Claude schmitz

Claude Schmitz est un auteur et metteur en scène belge né en 1979.

En mars 2006, il a créé Amerika aux Halles de Schaerbeek de Bruxelles, avec l'acteur Lou Castel dans le rôle principal.

Diplômé de l’Institut national supérieur des arts du spectacle (INSAS), il vit et travaille à Bruxelles.

Depuis 2001, il oriente son travail de théâtre vers des spectacles de création dont il devient progressivement l’auteur et le metteur en scène. Son écriture se développe autour de partitions scéniques qui traçent la continuité et l’architecture générale de chaque spectacle et comportent des dialogues et des indications visuelles précises (scénographie, lumière, déplaçements). Chaque spectacle fait écho au précédent, définissant peu à peu la cartographie d’un univers mental singulier et poétique. Parmi les collaborateurs réguliers de Claude Schmitz, on retrouve, notamment, les interprètes Arié Mandelbaum et Fabien Dehasseler, le compositeur Thomas Turine, les scénographes Estelle Rullier et Raphaël Rubbens et la dramaturge Sabine Durand.

En 2001, il réalise le workshop Choc Matière V à partir du texte éponyme de Gilles Duvivier. Puis, il crée successivement Red M.u.d.h I (2003) avec Arié Mandelbaum, France Légier, Céline Laloire et Gaëtan Lejeune puis Red M.u.d.h II (2004) avec Arié Mandelbaum, Julien Bruneau et Boris Lehman. En 2006, il écrit et met en scène Amerika. Ce spectacle est créé en Grande Halle aux Halles de Schaerbeek, dans le cadre du festival Les Giboulées. Amerika est un constat poétique du monde de l’après 11 septembre. Projection d’une Amérique irréelle, Amerika sonne comme un hommage aux films d’épouvante aussi bien qu’à la littérature de Poe et de Lovecraft. On y retrouve l’acteur de cinéma Lou Castel ainsi que Arié Mandelbaum, Fabien Dehasseler, Annette Sachs, Marie Bos et François De Jonge.

« C’est à une exploration des mécanismes de survie dans l’Amérique - et le monde - post 9/11 que s’est essayé ici le jeune metteur en scène Claude Schmitz. Avec succès. Avec poésie et audace. Un magma de jeu, d’images incarnées, de sons à la lisière du fantastique, voire de l’épouvante, et du réalisme: la maison familiale semble rongée par une force maléfique, provoquant angoisse, terreur, secousses. C’est drôle, cruel, intelligent » (Marie Baudet, La Libre Belgique).

Suite à Amerika, Claude Schmitz entame, en 2007, l’écriture de The Inner Worlds, diptyque créé en mai 2008 dans le cadre du KunstenFESTIVALdesArts.

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