- Château Bayard
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Château Bayard Début construction XVe siècle Protection Classé MH (1915) Coordonnées Pays France Région Rhône-alpes Département Isère Commune française Pontcharra Géolocalisation sur la carte : France
modifier Construit à partir de 1404, le Château Bayard, situé à Pontcharra (Isère), domine de sa colline la vallée du Grésivaudan. Il est classé au titre des Monuments historiques depuis 1915.
Le musée Bayard y a été créé en 1975 et présente la vie et le mythe de Pierre de Terrail, seigneur de Bayard, le célèbre chevalier « sans peur et sans reproche ».
Sommaire
Histoire
A l'origine, le château de Bayard était une maison forte. En régime féodal, le château était la demeure du Seigneur. Pierre Terrail premier du nom, dit « Le Vieux », arrière-grand-père de l'illustre chevalier « sans peur et sans reproche », était le vice-châtelain du Seigneur d'Avallon.
Pierre Terrail entreprit dès 1404 la construction de sa demeure, située au lieu dit Bayart à Pontcharra. Même s'il ne s'agissait que d'une maison forte, l'édifice qu'il fit élever était pourtant loin d'étre négligeable: des illustrations du XIXe siècle montrent une demeure protégée par quatre tours rondes, élevées sur trois niveaux de fenêtres à meneaux.
La terrasse donne sur la vallée du Grévisaudan et sa merveilleuse vue, s'ouvrant sur de vastes territoires : les montagnes du Jura, celles du Vercors, du massif de Belledonne, de Chartreuse.
Le fils de Pierre Terrail, Pierre II, prit le titre de Seigneur de Bayard. Dès lors, la maison forte prit officiellement l'appellation de château.
A la mort de Pierre II Terrail en 1465 à Montlhéry, c'est son fils Aymon (1420-1496) qui prit le titre de Seigneur de Bayard et occupa le château. Comme son père et son grand-père, il consacra une bonne partie de sa vie à combattre pour le compte du Roi de France. Le château revint ensuite à Pierre III Terrail, son fils, le célèbre chevalier Bayard. Il est sans doute né et a passé son enfance dans le château et l'occupa lorsqu'il n'était pas en campagne, et notamment lorsqu'il fut nommé Lieutenant-Général du Dauphiné et qu'il administra la province. Après la mort du chevalier, le château passa aux mains de son frère Georges, puis dans celles de la fille de Georges, Françoise, épouse Copier. Elle n'eut pas d'enfant et vendit château et titres en 1559 à un d'Avançon, marié à une fille Alleman. De cette famille, les droits passèrent par mariage aux Simiane de Gordes (1581), puis aux Simiane de la Coste (1677), seigneurs de Montbives et, enfin, aux Noinville (1735).
Louis-Alphonse de Noinville, émigré sous la Révolution française, fut le dernier seigneur de Bayard. Ses biens furent saisis et vendus en 1795. Le château était en ruines depuis longtemps (probablement depuis Françoise Copier). Ses pierres servirent même de matériau de construction pour les habitations des alentours, malgré les protestations de quelques érudits dauphinois.
En 1865, le curé de Grignon, Jean-Baptiste Bertrand, s'y aménage une demeure pour sa retraite en réparant au mieux une partie de la bâtisse, avec l'aide du propriétaire légal.
Aujourd'hui
Le château Bayard n'était que ruines après la Révolution. Restauré à partir de 1890, toujours dans le domaine privé, il abrite depuis 1975 dans deux de ses salles un musée exposant l'histoire du héros. Il est animé par l'association des Amis de Bayard qui depuis 1938, s'attache par ses publications régulières et ses rencontres annuelles à restaurer la véracité historique.
Le château est actuellement une propriété privée, dont le propriaitaire passionné de vin a su trouver un jeune et talentueux vigneron : Jean Michel Reymond : 4 ans d’étude viticulture œnologique, obtention d’un bac pro, reprise de l’exploitation familiale il est le petit-fils du bien connu des amateurs d’abymes Pierre Boniface. Jean Michel obtint, d’ailleurs avec ce cépage de blanc de Savoie une médaille d’or au concours de Paris en 2008.
En association, ils replanteront en 2006, 1 hectare de vignes ((1/3 en blanc, 2/3 en rouge). comme au temps de Bayard, " le Chevalier qui a du bon vin ". En rouge il s'agit de persan et en blanc de malvoisie. Des cépages adaptés au climat : été très chaud, automne froid, monté en sucre rapide (13.5°pour le blanc et 12.5° le rouge).
Persan pour le rouge, car il s'agit d'un cépage historique de la région des Alpes, longtemps oublié le Persan revient, très adapté au climat. Ce 2009 a bénéficié de la meilleur météo possible, doté d’une belle acidité, d’un bel équilibre c’est un vin de garde ! Un rouge fruité, épicé, poivré, adapté à la cuisine Dauphinoise (gratin, champignons …)
Malvoisie pour le blanc, variété de pinot gris venant de méditerranée ou, de suisse sur les bords du Léman. Le blanc est volontairement vinifié avec 5g de sucre résiduel, ce qui lui donne plus de rondeur, et une belle adaptation à la gastronomie !
La production est d’environ 8000 bouteilles par an. La culture est raisonnée, rang engazonné, programmation informatique des traitements.
Le château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 28 janvier 1915[1].Gallerie
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Monument historique classé en 1915
- Château de l'Isère
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