- Charles III de Crequy
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Charles III de Créquy
Charles III de Blanchefort-Créquy (né en 1623 - mort le 13 février 1687), chevalier, marquis de Créquy, prince puis duc de Poix et Pair de France, le plus souvent appelé "duc de Créquy", chevalier des ordres du roi, premier gentilhomme de sa chambre, gouverneur de Paris et lieutenant-général des armées du roi, était un militaire et diplomate français du XVIIe siècle.
Biographie
Charles III de Créquy était le fils aîné du maréchal Charles II de Blanchefort-Créquy (v. 1575-1638) et le petit-fils du maréchal François de Bonne de Lesdiguières (1543-1626), dernier connétable de France. Charles servit dans les armées royales pendant la guerre de Trente Ans de 1642 à 1645 et en Catalogne en 1649. Après le siège d'Orbitello (1646), il fut nommé lieutenant-général des armées du roi.
Pour le remercier de ses bons et loyaux services pendant la minorité du roi, la reine Anne d'Autriche et le cardinal Mazarin le firent comte de Créquy et l'élevèrent à la dignité de pair de France en 1652.
Par la suite, ce fut en faveur de Charles III que le roi Louis XIV érigea la terre de Poix en duché-pairie, par lettres patentes données à Melun au mois de juin 1662, enregistrées au Parlement de Paris, le 15 décembre 1663, en vertu des lettres de surannation, du 11 du même mois, et en la chambre des comptes, le 12 avril 1677.
Cette pairie fut éteinte après la mort de sa fille unique Madeleine de Créquy qui avait épousé Charles Belgique Hollande de La Trémoille. Le duché-pairie comprenait la ville de Poix, la vicomté d'Esquennes, la châtellenie d'Agnières, les terres et seigneuries d'Arnehou, Blangy, Cempuis, Croixrault, Eramecourt, Escantu, Essilières, Frettemolle, Hélincourt. la Rue Notre-Dame, Saint-Clair et Vandricourt
Il était ambassadeur à Rome en 1662. Il y fut insulté par la garde corse du pape Alexandre VII (du parti pro-autrichien) qui tira sur son hôtel et blessa les gens et valets de la duchesse de Créquy (duchesse de Poix). Louis XIV exigea que le gouverneur de Rome, neveu du pape, vînt en personne lui faire des excuses pour cette insulte et qu'une pyramide fût élevée à Rome en souvenir de la réparation. Il faut dire qu'il avait su se rendre très impopulaire en étalant un luxe excessif, faisant notamment ferrer ses chevaux avec des clous en or qu'ils perdaient sur les routes romaines pour témoigner de la mugnificence du représentant du premier roi de la chrétienté.[réf. nécessaire]
Voir aussi
Sources
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