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Comté de Boulogne
Sommaire
Géographie du Comté de Boulogne
La principale région du comté historique de Boulogne est ce qu'on appelle le Boulonnais qui a des limites géographiques inscrites dans le relief et dans l'esprit de ses habitants.
La fosse ou demi boutonnière du Boulonnais est constitué d'un évidement d'anticlinal qui inverse le relief, puisque la craie laisse voir les terrains calcaires, marneux et argileux sous-jacents. Dans le cas particulier, la boutonnière, orientée N.-O.-S.-O., est coupée en deux par l'effondrement qui a créé la Manche et le détroit du pas de Calais. L'autre partie de la boutonnière est visible en Angleterre et s'appelle le pays de Weald, lequel a donné son nom à un étage géologique (le wealdien, qui appartient au crétacé inférieur).
Histoire du Comté de Boulogne
À l'origine, le Boulonnais est un pagus de la civitas des Morins (pagus Bononiensis).
À la fin du IXe siècle, c'est le comte Erkenger qui se trouve à la tête de ce pagus. En 886 l'évêque Gauzlin de Paris le prie de solliciter contre les Normands le secours de l'Allemagne. En 896, Erkenger, qui était demeuré fidèle à Charles le Simple, se voit dépouillé de tout ce qu'il possède et il est contraint de faire hommage à Eudes. C'est peut-être à cette époque que Baudouin II de Flandre a pu établir sa suzeraineté sur le comté. Le Boulonnais a cependant probablement conservé ses comtes particulier un certain temps. À la mort de Baudouin II, c'est son second fils Adalolphe qui obtint le Boulonnais de même que le Ternois. À la fin du XIIe siècle, les comtes de Boulogne sont les suzerains des comtes de Saint-Pol[1].
Lors de l'annexion de la Picardie par Louis XI (février 1477), ce comté devient une sénéchaussée de la Généralité d'Amiens.
Notes
- ↑ Léon Vanderkindere, La Formation territoriale des principautés belges au Moyen Âge, vol. I, H. Lamertin, Bruxelles, 1902 (réimpr. 1981), p. 48-53
Voir aussi
Catégorie : Comté français
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