- Concours Centrale-Supélec
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Le concours Centrale–Supélec est, avec ceux de Polytechnique-ENS-ESPCI, de Mines-Ponts et du concours communs polytechniques l’un des concours pour l'entrée dans les écoles d'ingénieurs françaises (habituellement surnommées « grandes écoles »).
Sommaire
Écoles
Dix écoles recrutent par le biais de ce concours :
- les écoles du Groupe Centrale
- l’École centrale Paris (EC Paris, ECP)
- l’École centrale de Lille (EC Lille)
- l’École centrale de Lyon (EC Lyon, ECL)
- l'École centrale de Marseille (EC Marseille, ECM)
- l’École centrale de Nantes (EC Nantes, ECN)
- l’École Supérieure d'Électricité (Supélec)
- l’Institut d'Optique Graduate School (SupOptique)
- l’École Nationale Supérieure de l'Électronique et de ses Applications (ENSEA)
- l’École nationale supérieure d'informatique pour l'industrie et l'entreprise (ENSIIE anciennement IIE)
- l’École Navale
Inscription
« L’inscription au concours n’est pas subordonnée à l’obtention préalable d’un diplôme, ni à l’inscription dans un lycée ; tous les candidats d’un niveau d’études suffisant peuvent concourir ».
Contrairement aux concours commun Mines-Ponts ou aux Concours communs polytechniques, l'inscription se fait ici par école (environ 89 € par école, gratuit pour l'École Navale). On ne peut être admissible qu'aux écoles que l'on présente. Chaque école fixe sa propre barre d'admissibilité. Les oraux sont communs à toutes les écoles, sauf à l'ENSEA, à l'ENSIIE et l'École Navale : ces trois écoles organisent leurs propres oraux. L'ENSEA utilise les notes de l'oral commun pour les candidats également admissibles à au moins une des autres écoles, qui passent alors uniquement l'oral commun Centrale-Supelec.
Historique
En 1959, l'École Supérieure d'Électricité et l'École Supérieure d'Optique (aujourd'hui Institut d'Optique Graduate School) mettent en place un concours de recrutement commun. En 1962, c'est au tour de l'École Centrale des Arts et Manufactures et de l'Ecole Centrale lyonnaise de faire de même.
En 1967, les quatre écoles signent une convention pour organiser le « Service du concours à épreuves écrites communes » à partir de 1968. Le concours est présidé par un inspecteur général de l'Éducation Nationale (Maurice Durrande à sa création).
L’Institut industriel du Nord (IDN, aujourd'hui École centrale de Lille), rejoint le concours commun en 1972.
L'ENSIIE rejoint le concours commun en 1974, l'ENSEA en 1988, l'École centrale de Nantes en 1992.
En 2004, l'EGIM (aujourd'hui École centrale de Marseille) rejoint le concours commun.
L'École navale quitte le concours communs polytechniques pour rejoindre le concours Centrale-Supélec dès l'année scolaire 2010/2011, afin notamment d'afficher les spécificités et les différences de l'école au sein d'un concours au nombre d'écoles restreint[1].
Cycle international
Outre le concours accessible à tous les étudiants présents en France, « l’admission au Cycle international de formation est ouverte aux candidats non-français qui n’effectuent pas leur scolarité en France et qui résident au Maroc, au Liban, en Tunisie, au Gabon ou en Côte d'Ivoire. Des épreuves écrites, communes avec le concours Mines-Ponts, sont organisées au Maroc, au Liban, en Tunisie, au Gabon ou en Côte d'Ivoire pour les candidats qui ont suivi leur scolarité dans ces pays et qui sont présentés par un lycée en liaison avec l’Ambassade de France. ». Les épreuves orales sont organisées par Centrale Paris[2].
Notes et références
- L’Ecole navale rejoint la banque Centrale-Supélec pour son recrutement après prépa », L'Étudiant, 19/05/10. Consulté le 16 juillet 2010 Sylvie Lecherbonnier, «
- Concours Centrale-Supélec - Cycle international
Lien externe
Catégorie :- Concours d'accès aux écoles d'ingénieurs
- les écoles du Groupe Centrale
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