- Cousin (famille)
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Un cousin ou une cousine est un descendant, à n'importe quelle génération, des frères et sœurs de ses parents voire, dans un sens très général, tout individu avec qui l'on possède au moins un ancêtre commun. Dans le langage courant, le terme est souvent utilisé pour désigner plus particulièrement des cousins germains, deux individus dont le père ou la mère de l'un est frère ou sœur avec le père ou la mère de l'autre. Deux cousins germains ont donc au moins un grand-père ou une grand-mère en commun, soit un lien de parenté au quatrième degré (selon le système actuel du droit civil français - voir Degré de parenté).
Le terme cousins issus de germains (sous-entendu issus de deux cousins germains) désigne en général deux cousins qui ont un bisaïeul en commun, arrière-grand-père ou arrière-grand-mère. Ils sont donc parents au sixième degré. On utilise aussi le terme de cousin à la mode de Bretagne. On utilise aussi l'expression pour désigner tout descendant issu de son cousin germain mais pour plus de précisions on utilise plutôt l'expression « cousin germain éloigné au premier degré » pour désigner un enfant de son cousin germain (cinquième degré), « éloigné au deuxième degré » pour un petit-enfant de son cousin germain (sixième degré), etc.
Les enfants de deux cousins issus de germains sont dits petits cousins ou encore issus issus de germains ; ils ont au moins un de leurs arrières-arrières-grands-parents en commun. On parle d'arrière-petit-cousins pour désigner la relation entre les enfants de deux petits-cousins.
Sommaire
Mariage entre cousins
Un cousin peut se marier avec un autre cousin dans de nombreux pays, dont la France[1] et la Belgique[2]. Selon les rites de l'Église catholique romaine, une dispense d'un évêque est nécessaire pour un mariage consanguin si les deux personnes sont cousins d'un degré inférieur ou égal à quatre selon le décompte du degré de consanguinité de l'église catholique[3], mais seul le pape peut accorder une dispense pour les mariages entre cousins germains. Les mariages entre frère et sœur sont interdits[4].
Autre emploi du mot
- On emploie affectueusement le mot cousin pour désigner un peuple avec lequel on partage une histoire ou une culture commune. Dans la francophonie, on rencontre souvent les termes nos cousins québécois, nos cousins suisses, nos cousins belges ou nos cousins français.
- Le Roi de France appelait ses bons cousins les personnes qui étaient très proches de lui même si celles-ci ne partageaient pas le même sang que le Roi[5].
Articles connexes
Notes et références
- Des qualités et conditions requises pour pouvoir contracter mariage. Code civil de la République française, Livre Ier, Titre V, Chapitre Ier,
- Chapitre 2 : Le mariage, Test Achat. Les droits du couple,
- Droit canon 1091
- Droit canon 1078
- Fortune de France, Robert Merle
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