- Committee of correspondence
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Le committee of correspondence ou comité de correspondance était un corps organisé par chacun des gouvernements locaux des colonies américaines dans le but de coordonner les communications écrites entre les colonies. Les comités de correspondance jouèrent un rôle important dans la Révolution américaine et pendant la Guerre d'indépendance des États-Unis, en répandant l'interprétation coloniale des actions britanniques parmi les colonies et auprès de gouvernements étrangers. Les comités de correspondance rallièrent l'opposition à la cause commune et établirent des plans d'action collectifs. Le groupe des comités était les prémices de ce qui deviendrait ensuite une union politique formelle entre les colonies.
À cette époque, les nouvelles étaient généralement diffusées sous forme manuscrite et transportée par des courriers à cheval ou par bateau. Les comités avaient la responsabilité de s'assurer que ces nouvelles reflétaient parfaitement l'avis de leur gouvernement local, sur le sujet traité, et de leur acheminement aux bons destinataires. Nombre de correspondants étaient également membre des corps législatifs coloniaux et étaient également actifs dans l'organisation secréte des Sons of Liberty.
Les premiers comités de correspondance furent formés d'abord temporairement à la suite de problèmes ou d'évènements particuliers et étaient ensuite dissouts. Le premier comité formel fut formé à Boston, en 1764, afin de rallier l'opposition au Currency Act et au réformes impopulaires des services des douanes.
Sommaire
Massachusetts
À la fin de l’année 1772, Samuel Adams et Joseph Warren réfléchirent à la mise en place des comités de correspondance. Il s'agissait de réagir dans un contexte de radicalisation de l'opposition américaine après l'affaire du Gaspée. En outre, les gouverneurs royaux et les juges étaient désormais payés par la Couronne et non plus par les assemblées coloniales, ce qui réduisait l'autonomie des Américains. Dans les mois qui suivirent, plus de cent comités de correspondance furent mis en place dans le Massachusetts. Ils permettaient d'établir un réseau entre les associations des patriotes américains et de relayer les appels au boycott des marchandises anglaises.
Sous la direction de Samuel Adams, le comité central de Boston devint l'un des principaux acteurs de la Révolution américaine. Le comité servait de club patriotique pour la propagande contre la métropole anglaise[1] ; il se réunissait une fois par semaine au Faneuil Hall[2]. Il représentait une tribune où étaient lus des pamphlets et prononcés des discours en faveur de l'indépendance américaine. Une pétition réclamant plus de liberté pour les esclaves fut déposé au comité de Boston[3].
Virginie
En mars 1773, la Virginie se dota du premier comité permanent, auquel participèrent Patrick Henry et Thomas Jefferson[4], mais aussi Peyton Randolph, Robert Carter Nicholas, Richard Bland, Richard Henry Lee, Benjamin Harrison, Edmund Pendleton, Dudley Digges, Dabney Carr et Archibald Cary.
Voir aussi
Liens internes
Bibliographie
- Revolutionary politics in Massachusetts; the Boston Committee of Correspondence and the towns, 1772-1774 ; Richard D Brown ; Cambridge, Harvard University Press, 1970. (OCLC 114698)
- Yankees at the court : the first Americans in Paris ; Susan Mary Alsop ; Garden City, N.Y. : Doubleday, 1982. (OCLC 7812765)
Notes et références
- ISBN 2262018219), p.112 Bernard Cottret, La Révolution américaine : La quête du bonheur 1763-1787, Paris, Perrin, 2003, (
- ISBN 2262018219), p.402 Bernard Cottret, La Révolution américaine : La quête du bonheur 1763-1787, Paris, Perrin, 2003, (
- S. Kaplan, E.N. Kaplan, The Black Presence in the Era of the American Revolution, Amherst, Unvisersity of the Massachusetts Press, 1989, p.14
- Jack P. Greene, J. R. Pole (éd.), The Blackwell Encyclopedia of the American Revolution, 1994, ch.22-24
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Committee of correspondence » (voir la liste des auteurs)
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