un des superviseurs du Cube, dénommé Jax, et deux analystes se rendent alors à la station de travail de Wynn et Dodd, pour contrôler la situation créée par Wynn. Malgré leurs efforts pour le stopper, Wynn et Rain parviennent jusqu’à la sortie, grâce à l’aide de Dodd, qui a saboté les connexions vers les panneaux de contrôle d’entretien du Cube (ce qu’il payera de sa vie). Ce sabotage provoqua l’entrée du Cube en « mode remise à zéro », ce qui signifie que le labyrinthe va s’aligner en position initiale et entamer la procédure de « nettoyage », ce qui vaporisera tout "corps étranger" présent dans le Cube après un court laps de temps.
Une fois une pièce de sortie atteinte (un cube dont l’une des portes donne accès à l’extérieur), ils parviennent à utiliser une sortie auxiliaire secrète juste avant le « nettoyage », et après avoir nagé dans l’eau sur une bonne distance, se retrouvent sur le sol et essayent de s’échapper. Cependant, un groupe de soldats à leur recherche est déjà sur place (ces soldats ont un tatouage ressemblant à une porte du labyrinthe, sur le front). Rains parvient à s’enfuir, mais Wynn est touché par une fléchette de narcotique.
Wynn se réveille alors, probablement quelques heures plus tard, dans une salle d’opération avec un chirurgien. Il se confronte à Jax, qui lui révèle que Rains est peut-être parvenue à s’échapper, mais que Wynn s’est rendu coupable de haute trahison et de sabotage envers « [son] pays et [son] Dieu ». Il est condamné (sans procès) à « deux vies », et l’opération chirurgicale sur son cerveau débute. Il rêve alors de Rains et de sa fille réunies, faisant son éloge.
Immédiatement après, Wynn est placé dans le Cube, avec de nouveaux « rats de laboratoire », et présente des signes de handicaps mentaux. Dans la dernière scène, Wynn joue une scène du premier film Cube, dans le rôle de Kazan. Cela nous permet de déduire que Wynn était le Kazan du premier film (puisque Kazan avait l’aptitude d’exécuter des calculs très complexes, tout comme Wynn). On peut supposer que Wynn / Kazan est mort après avoir trouvé la sortie du Cube, puisqu'avant lui, toutes les personnes quittant le Cube se sont trouvées dans l’incapacité de répondre à la question sur leur croyance en Dieu.
Commentaire
Cube Zero est réalisé après Cube et Cube² : Hypercube. Il reprend davantage du premier en ce qui concerne l'environnement métallique, l'ambiance carcérale de la structure. Son apport à ces deux précédentes versions consiste à révéler l'envers du décor. Le cube est gouverné par des agents de maintenance qui surveillent et procèdent à des tests sur les prisonniers depuis une salle de contrôle, sur ordre d'une autorité qui, elle, en revanche, demeure invisible. Car si le film vient apporter quelques éclaircissements sur le fonctionnement du piège, ils restent en marge d'une nouvelle énigme : les techniciens s'appliquent à exécuter des ordres dont la logique reste, pour eux également, obscure. Qui plus est, une menace sourde plane, permanente, sur la tête de ces techniciens. Qu'arriverait-il s'ils n'exécutaient pas les ordres ? Ne sont-ils pas eux-mêmes prisonniers ?
L'intrigue fait écho à l'expérience psychologique de Stanley Milgram[réf. nécessaire], reportée dans son ouvrage Soumission à l'autorité - par ailleurs, mise en scène dans le film I comme Icare de Henri Verneuil. Ce sont les testeurs qui sont en fait testés. La référence est particulièrement flagrante au moment où l'un des prisonniers parvient à sortir du cube et que les techniciens le soumettent à un questionnaire en appuyant de la main sur des boutons « Yes » ou « No » en fonction des réponses apportées. À cet égard, les personnages réagissent différemment, l'un a atteint un degré ultime de soumission, là où l'autre, Eric, se comporte en rebelle.
Pièges
Les pièges de Cube Zero sont plus proches des pièges mécaniques et réalistes du titre original Cube, plutôt que les pièges de science-fiction de Cube² : Hypercube. Certains pièges de Cube font également leur réapparition.
- Le "dé dansant" du titre original refait une brève apparition, de même que la pièce aux piques rétractables et les lance-flammes.
- Des tuyères sortent des murs et aspergent la victime avec un liquide incolore qui ressemble à de l’eau, mais qui est en réalité un produit hautement corrosif. Au début, la victime se sent bien, mais après l’ingestion du liquide, son corps se met à se dissoudre, ne laissant que des os blanchis.
- Similaire au lance-flammes et à la tuyère précédente, un piège asperge la victime avec de l’azote liquide, la congelant et la faisant se briser contre le sol.
- Des aiguilles placées sur le sol injectent un virus très virulent lorsque l’on marche dessus. La victime est alors infectée et meurt rapidement.
- Des paires de boules en métal, reliées entre elles par un fil, sont projetées dans la salle ; les fils ainsi tendus découpent les victimes en morceaux.
- Les portes d’une pièce se verrouillent, et des panneaux insonorisants se referment sur ces portes. Des bras mécaniques s’étendent de ces panneaux, et se déploient en forme de plateau. Ces plateaux sont des haut-parleurs, qui désintègrent littéralement la victime à l’aide d’intenses impulsions sonores, ne laissant rien d’autre que ses vêtements, tâchés de sang.
- Une pièce, lors de la présence d'une personne, envoie progressivement de puissantes décharges en arcs électriques, d'abord aux parois de la pièce, puis forment quelques réseaux traversant la pièce.
La question de savoir ce qui arrive aux restes des victimes du Cube trouve une réponse dans Cube Zero. Le Cube est nettoyé thermiquement, lorsque celui-ci revient en position initiale, détruisant tout ce qu’il reste – à la fois les restes humains et les survivants qui n’ont pas trouvé la sortie. Ceci explique pourquoi l'intérieur de l’appareil n’est pas couvert des restes des victimes précédentes.
Fiche technique
- Titre : Cube Zero
- Titre original : Cube Zero
- Réalisation : Ernie Barbarash
- Scénario : Ernie Barbarash
- Production : Suzanne Colvin et Jon P. Goulding
- Musique : Norman Orenstein
- Photographie : François Dagenais
- Montage : Mitch Lackie et Mark Sanders
- Pays d'origine : Canada
- Langue : anglais, français
- Format : Couleurs
- Genre : Drame de science-fiction
- Durée : 97 minutes
- Date de sortie : 15 octobre 2004
Distribution
- Zachary Bennett : Eric Wynn, génie et technicien du Cube
- Stephanie Moore : Cassandra Rains, militante politique
- Michael Riley (VF : Emmanuel Karsen) : Jax, un technicien du Cube de grade élevé
- Martin Roach (VF : Lucien Jean-Baptiste) : Haskell, un soldat qui a pour objectif de capturer des personnes pour le Cube
- David Huband (VF : Michel Dodane) : Dodd, un technicien du Cube
- Mike 'Nug' Nahrgang (VF : Daniel Lafourcade) : Meyerhold, un prisonnier du Cube
- Richard McMillan : Bartok, un prisonnier du Cube
- Terri Hawkes : Jellico, une prisonnière du Cube
- Tony Munch : Owen, un technicien du Cube qui deviendra un prisonnier
- Jasmin Geljo : Ryjkin, un prisonnier du Cube
- Diego Klattenhoff : Quigley
- Alexia Filippeos : la petite fille
- Fernando Cursione : un docteur
- Araxi Arslanian : un docteur
- Joshua Peace : Finn
- Sandy Ross : Chandler
Récompenses
- New York City Horror Film Festival 2004 : Meilleurs effets spéciaux.
Voir aussi
Liens internes
- 1997 : Cube (film), réalisé par Vincenzo Natali.
- 2002 : Cube² : Hypercube, réalisé par Andrzej Sekula.
- Expérience de Milgram
- Logo du film
Lien externe
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Cube Zero » (voir la liste des auteurs)
Catégories :- Film canadien
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