- Chateau de Chamaret
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Château de Chamaret
Le château de Chamaret est mentionnné dès le XIIe siècle. C'est l'évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux et les Adhémar qui se partagèrent sa suzeraineté.
La tour
Cette tour est aussi curieuse qu’énigmatique et les archéologues ne sont pas d’accord.
L’opinion la plus répandue est que l’on est en présence d’une tour à signaux. Sa façade complètement unie, dépourvue de meurtrières et de tout ornement, ne peut lui donner la destination d’un donjon. Elle n’a donc pu être employée par les comtes de Grignan ou par la commanderie des Templiers, de Richerenches, qu’au service de leurs communications.
Ruinée en partie pendant la Révolution, elle fut restaurée par un habitant de Chamaret qui en fit don à son pays natal.
Haute de 30 mètres, elle offre de son sommet une vue splendide sur la plaine de Valréas et les montagnes environnantes.
Le château
Les ruines de l’ancien château seigneurial se trouvent au sud de cette tour.
La tour dite « du Colombier » est la partie la mieux conservée du vieux manoir et peut se visiter.
Références
- Anne et Fabian Da Costa, Châteaux de la Drôme, Ed. La Taillanderie, 2000, 64 p. (ISBN 2-87629-213-0)
- Jean Boissier, La forteresse féodale de Chamaret, étude archéologique et historique, livre 1 et 2, Association de sauvegarde de la tour de Chamaret, Crest, 1992
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Catégorie : Château de la Drôme
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