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Constantin Félicien Cheynet de Beaupré
Constantin Félicien Cheynet de Beaupré (Rochemaure, 10 octobre 1845-Lyon, 29 novembre 1921, inhumé au cimetière Saint-Lazare de Valence), fils de Jean André Marie Honoré, licencié en droit, avocat à Montélimar (Drôme) puis exploitant agricole et de Marie-Magdeleine Barral-Fontclare.
Sommaire
Biographie
Ancien élève du collège d'Eton (Grande-Bretagne) puis de l'École d'artillerie de Fontainebleau, sous-lieutenant (le 25 janvier 1874), lieutenant (le 23 janvier 1876), capitaine au 2e régiment d'artillerie-pontonniers (le 3 novembre 1880), capitaine d'état-major puis chef d'escadron, chevalier de la Légion d'honneur par décret de Sadi Carnot le 11 juillet 1891.
Le 31 août 1870, commandant une section de reconnaissance du 12e régiment d'artillerie monté, il se distingua à Bazeilles, enlevant à la tête de ses hommes une redoute ennemie et recevant le sabre, à titre d'arme de prise, d'un officier bavarois qui s'y trouvait retranché. Après la bataille de Sedan, à laquelle il prit part, il fut fait prisonnier le 3 septembre 1870 avec l'ensemble de l'armée impériale et conduit à Stettin (Poméranie occidentale).
Libéré après le traité de Francfort, signé en mai 1871 entre Adolphe Thiers, président du Conseil, et Bismarck, il intégra l'armée versaillaise le 20 juin 1871, quelques semaines après la chute de la Commune de Paris. Capitaine à l'état-major du 34e régiment d'artillerie le 8 juillet 1886, chef d'escadron au 6e régiment d'artillerie monté le 9 mars 1897, directeur adjoint de la Manufacture d'armes de Saint-Étienne depuis le 22 avril 1882, il refusa sa promotion et le grade d'officier de la Légion d'honneur lors de la loi contre les Congrégations et quitta l'armée. Commandeur de Saint-Grégoire le Grand par un bref de 1898, il reçut le titre héréditaire de comte romain le 28 juin 1904, par un bref du pape Pie X.
Il avait épousé le 19 mars 1881 Marie Henriette Louise Vinson, fille de Jean-Baptiste Mirabel dit Louis Vinson, conseiller général de l'Ardèche, et de Marie Thérèse Célie Mirabel-Chambaud. Il en eut sept enfants, quatre garçons et trois filles.
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- Service historique de la défense (SHD), Vincennes ; Michel Authier et Alain Galbrun, "État de la noblesse française subsistante", Amiens, 1991 ; Dominique de La Barre de Raillicourt, "Les titres authentiques de la noblesse de France", Paris, Perrin, 2004, p. 374 ; documents particulier.
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