- Chris Landsea
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Christopher Landsea
Christopher Landsea Naissance 2 février 1965
Urbana (Illinois) (États-Unis)Domicile Miami (Floride) Nationalité Américaine Champs Météorologie Institution National Weather Service Diplômé Université de Californie à Los Angeles Célèbre pour Climatologie des ouragans Distinctions - Prix de l'administrateur de la NOAA en 2007
- Médaille de bronze du Département du commerce des États-Unis en 2000
- Co-récipiendaire du Banner I. Miller Award de l’AMS en mai 1993
- Récipiendaire du prix Max A. Eaton Prize en mai 1991
modifier Christopher Landsea (né en 1965), un météorologue américain a été chercheur au laboratoire de recherche sur les ouragans (Hurricane Research Division of Atlantic Oceanographic & Meteorological Laboratory) du National Weather Service. Il est maintenant le météorologue sénior aux opérations et à la recherche de la direction de support technique au National Hurricane Center (NHC) de Miami en Floride (Science and Operations Officer of the Technical Support Branch). Il est un membre en règle de l’American Geophysical Union et de l’American Meteorological Society.
Il a participé à de nombreuses études sur les ouragans, leur fréquence et leurs structures. Il a fait partie du comité de révision de l'analyse des cyclones tropicaux au sein du NHC pour rendre les données plus complètes et précises. Il a également écrit plusieurs articles de vulgarisation des notions de base sur les cyclones tropicaux pour le public que l'on retrouve dans les pages du NHC et qui ont même été traduites par Météo-France.
Sommaire
Biographie
Études
Christopher Landsea est né le 2 février 1965 à Urbana dans l'Illinois. Sa famille a ensuite déménagé dans le sud de la Floride. Sa jeunesse dans cette région, souvent soumise au passage des ouragans, l'a éveillé à un questionnement à propos de ce phénomène. Après le secondaire, il a obtenu son baccalauréat de l'Université de Californie à Los Angeles en 1987, puis a étudié à l'Université d'État du Colorado, au département de sciences atmosphériques (météorologie).
Il a passé sa maîtrise en mai 1991 avec un travail sur les précipitations de la mousson de l'Afrique de l'Ouest et leur association avec les cyclones tropicaux intenses. En août 1994, il obtient enfin son doctorat avec comme thèse la variabilité climatique des cyclones tropicaux intenses. En 1995, retournant en Floride avec son épouse, il a été engagé comme chercheur spécialisé dans ce domaine par le National Weather Service. En 1997, il est devenu le chercheur en chef du laboratoire de réanalyse des données des ouragans.
Recherche
Christopher Landsea a dirigé des recherches sur le lien entre les cyclones tropicaux de l'Atlantique, la pluviosité au Sahel en Afrique et l'oscillation vers le sud d'El Nino. Ses recherches ont été publiés de nombreux journaux scentifiques spécialisés dont le Bulletin of the American Meteorological Society , le Geophysical Research Letters, le Journal of Climate, Weather and Forecasting, Monthly Weather Review et plusieurs autres.
Il fait non seulement de la recherche théorique mais a également participé à plus d'une douzaine de vols de reconnaissance dans des ouragans dont Gilbert en 1988, Opal en 1995 et le super-typhon Flo en 1990 afin d'y prendre des mesures in situ.
Récompenses
- 2007 : prix de l'administrateur de la NOAA pour son travail sur les ouragans[1] ;
- 2000 : médaille de bronze du Département du commerce des États-Unis pour travail de qualité supérieure dans la fonction publique fédérale pour la première émission de prévision saisonnière des ouragans[2] ;
- 1993 : Prix Banner I. Miller de l’American Meteorological Society pour la « Meilleure contribution à la science des ouragns et de la prévision des cyclones tropicaux de 1990 à 1992 »[3] ;
- 1991 : Prix Max A. Eaton de l'AMS pour la meilleure présentation d'un étudiant lors de la 19e Conférence sur les Ouragans et la Météorologie tropicale.
Controverse
Article détaillé : Réchauffement climatique.M. Landsea a fait partie du comité de révision des données de réanalyse des cyclones tropicaux afin d'améliorer les informations à ce sujet. Il a d'ailleurs publiés ses conclusions dans différents articles scientifiques, soit que les évaluations de ces systèmes sont grandement subjectives et dépendent des moyens techniques de l'époque considérée[4].
À titre d'expert, il a été invité par le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) à participer à la section concernant l'impact des effets du réchauffement climatique sur le nombre et l'intensité des cyclones tropicaux. Selon M. Landsea, les banques de données ne sont pas assez fiables pour conclure à une tendance dans la fréquence des cyclones extrêmes avec le réchauffement actuel et les simulations informatiques ne permettent pas de conclure à un effet significatif dans le futur[4],[5].
Les discussion des experts ont pris un tournant assez acrimonieux et en janvier 2005. M. Landsea a démissionné du GIEC et n'a pas participé à la rédaction de son quatrième rapport[6]. Il a déclaré dans une lettre ouverte que le Dr. Trenberth, rédacteur en chef de la section sur les cyclones tropicaux, s'était prononcé sans preuves sur une relation entre le grand nombre de forts ouragans de la saison cyclonique 2004 dans l'océan Atlantique Nord et le réchauffement climatique. Lorsqu'il a soulevé ce parti-pris à la direction du GIEC, il a été consterné de leur réponse minimisant l'impact de cette prise de position du responsable de sa section et a décidé que le comité n'avait plus la neutralité nécessaire à un travail scientifique[7].
Dans une entrevue sur PBS, le réseau public de télévision aux États-Unis, Christopher Landsea a déclaré « Nous avons noté un augmentation significative de la température de surface de la mer et de l'atmosphère durant les dernières décennies, de l'ordre de 1 degré Fahrenheit, et je n'ai aucun doute qu'au moins un portion est dû à l'augmentation de l'effet de serre. La question est de savoir si cela a vraiment augmenté l'activité cyclonique... En particulier dans le bassin de l'Atlantique Nord, une telle variation est due à un changement de température dans les deux média. Un petit changement dans l'océan n'est pas suffisant ». Il a poursuivi en mentionnant que les extrapolations numériques actuelles ne permettent pas de conclure à une augmentation de plus de 2 à 3 kilomètres par heure des vents dans des ouragans tels que Katrina et Rita en 2005[8].
Notes et références
- ↑ (en)Hurricane Research Division Awards, NOAA. Consulté le 2009-04-13
- ↑ (en)Bronze Award Medal, NOAA. Consulté le 2009-04-13
- ↑ (en)hree NOAA research scientits honored by the American Meteorological Society, 16 janvier 2002, NOAA News, NOAA. Consulté le 2009-04-13
- ↑ a et b (en)Stanley Goldenberg, « The Debate: Is There a Link between Global Warming and Hurricane Activity? », 12 au 16 mai, 22nd Annual Governor‟s Hurricane Conference. Consulté le 2009-04-12[pdf]
- ↑ (en)Christopher W. Landsea, Bruce A. Harper, Karl Hoarau et John A. Knaff, « Can We Detect Trends in Extreme Tropical Cyclones? », dans Pour la Science, vol. 313, no 5786, 2006, p. 452 - 454 [résumé lien DOI]
- ↑ (en)The IPCC 4th Assessment Report is coming out A picture of climate change the current state of understanding, 2007, GIEC (IPCC en anglais). Consulté le 2008-07-30[pdf]
- ↑ (en)Christopher Landsea, « Chris Landsea Leaves », Lettre ouverte, Université du Colorado. Consulté le 2009-04-13
- ↑ (en)Hurricane Science, 18 octobre 2005, NewsHour with Jim Lehrer, PBS
Voir aussi
Liens externes
- (fr) Portrait de Christopher Landsea, Ouragans.com. Consulté le 2009-04-13
- (en)Biography of Christopher Landsea, NOAA. Consulté le 2009-04-13
- (fr)Chris Landsea (NOAA), « Foire aux questions sur les cyclones tropicaux », 2003-09-16, traduction de Météo-France en Nouvelle-Calédonie. Consulté le 2009-04-13
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